le cercle mégalithique à Nabta Astronomie dans l'Égypte antique Pour les Égypti

le cercle mégalithique à Nabta Astronomie dans l'Égypte antique Pour les Égyptiens de l'Antiquité, l’aspect du ciel avait une signification mythologique, religieuse et symbolique. Toutefois, dans la civilisation égyptienne, les observations astronomiques n'avaient pas une finalité astrologique aussi prononcée qu’en Mésopotamie. Pour les Égyptiens, le Ciel est une déesse, Nout, et la Terre un dieu Geb. Notons que ce sera le contraire chez les Grecs où le Ciel est un dieu, Ouranos, et la Terre une déesse, Gaïa. La période pré-dynastique Comparaison avec certains « cercles » européens L'Ancien Empire Les pyramides de l'Ancien Empire L'Ancien Empire et les Textes des pyramides Les étoiles circumpolaires et la Grande Ourse Orion et Sirius Les étoiles horaires La voie lactée La première période intermédiaire Horloges stellaires de la première période intermédiaire Le Nouvel Empire Les temples du Nouvel Empire Abou Simbel Plafonds astronomiques du Nouvel Empire Horloges stellaires du Nouvel Empire Ptolémées et Romains Le zodiaque de Dendérah Astronomie et astrologie gréco-romaine Le ciel égyptien La nuit Les constellations Les astres connus La planète Vénus La mesure du temps Instruments astronomiques des anciens Égyptiens Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Liens externes Sur le site de Nabta Playa, une population sédentaire se développa pendant plusieurs millénaires, élevant de nombreux monuments tels que des tumuli et des mégalithes. L'élément le plus remarquable du site est un cromlech de 4 m de diamètre, à orientation astronomique. Ce cercle semble avoir été destiné à marquer le solstice d'été. L'âge exact de ce cercle n'est pas connu ; une mesure au carbone 14 a fourni une date aux alentours de -4900. D'autres alignements ont pu être corrélés avec la position d'étoiles aux alentours de -4000. Ceux-ci, totalisant vingt-quatre mégalithes, pointaient en direction d'étoiles culminantes, en particulier Sirius, Dubhe et la ceinture d'Orion [réf. souhaitée]. Ce cromlech représente le plus ancien monument en pierre de ce type connu au monde. L'observation des astres semble donc avoir été une préoccupation majeure des Égyptiens bien avant l'Ancien Empire. Goseck (en Allemagne), daté de -4800. Ce n'est pas un cromlech mais un cercle tumulaire (en terre) de 75 m de diamètre. Stonehenge (en Grande-Bretagne), érigé entre -2800 et -1100. Parmi tous les cromlech, il est unique. Sommaire La période pré-dynastique Comparaison avec certains « cercles » européens L'Ancien Empire Étoiles « visées » par les conduits de la grande pyramide Textes des pyramides de Téti à Saqqarah Les pyramides à faces lisses (Ancien Epire, fin de la IIIe dynastie et commencement de la IVe dynastie) ont la propriété d'être orientées suivant les quatre points cardinaux. Le record de précision est observé pour la pyramide de Khéops avec une erreur minimale de 3'. Cette performance fut obtenue avec des moyens très simples. Souhaitant déterminer la direction du nord géographique, les architectes égyptiens visaient une étoile située au nord puis divisaient l'angle formé par sa position au lever, la position de l'observateur et la position de l'astre au coucher. L'observateur, situé au centre d'un enclos circulaire, utilisait deux instruments de visée appelés le bay et le merkhet dont on a retrouvé deux exemplaires . Cette orientation des monuments témoigne aujourd'hui, plus que les rares documents dont on dispose, du savoir astronomique des anciens Égyptiens. L'entrée de toutes les pyramides était située sur la face nord (à l'exception de la pyramide rhomboïdale du pharaon Snéfrou à Dahchour qui possède une seconde entrée à l'ouest). Cette entrée permettait à l'âme du défunt de s'orienter vers la région polaire du ciel. Les Égyptiens nommaient d'ailleurs les étoiles circumpolaires, les impérissables, puisque celles-ci restaient visibles toute la nuit, ne descendant jamais sous l'horizon. Quelques auteurs avancent diverses hypothèses impliquant d'autres données astronomiques et qu'il est impossible de vérifier, les éléments archéologiques faisant défaut. La plus connue (et la plus relayée par la presse) est la supposée corrélation d'Orion, faisant du groupe de Gizeh, un plan originel unique dont le but était de représenter les trois étoiles de la ceinture (baudrier) de la constellation d'Orion, constellation très importante aux yeux des Égyptiens. Cependant, ce serait négliger les faits historiques. De Khéops à Mykérinos, cinq souverains se sont succédé dans des contextes mêlant rivalités et convoitises. Il serait très étonnant que les troubles de l'histoire n'aient eu aucun impact sur un projet planifié sous le premier de ces pharaons, c'est-à-dire Khéops. De plus, l'analyse de chaque pyramide dévoile que chacune a connu de multiples changements de plans, dans sa structure interne et/ou au niveau de l'implantation au sol. Un projet originel unique semble, dès lors, peu