Casillas Ricardo Méthodologie L3 Philosophie, Logique. Paris 1 Panthéon-Sorbonn
Casillas Ricardo Méthodologie L3 Philosophie, Logique. Paris 1 Panthéon-Sorbonne. (non-francophone) Dissertation : Vivre l'instant présent. La question à propos comment vivre l'instant présent ou bien le sens même de la question présuposse qu'on a déjà une certaine conception du temps. Mais de quel temps parlons-nous ici ? Quel temps peut-on vivre, habiter ? Le temps linéaire et physique est ici supposé ; le temps absolu composé par un passé qui n'existe plus, un futur qui n'est pas encore et un présent que l'on habite nécessairement. La réponse semble évidente et simple : on vit l'instant présent, on n'a aucune autre altérnative ; néanmoins pourquoi se soucier avec une telle question alors ? La question soucite un véritable problématique chez l'homme. On vit que le présent mais on est tout le temps persécutés par nos réussites et nos échecs dans le passé et par l'angoisse d'un futur indétérminé et inconnu. Le passé détérmine comment est constitué notre présent et on agit en accord à nos actions passés soit par l'habitude soit par nos régrets et bienfaits . De la même manière notre futur détermine le présent en tant qu'on est conscients que le présent produise et modèle la manière d'être du futur. Est-ce qu'on vit simplement dans le présent ou est-ce que c'est dans le passé et le futur que l'on vit que le présent n'est que la manière dont on accède à ces deux dimensions du temps ? La problématique de cette apparente antinomie est double : le temps linéaire et physique tel que l'on a supposé ne peut pas être vécu , et au même temps il faut savoir ce qu'est vivre par rapport à unc certaine temporalité pour répondre à la question peut-on vivre l'instant présent et en quoi consiste cet instant et cette vie dans l'instant ? La question sur ce qu'est l'instant demande d'abord un étude sur ce qu'est vivre le temps pour ainsi montrer que ce n'est pas le temps que l'on vit mais une chose d'autre : l'éternité. Ainsi, le instant présent propre à la dimension éternelle, conjonction de tous les temps passés, présents et futurs, est la seule manière dont l'homme doit vivre. Vivre l'instant présent devient ainsi une question éthique, une manière de vivre qui se fait à partir de l'appropiation du soi dans l'éternel. La question sera traité dans trois moment, le premier porte sur la malheur du vivre dans le présent : le passé et le futur. Comment la conception du temps linéaire nous fait sortir de l'expérience de l'instant ? Ensuite, comment faut-il traiter l'instant et le présent pour y habiter, pour le vivre. Finalement on se demande qu'elle est l'éthique de l'instant, comment faut-il être l'instant pour vivre pleinement ? Plusieurs notions liées au temps frappent l'esprit humain comme des problèmes philosophiques : l'immortalité, l'infini, l'éternel. On s'intéresse ici au rapport humain entre le temps et l'expérience humaine du temps. Heidegger avait signalé que la condition de l'homme est le fait d'être indisociable du monde et donc du temps. L'homme est dans le temps mais comment dépasser la question du simple être dans le temps pour habiter le temps, plus précisement le présent ? La question « vivre l'instant présent », comme l'on a dit dans l'introduction, semble soit évident soit extrêmement troublante. Laissons de coté l'évident et analysons l'homme dans son expérience du temps physique et tridimensionel : le présent, le passé et le futur. « Vivre l'instant présent » soucite un problème philosophique parce que on est sensés de vivre le présent mais souvent dans la vie ordinaire l'homme est poussé conscient ou inconsciemment à « vivre » dans le passé ou dans le futur. Qu'est-ce que le temps et pourquoi l'homme pourrait mèner sa vie dans le passé ou le futur ? Augustin comprend le temps en tant que temps mesuré : présent, passé et futur. Cette mésure faite dans l'âme humaine est produite par des « impressionns » qui deviennent les constituants de la mémoire. Ainsi le passé est quelque chose qui n'est plus et le futur quelque chose qui n'est pas encore, Augustin les identifie dans la mémoire (passé) et l'attente (futur). Donc, tout ce qui reste du véritable temps est l'instant présent; le passé et le futur ne sont concevables que dans l'esprit humain et pourtant c'est dans la mémoire et l'attente que l'homme quitte le présent. Ce n'est pas difficile à voir que l'homme est souvent conditionné par son passé et son futur. Dans le passé, la mémoire des échecs ou des réussites et l'habitude comprise comme la répétition incéssante du passé dans le présent, nous empêchent de