Chapitre III pollution atmosphérique Chapitre III : POLLUTION ATMOSPHERIQUE I-I
Chapitre III pollution atmosphérique Chapitre III : POLLUTION ATMOSPHERIQUE I-INTRODUCTION La pollution d'origine humaine peut avoir un impact très important sur la santé et dans la biosphère comme en témoigne l'exposition aux polluants et le réchauffement climatique qui transforme le climat de la Terre et son écosystème, en entraînant l'apparition de maladies inconnues jusqu'alors dans certaines zones géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent s'adapter à leur nouvel environnement biophysique. C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'une prise de conscience des répercussions des activités humaines sur l'environnement voit le jour, parallèlement à la naissance de l'écologisme et de l'écologie. Les préoccupations environnementales conduisent les gouvernements à prendre des mesures pour limiter l'empreinte écologique des populations humaines et pour contrer des activités humaines contaminants. Chapitre III pollution atmosphérique II- POLLUTION ATMOSPHERIQUE Provoquée par le rejet intempestif de substances diverses dans l'atmosphère, la pollution atmosphérique constitue sans aucun doute la plus évidente des dégradations de l'environnement. La pollution de l'air est la résultante de multiples facteurs qui caractérisent la civilisation contemporaine : croissance de la consommation d'énergie, développement des industries extractives, métallurgiques et chimiques, de la circulation routière et aérienne, de l'incinération des ordures ménagères, des déchets industriels, des épandages de pesticides en agriculture, etc. C'est au XIXe siècle que de nouvelles formes de pollution se sont développées de façon massive et récurrente dans les villes de la Révolution industrielle, celle-ci étant due à l'utilisation croissante du charbon. Ce phénomène était d'autant plus grave qu'une grande partie de l'habitat ouvrier se trouvait alors à proximité immédiate des lieux de production. Si la qualité de l'air des villes et des habitations contemporaines est souvent décriée, l'air intérieur de nombreux logements des siècles passés était également vicié par des foyers défaillants et nocifs pour la santé des résidents. La pollution de l'air n'est ainsi pas un phénomène récent mais s'inscrit au contraire sur l'échelle multiséculaire de l'histoire de l'homme et de ses activités. Seule la sensibilité à cette problématique a réellement évolué au fil du temps, devenant aujourd'hui un enjeu de santé publique fortement médiatisé. Chapitre III pollution atmosphérique III- LES CAUSES DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE La pollution de l’air (ou « pollution atmosphérique ») est un type de pollution caractérisé par une altération des niveaux de qualité et de pureté de l’air. Cette dégradation est généralement causée par un ou plusieurs éléments (particules, substances, matières…) dont les degrés de concentration et les durées de présence sont suffisants pour produire un effet toxique et/ou écotoxique. La pollution de l'air, provoquée par des polluants dits atmosphériques est plus délicate à réglementer efficacement dans un cadre local ou national que beaucoup d'autres formes de pollutions (de même pour les pollutions marines). Des conventions mondiales concernent les polluants destructeurs de la couche d'ozone ou les gaz à effet de serre, tous capables de modifier le fonctionnement planétaire du monde vivant. Plusieurs éléments sont considérés comme des polluants de l’air parce qu’ils n’existent pas naturellement dans l’air ou pas à une telle concentration, et qu’ils sont nocifs pour la santé des êtres vivants. Ce sont des gaz, souvent invisibles, comme le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et de soufre (SO2) ou encore l’ozone (O3). Il y a aussi des particules solides, plus ou moins fines. Elles donnent leur consistance et leur couleur aux fumées. Ces poussières sont d’origines minérales, métalliques ou organiques. La présence d’eau sous forme de vapeur ou de microgouttelettes en suspension donnant une fumée blanche n’est pas considérée comme polluante. Ainsi la pollution de l’air intègre la pollution biologique induite par des taux anormaux ou anormalement allergènes de microbes, virus, pollens ou de spores fongiques. Les effets allergènes (rhinite, conjonctivite, asthme) de ces particules biologiques sont en augmentation, et ils semblent souvent exacerbés par les polluants urbains. La pollution atmosphérique résulte principalement des gaz et particules rejetés dans l’air par les véhicules à moteur, les installations de chauffage, les centrales thermiques et les installations industrielles : dioxydes de carbone, de soufre et d’azote, poussières, particules radioactives, produits chimiques (dont certains engrais et pesticides), etc. Chapitre III pollution atmosphérique IV- LES SOURCES DE POLLUTION ATMOSPHERIQUE IV-1- Les sources naturelles Eruption volcanique Pollen Foudres avec production de NOx Micro-organismes photosynthétiques produisent du sulfure d’hydrogènes Zones humides, produisent du méthane (CH4) L’érosion introduit