concevable. Pour la première fois, sous le règne d'Ounas, les Égyptiens inscrivent des textes religieux sur les parois de l'antichambre et de la chambre funéraire, restant ainsi à la disposition du ka du roi. Ces textes consistent en formules d'offrandes, formules magiques et invocations permettant au souverain défunt d'accéder à la renaissance. Certaines formules laissent entrevoir que les égyptiens avaient déjà à cette époque, analysé la configuration du ciel étoilé, imaginé et structuré des groupements d'étoiles qu'ils associèrent à la mythologie. Ainsi, Dans les textes de la pyramide d'Ounas, des étoiles horaires (les décans du Moyen Empire ?) sont déjà mentionnées, ainsi que quelques grandes constellations comme la Grande Ourse et Orion . « Les Deux-Énnéades se sont purifiées pour lui dans la Grande Ourse (msḫtjw), impérissable (jḫm-sk) (formule 302). » « Tu pourras monter car Geb l’aura remis comme pauvre dans la localité lui appartenant. Qu’il recule et qu’il parte afin que tu puisses te purifier dans l’eau des étoiles ! Tu descendras sur une corde d’airain sur les épaules d’Horus en son nom de celui qui est dans la barque de Sokar. Les henmemet pousseront des cris pour toi, car les Impérissables (jḫmw-sk) t’auront soulevé (formule 214). » « que cet Ounas guide les indestructibles (jḫmw-sk), qu’il navigue vers la Campagne des Joncs ! (formule 269) » « Qu’Ounas monte sur le giron d’Isis, que cet Ounas grimpe sur le giron de Nephtys. Le père d’Ounas, Atoum, prendra la main d’Ounas et il confiera Ounas à ces dieux sages et intelligents, les Indestructibles (jḫmw-sk) (formule 269). » Orion (ou plus précisément le baudrier d'Orion) était connue des égyptiens sous le nom sȝḥ et figurait l'Osiris visible, le pendant de l'Osiris invisible figuré par la Grande Ourse (msḫtjw). L'Osiris visible du baudrier d'Orion était entouré par ses quatre enfants dits « les enfants d'Horus l'ancien » (la version archaïque d'Osiris). Ceux-ci étaient Amset, Hâpi, Douamoutef et Kébehsénouf et formaient l'astérisme rectangulaire ceignant le baudrier d'Orion. Selon Bernard Mathieu, Qébehsénouf serait ainsi l'étoile Rigel, Hâpy l'étoile Bételgeuse, Douamoutef l'étoile Bellatrix et Imséti l'étoile Saiph . « As-tu besoin de monter au ciel que tu montes, tes jambes sont Amset et Kébehsénouf, as-tu besoin de descendre vers le ciel d'en bas que tu descends, tes membres sont les fils et fille (Hâpi et Douamoutef) d'Atoum, Impérissable (formule 215). » « Orion (sȝḥ) a été avalée par la Douât, pure et vivante dans l’horizon. Sirius (spdt) a été avalée par la Douat, pure et vivante dans l’horizon. Ounas que voici a été avalé par la Douât, pur et vivant dans l’horizon (formule 216). » « Puissiez-vous parcourir la voûte céleste ! Puissiez-vous être unis dans l’obscurité ! Puissiez-vous paraître à l’horizon à l’endroit où cela vous est profitable ! (formule 217) » « Ô responsable des étoiles horaires (wnwt) qui se trouvent devant Rê, préparez le chemin pour Ounas afin qu’Ounas puisse passer dans le chemin de ronde de ceux aux visages agressifs (formule 251). » Les pyramides de l'Ancien Empire 1 L'Ancien Empire et les Textes des pyramides 2 Les étoiles circumpolaires et la Grande Ourse Orion et Sirius 3 Les étoiles horaires La voie lactée Sarcophage de Itib (Première Période intermédiaire). « Il s’est défendu dans la chapelle blanche des grands dans la Mesqet (msqt) des étoiles (formule 262). » La plus ancienne représentation du ciel étoilé a été retrouvée peinte sur la planche inférieure d'un cercueil d’Assiout et datant de la Première Période intermédiaire . Une horloge stellaire égyptienne est une représentation structurée et complexe de données astronomiques, empreinte de mythologie et élaborée par les prêtres-astronomes de l'Égypte antique. Il existe différents types d'horloges stellaires telles que les horloges décanales ou les horloges stellaires ramessides. Les premières horloges stellaires connues datent de la Première Période intermédiaire et figurent sur une vingtaine de sarcophages de haut dignitaires égyptiens. La découverte de ces horloges dans des monuments à vocation strictement funéraire ne permet pas de conclure à une destination autre qu'à l'accomplissement de rites religieux. Les plus anciennes horloges stellaires décrivent une division de la nuit en douze heures, heures de durées variables, à l'aide de trente-six décans. Ces décans sont définis à l'aide du calendrier civil de 365 jours et représentent chacun une portion du ciel (une étoile ou un groupe d'étoiles) pour chaque heure de la nuit. les horloges stellaires détaillent les levers héliaques des décans pour chaque heure de la nuit et pour chaque décade de l'année, ainsi que les fêtes associées et constituent en quelque sorte une uploads/Histoire/ astronomie-dans-l-x27-egypte-antique.pdf

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  • Publié le Sep 21, 2021
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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