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2 Gérer une instance Oracle 3-2 Démarrage d’un instance Oracle • Démarrer une i

2 Gérer une instance Oracle 3-2 Démarrage d’un instance Oracle • Démarrer une instance oracle consiste à - Allouer la mémoire SGA - lancer les processus en arrière plan • Pour démarrer une instance, on a besoin du fichier de paramètres • La commande « STARTUP » permet de démarrer une instance • L’exécution de la commande « STARTUP » nécessite le privilège SYSDBA ou SYSOPER Syntax: Sqlplus /nolog Sql>CONNECT sys/password [AS NORMAL|SYSDBA|SYSOPER] Sql>STARTUP [pfile=‘chemin+nom paramter file’] [Nomount|Mount|open] 3-3 Se connecter à quel serveur BD ? La commande « connect » de SQLPlus permet de connecter un utilisateur oracle au serveur de Base de données oracle qui est définit par la variable « ORACLE_SID » La variable « ORACLE_SID » peut être définie, dans l’ordre, au niveau: 1- Du terminal DOS ou UNIX utilisé pour lancer l’utilitaire SQLPlus 2- Des Variables d’environnement 3- La regestrie Windows Syntax: Sqlplus /nolog Sql>CONNECT sys/password [AS NORMAL|SYSDBA|SYSOPER] Fichier de paramètres Exemple de démarrage CONNECT / AS SYSDBA STARTUP Instance Oracle Mémoire SGA Tampon de journali- sation Zone de mémoire partagée Cache du dictionnaire de données Cache "library" DBW0 SMON PMON CKPT LGWR Autres Cache de tampons de la base de données Zone de mémoire Java Zone de mémoire LARGE POOL Caractéristique du Fichier de paramètres d'initialisation • Les paramètres indiqués dans le fichier sont propres à l'instance en cours de démarrage • Le fichier de paramètre n’est lu qu’en moment du démarrage • On est pas obligé de définir tous les paramètres : – Paramètre Explicite – Le fichier contient une entrée. – Paramètre Implicite – Le fichier ne contient aucune entrée, mais prend en compte les valeurs Oracle par défaut. • Il y’a deux types de fichier de paramètres : – Fichier de paramètres statique, PFILE – Fichier de paramètres persistant, SPFILE • Son répertoire par défaut est : <ORACLE_HOME>/dbs sous unix <ORACLE_HOME>\database sous Windows Où <ORACLE_HOME> est le répertoire d’installation Fichier PFILE • Il s'agit d'un fichier texte • Il peut être modifié à l'aide d'un simple éditeur texte • Toute modification est apportée manuellement sur le fichier • Son nom par défaut est : initSID.ora (où SID est le nom de l’instance) • Les modifications sont effectives au démarrage suivant • Il ne peut être ouvert que lors du démarrage de l'instance Une fois que l’instance démarrée, elle n’a plus accès au fichier de paramètres PFILE ni en lecture ni en écriture Exemple de fichier PFILE # Initialization Parameter File: initdba01.ora db_name = dba01 instance_name = dba01 control_files = ( home/dba01/ORADATA/u01/control01dba01.ctl, home/dba01/ORADATA/u02/control01dba02.ctl) db_block_size = 4096 db_cache_size = 4M shared_pool_size = 50000000 java_pool_size = 50000000 max_dump_file_size = 10240 background_dump_dest = /home/dba01/ADMIN/BDUMP user_dump_dest = /home/dba01/ADMIN/UDUMP core_dump_dest = /home/dba01/ADMIN/CDUMP undo_management = AUTO undo_tablespace = UNDOTBS . . . Fichier SPFILE • Son nom par défaut est spfileSID.ora • Il s'agit d'un fichier binaire. • Sa mise à jour est effectuée par le serveur Oracle à l’aide d’une commande SQL ( Alter system set nom_parametre=valeur scope=spfile) • Il réside toujours côté serveur. • Il permet de rendre les modifications persistantes après l'arrêt et le redémarrage. (car les modifications en ligne, sur mémoire SGA, sont aussi effectuées sur le fichier de paramètre SPFILE, puisque le fichier reste accessible