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i»?^ï ,<»'< / l V C '-* '- - ~J HISTOIRE DU BRÉVIAIRE TOME I EDITION ALLEMANDE APPROBATION DE L'ARCHEVÊQUE DE FRIBOURG ET DE L'ARGHIABBÉ DE BEURON TRADUCTION FRANÇAISE Nihil obstat. f Fr. Ferdinandus GABROL, Abbas s. Michaelis. Farnbui-g, 8 Sept. 1904. ^ <£ JÙUilisdn. P HISTOIRE DU BRÉVIAIRE Dom Suitbert BÀUMER BÉNÉDICTIN DE L'ABBAYE DE BEUEOX Tradaetioa française mise au couraat des derniers travaux sur la question PAR Dom Réginald BIRON BÉNÉDICTIN DE L'aBBAYE DE FARNBORODGH TOME PREMIER PARIS LETOUZEY ET ANÉ, ÉDITEURS 76 BIS, RUE DES SAINTS-PÈRES, 76 BIS 1905 Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/histoiredubrv01bu AVANT-PROPOS Voici bientôt dix ans qu'a paru YHistoire du Bréviaire du regretté dom Baumer'. Les critiques nombreux qui s'en sont occupés tant en Allemagne qu'en France, en Italie, en xVutriche et en Angleterre, lui ont été singulièrement bienveillants, tout en faisant certaines réserves de détail, qui ne sauraient en rien amoindrir la valeur d'une œuvre d'aussi longue haleine et de telles proportions. Sans doute on pouvait il y a dix ans , puisqu'on le peut encore aujourd'hui, juger un tel travail forcément préma- turé. Il y a toujours, dans un champ aussi vaste, bien des questions à élucider, bien des problèmes à résoudre, qui ne sauraient l'être aussi longtemps que n'auront pas été publiés une foule de monuments encore enfouis dans la poussière des grandes et des petites bibliothèques de l'Eu- rope, et dont on ne peut raisonnablement exiger la connais- sance complète d'un savant réduit à ses propres ressources. L'auteur s'est lui-même rendu compte qu'il lui était im- possible de vider toutes les questions soulevées, et il a regretté à maintes reprises que les matériaux n'eussent pas été jusqu'ici suffisamment recueillis et étudiés pour lui permettre d'écrire une histoire définitive du Bréviaire romain. 1 Geschichte des Breviers, Freiburg-im-Breisgau, B. Herder, 1895. VI AVANT -l'ROPOS Faut-il dire qu'il y a eu de sa part témérité à tenter une œuvre de généralisation dans l'état actuel de la science liturg-ique? Ceux-là seuls lui adresseront un pareil reproche, qui emploient leur vie à rêver sur toutes choses d'une œuvre idéale, dont doivent seuls profiter les gens des siècles fu- turs. Il est mieux de prendre ce livre tel qu il nous est offert et de témoigner notre reconnaissance à l'auteur, un des rares liturgistes de ce temps, pour ne pas dire le seul, qui par sa préparation, son immense érudition et son sens his- torique très exercé, était en mesure de l'écrire. Sachons-lui gré de nous faire participer aux richesses qu'il avait, depuis de longues années , accumulées dans ses cartons et qui étaient le fruit de multiples recherches personnelles dans les ouvrages édités en toutes langues, surtout dans les documents manuscrits dispersés dans tous les pays d'Eu- rope et par suite peu abordables au commun des lecteurs. On ne saurait disconvenir de l'utilité très grande du tra- vail si solide et si documenté de dom Baumer. En dépit des critiques qu'il serait possible de formuler, il sera de longtemps difficile de le remplacer. Si l'ouvrage du même titre de MG'' Batiffol, aujourd'hui recteur de l'Institut catholique de Toulouse, paru en 1893, s'est révélé par des qualités toutes françaises, en particulier par sa concision, son élégance et sa clarté, VHistoire du Bréviaire du béné- dictin a de son côté des qualités tout allemandes que ne possède pas, à dessein ou non, son émule français : l'am- pleur , l'abondance des références aux autorités les plus compétentes , la multiplicité des détails. Nous le répétons après d'autres, cet immense répertoire peut rendre les plus grands services , il complète dans une très large mesure et... contredit parfois le rapide et attachant résumé de M-Jr Batiffol. AVANT- PROPOS VII Il va sans dire que ce trésor d'informations et de ren- seignements est aussi une riche mine d'édification, en par- ticulier pour tous ceux qui par leur vocation sont chargés de réciter, au nom de la Communauté chrétienne, l'office quotidien de l'Église. Nul doute que ceux qui liront l'His- toire du Bréviaire n'éprouvent pour la prière officielle de la sainte Eglise des sentiments d'admiration plus enthou- siastes et plus convaincus, parce qu'ils seront plus motivés. Plusieurs, se portant garants de l'accueil qui lui serait fait en France , ont désiré avec instance que cette tra- duction française, faite en partie autrefois pour notre usage personnel, fût complétée et puhliée. Nous avons fini par nous laisser convaincre, et c'est ainsi que nous donnons au- jourd'hui au public notre manuscrit achevé et retouché de notre mieux. On dira sans doute, comme on dit toujours : Pourquoi recourir à l'Allemagne et ne pas traiter à nouveau en fran- çais l'histoire du Bréviaire ? Nous répondrons : Même à supposer que le traducteur eût les capacités et les connais- sances requises, il nous semble que l'œuvre de dom Bau- mer est si complète et si sérieuse qu'il n'est guère possible de la refaire pour le moment sans tomber presque inévi- tablement dans la contrefaçon. Ce qu'on pouvait faire et ce que nous avons tenté, c'est de mettre dans la traduction un peu plus d'ordre, de clarté que dans l'original. Pour cela, nous avons rejeté en notes, à la fin des chapitres ou au bas des pages, certaines remarques qui encombraient le texte et établi des divisions qui, nous semble-t-il, introduisent un peu d'air dans l'original plutôt touffu. A la décharge de l'auteur, nous devons dire qu'il n'a pas eu le temps de mettre la dernière main à son ouvrage, ni d'en diriger l'impression. Quelques passages, qui peuvent être considérés comme des excursus, ont été imprimés en VIII AVANT- PROPOS petits caractères. Dans la traduction, parfois nous avons allégé la phrase un peu lourde ; parfois , mais rarement, supprimé des mots ou des phrases inutiles. Pour mettre le livre au courant, nous avons ajouté d'assez nombreuses notes, qui portent le plus souvent sur la littérature du sujet, et donné en appendice le texte entier du décret pontifical du 7 décembre 1897, apportant certaines modifications aux rubriques générales et spéciales du Bréviaire. Enfin la table de l'édition allemande comprenait seulement huit pages. Elle avait paru insuffisante. Nous en avons dressé une aussi complète que possible. Après ces retouches, nous espérons que l'ouvrage sera bien accueilli par le public français. Le Traducteur. PRÉFACE DE L'AUTEUR Il y a quelque temps, une personne autorisée exprimait le désir de voir écrire une Histoire de la prière des peuples civilisés; ce serait, disait -on, une des œuvres historiques les plus nobles et les plus élevées. L'auteur du présent travail se sentait incapable de prendre l'essor vers ces hautes régions. Il s'est modestement contenté d'exposer, au moyen des documents, l'Histoire du Bréviaire catholique. L'Eglise catholique est, sur la terre, la plus grande et la plus parfaite des sociétés; l'histoire de sa prière officielle serait donc une contribution assez considérable à l'histoire de la prière en général. Le seul travail un peu étendu sur l'histoire du Bré- viaire , dans les temps modernes du moins , est VHistoire du Bréviaire romain, de l'abbé Batiffol^ Elle possède le mérite de donner une idée claire de l'évolution du Bré- viaire à l'aide des découvertes les plus récentes ; elle con- tient de plus des matériaux et des points de vue tout à fait nouveaux. Le motif pour lequel je n'hésite pas à publier le résultat de mes recherches est le suivant : j'estime qu'il ne peut être qu'avantageux, que ce vaste et difficile sujet soit traité par des auteurs différents ; en beaucoup de points * Pierre Batiffol, Histoire du Bréviaire romain, Paris, 1893; 2^ édit., 1894. [Une traduction anglaise a paru en 1898; elle est due à M. A. M. Y. Bav- lay.] Brév., t. I. * X PREFACE DE L'AUTEUR je me sépare de M. BatllFol; c'est pourquoi j'ai cru, dans mon ouvrage, devoir appuyer plus solidement ma manière de voir. Je crois avoir évité, dans la mesure du possible, un dé- faut qu'on peut remarquer dans la plupart des exposés de l'histoire de la liturgie ; beaucoup d'auteurs , en effet , con- cluent des usages locaux et des dispositions particulières à la pratique de l'Eglise universelle. Je ne me suis permis cette induction que lorsque les prémisses et un examen impartial des faits historiques m'y autorisaient ou m'y obligeaient. Du reste, dans un ouvrage comme celui-ci, il est inévitable qu'il se soit glissé des erreurs et des incor- rections : omission de plusieurs sources, défaut d'élabora- tion ^des matériaux, emploi insuffisant ou trop large de manuscrits ou de décrets ecclésiastiques, etc., etc. Ces incorrections et ces défauts se font plus vivement sentir, lorsque des circonstances extérieures défavorables arrêtent le développement du travail et ne lui permettent pas d'ar- river à complète maturité. J'espère cependant, grâce à ce livre, qui fut pendant de longues années le sujet de mes recherches et de mes travaux , avoir esquissé les lignes principales d'une histoire de l'Office romain, conformément aux faits historiques. Depuis 1885 environ, j'ai fait paraître dans différentes revues une série uploads/Histoire/ baeumer-histoire-du-breviaire-1905-volume-1.pdf

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  • Publié le Jan 21, 2022
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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