des particules atmosphériques Les plantes émettent des hydrocarbures (isoprène, terpène, pinène) qui interviennent dans formation ozone IV-2- Les sources anthropiques Réparties en 5 secteurs d’activités : Le transport ; essentiellement le trafic routier La production d’énergie L’industrie, dont l’incinération des déchets Le résidentiel tertiaire (chauffage) Agriculture La pollution due aux activités humaines se décompose principalement en : rejets de l'industrie : les industries de la chimie et de la pétrochimie notamment rejettent dans l'air de nombreux types de produits, résidus de processus de transformation ; rejets liés à l'incinération et la dégradation naturelle ou contrôlée (compostage, fermentation...) des ordures ou d'autres produits ; rejets liés à la production d'énergie (électricité, chauffage...), généralement par combustion de produits pétroliers ; rejets liés aux activités agricoles et d'élevage ; la pollution par les transports : elle est diffuse et difficile à contrôler. Chapitre III pollution atmosphérique dans les espaces clos, l’utilisation de produits d’entretien, les colles de moquette, certains meubles en agglomérés, les activités domestiques comme le bricolage… dégagent aussi des polluants. Les odeurs : Les odeurs constituent plus un gène qu’un réel danger, car elles sont perceptibles bien En dessous des seuils de toxicité admissible. Forte sensibilité au sulfure d’hydrogène. La Pollution sonore : le bruit : c’est un phénomène acoustique produisant une sensation considérée comme désagréable ou gênante Le son : est une variation acoustique capable d’éveiller une sensation auditive. Tout son est dû à une variation de la pression régnant dans l’atmosphère engendrée par une source sonore. Cette variation de pression est appelée pression acoustique p. La pollution globale : Les CFC : Ceux sont des composes carbones artificiels dans lesquels les atomes hydrogènes ont été remplacés par des atomes de chlorure et / ou de fluor (CFC) ou par des atomes de brome et/ ou de fluor (halon). Atmosphère climat : effet de serre Le rayonnement solaire : essentiellement visible est réfléchi à 30% par l’atmosphère et le sol. 20% de ce rayonnement solaire est absorbe par l’ozone et la vapeur d’eau. 50% restant est absorbe par la surface terre puis réémis sous forme de rayonnement Infrarouge. V- L’EFFET DE SERRE V-1- Définition L’effet de serre est un phénomène indispensable à la vie, la terre reçoit toute son énergie du soleil. Seule une partie de cette énergie est absorbée par la terre et l’atmosphère; le reste étant renvoyé vers l’espace. Avec cette énergie la terre s’échauffe et ce grâce aux gaz à effet de serre présent dans l’atmosphère, qui empêchent les rayonnements infrarouges d’être renvoyés de la terre vers l’espace. Sans lui, la température de notre planète serait alors de -18°C, contre une moyenne actuelle de 15°C. Chapitre III pollution atmosphérique V-2- Mécanisme de l’effet de serre La transparence de l'atmosphère permet au rayonnement solaire d'atteindre le sol. L'énergie ainsi apportée s'y transforme en chaleur. Comme tout corps chaud, la surface de la terre rayonne sa chaleur. Mais les GES et les nuages sont opaques aux rayons infrarouges émis par la Terre. En absorbant ces rayonnements, ils emprisonnent l'énergie thermique près de la surface du globe, où elle réchauffe l'atmosphère basse. V-3- Gaz à effet de serre (GES) Ce sont des gaz qui absorbent partiellement le rayonnement infrarouge émis par la surface de la terre, en le réémettant en partie vers l’espace et en partie vers la terre, ce qui augmente la température au sol. Plus d’une quarantaine de gaz à effet de serre ont été recensés par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC). Parmi les principaux figurent la vapeur d'eau (H2O), le méthane (CH4) et le dioxyde de carbone (CO2). Méthane : Le constituant principal du gaz naturel, combustible d'origine fossile. Il est libéré dans l'atmosphère quand la matière organique se décompose dans des environnements avec de faibles niveaux d'oxygène. Il contribue fortement à l'effet de serre tandis que sa durée de vie dans l'atmosphère est de l'ordre de la décennie. Monoxyde de carbone : Généré par la combustion des combustibles fossiles (charbon, pétrole et ses dérivés, gaz) par certains procédés industriels, la déforestation. Les secteurs émetteurs sont les transports, le bâtiment et la consommation des ménages, la production d’énergie et l’industrie. Il a été observé au cours du XXe siècle un fort accroissement de la concentration des GES dans l’atmosphère. La concentration actuelle de CO2 n’a jamais encore été atteinte au cours des 420 000 dernières années, et probablement pas non plus au cours des 20 millions d’années précédentes. Le taux d’augmentation actuel est sans précédent depuis au moins 20 000 ans. La concentration atmosphérique de méthane s’est accrue, quant à elle, de 151% uploads/Industriel/ chap-3 1 .pdf
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- Publié le Fev 24, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
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