vivre pleiment dans le présent. Notre esprit est poussé par lui même à rester dans l'angoise causé par ce qui n'est plus et cela produit un présent qui n'est plus présent mais une répétition perpétuelle du passé. Il en va de même pour le futur, l'angoisse pour ce qui n'est pas encore ocassione de quitter le présent pour ainsi « se placer » sur un plan inexistant du temps. Donc, en étant prisionnier du passé ou du futur, l'homme laisse de vivre dans le présent pour vivre dans un état commun aux temps temportalités : l'angoisse. Mais l'angoisse est-elle un état existentiel nécessaire à l'homme ? Pourquoi l'on décide de vivre ainsi ? En s'appuyant sur Augustin, on affirme que l'homme se soucie dans son passé et son futur parce qu'on a pas une véritable compréhension du temps qu'il faut vivre. Le passé et le futur font partie des proyections psychologiques dans l'esprit humain et ce qui reste est le présent, plus propremment dit l'instant. Comment faut-il comprehendre cet instant du présent pour le vivre sans l'échapper ? A quoi rassemble donc le temps qu'il faut vivre pour jamais quitter le vécu de l'instant présent? Parce que le passé et le futur sont réductibles à des états psychologiques et tout ce qui nous reste est l'instant dans le présent il est immédiat, comme au début, qu'il faut vivre l'instant; mais comment faut-il le compréhendre? Pour le vivre, il faut compréhendre l'instant présent pas sous la forme du temps mais sous la forme de l'éternité. Borges considère que l'éternité est « une esphère de dimension analogue à laquelle les téologiens définissent comme la simultanée et lucide possesion de tous les instants dans le temps », l'éternité est la conjonction de tous les instants, c'est l'instant le plus présent. Plotin, inspiré de Platon, conçoit l’éternité comme partie de l’Essence intelligence, il décrit que au moment de la conception du temps il y a un modèle original d’éternité dit come un « être vivant éternel ». Il faut vivre dans l'éternel; l'instant présent ne se conforme pas au temps mais à l'éternité. Si l'on conçoit l'instant comme quelque chose appartenant à l'éternité on est capables d'y vivre parce que l'éternel contient tous les instants, il n'existe passé, ni futur ni présent pour nous empecher de vivre pleinement. Qu’est-ce qu’il y implique pour l’homme une vie dans l’éternité ? On peut donner deux réponses tentatives et apparemment contradictoires entre eux : l’homme est condamné a vivre le présent perpétuellement en répétition ou l’homme est toujours dans l’attente de la nouveauté. On peut réduire ces deux perspectives aux sentiments, ceux de l’espoir et le désespoir. « Il faut que chaque douleur et chaque joie, chaque pensée et chaque soupir, tout l’infiniment grand et l’infiniment petit de ta vie reviennent pour toi, et tout cela dans la même suite et le même ordre (…) l’éternel sablier de l’existence sera retourné toujours à nouveau». Nietzsche comprend que l’homme forme parte de l’éternité à partir du principe mathématique où si tous les événements sont de nombre fini, ils doivent se répéter dans l’éternité une infinité des fois1. Dans ce premier cas on introduit le concept de l’éternel retour chez Nietzsche. Dans Le gai savoir, Nietzsche nous raconte que dans la nuit, un démon s’apparaître et nous montre l’inévitable nature du monde : celle de l’éternité. L’homme est condamné à répéter tout joie et souffrance jusqu’à l’éternité dans un cycle infinie. Il y a un instante de pur présent, toutes les dimensions du temps coïncident dans le même évent : l’éternité. Pour Nietzsche, cette conception de l’éternité contient l’implication d’un attitude morale, passionné et fondamentale dans la vie de l’homme. « Ou alors combien il te faudrait aimer la vie, que tu t’aimes toi-même pour ne plus désirer autre chose que cette suprême et éternelle confirmation! ». Il faut aimer la vie, s’accrocher à la vie ; la vie comprise comme la totale expérience qu’on a de l’éternité. Cette éternité avec toutes leurs impressions et sentiments produites dans notre esprit qu’habite l’éternité vivante, parce que si on a conçu l’éternité platoniquement comme un « modèle vivant ». On est obligés à vivre de manière passionnée pour endormir les soucis produits par les impressions de l’éternité ; celles que mentionne Borges tout au long de son essai sur l’éternité. Donc pour Nietzsche vivre l'instant compris comme éternité est vivre avec tant de passion uploads/Histoire/ diss-meth.pdf
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- Publié le Jui 20, 2021
- Catégorie History / Histoire
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