par l’instance même après le démarrage ) • Il peut bénéficier de la prise en charge d'Oracle Recovery Manager pour effectuer des sauvegardes du fichier de paramètres d'initialisation. Créer un fichier SPFILE • Créez ce type de fichier à partir d'un fichier PFILE. où : – SPFILE-NAME correspond au fichier SPFILE à créer, – PFILE-NAME correspond au fichier PFILE qui sert de base à la création du fichier SPFILE. • Il peut être exécuté avant ou après le démarrage de l'instance. CREATE SPFILE = ‘$ORACLE_HOME/dbs/spfileDBA01.ora’ FROM PFILE = ‘$ORACLE_HOME/dbs/initDBA01.ora’; Exemple de fichier SPFILE *.background_dump_dest=‘/home/dba01/ADMIN/BDUMP’ *.compatible='9.0.0' *.control_files='/home/dba01/ORADATA/u01/ctrl01.ctl’ *.core_dump_dest=‘/home/dba01/ADMIN/CDUMP’ *.db_block_size=4096 *.db_name='dba01‘ *.db_domain=‘world’ *.global_names=TRUE *.instance_name='dba01' *.remote_login_passwordfile='exclusive‘ *.java_pool_size=50000000’ *.shared_pool_size=50000000 *.undo_management='AUTO' *.undo_tablespace='UNDOTBS' . . . Où: *. : indique que cette valeur est pour toutes les instances qui gèrent la BD Fonctionnement de la commande STARTUP • Si on a pas indiqué le fichier de paramètre à la commande « startup », oracle utilisera le fichier de paramètre indiqué dans le répertoire par défaut selon l’ordre des priorités : – spfileSID.ora (En priorité s’il existe) – initSID.ora (s’il existe) ET (SPFILE n’existe pas) • Si on indique un PFILE dans la commande, il sera utilisé • On NE PEUT PAS indiquer un SPFILE dans la commande STARTUP!! pour le faire on doit passer par un PFILE intermédiaire, qui indique le nom du SPFILE par le paramètre : STARTUP PFILE=$ORACLE_HOME/dbs/initDBA1.ora SPFILE=/database/startup/spfileDBA1.ora Consulter la valeur d’un paramètre Après le démarrage de l’instance on peut consulter la valeur d’un paramètre de l’instance par : SELECT name,value FROM V$parameter WHERE name=‘nom du paramètre’; Ou Show parameter nom du paramètre Exemple: -- Quel est le type du fichier de paramètre utilisé dans l’instance SELECT name,value FROM V$parameter WHERE name=‘spfile’; Ou Show parameter spfile -- Si valeur NULL (c.à.d: non accessible par l’instance)  donc c’est PFILE -- Si valeur not null (accessible par l’instance)  indique le chemin et nom du SPFILE 3-13 Modifier des les valeurs des paramètres Il y’a deux types de paramètres: • Dynamique : (Modifiable dirrectement par une commande SQL, sans Re-démarrer l’instance) • Statique: (Necessiste le redémarrage de l’instance, sans démarrer l’instance) Pour modifier la valeur du paramètre statique, il faut: 1- Modifier sa valeur dans le fichier de paramètre 2- Arreter l’instance 3- Démarrer l’instance  Pour modifier la valeur d’un paramètre dans le fichier de paramtres: - Si le fichier est de type PFILE (Editer et modifier le fichier texte) - Si le fichier est de type SPFILE il faut passer par la commande : ALTER SYSTEM SET undo_tablespace = 'UNDO2'; ALTER SYSTEM SET undo_tablespace='UNDO2‘ SCOPE=SPFILE; Où : [scope=memory|spfile|both]: indique où le changement va s’effectuer (que dans la mémoire, que dans spfile ou dans les deux) Les modes de démarrage d’une base de données en mode NOMOUNT OPEN MOUNT NOMOUNT SHUTDOWN Lecture du fichier paramètres Instance démarrée: -Allocation SGA -Lancement processus de l’instance La BD n’est pas encore accessible Permet l’accès au info instance Permet de créer la BD STARTUP SHUTDOWN Démarrer une base de données en mode MOUNT OPEN MOUNT NOMOUNT SHUTDOWN Ouverture et lecture du Fichier de contrôle: -Chemin du fichier contrôle est indiqué dans le paramètre CONTROL_FILES de l’instance - Permet des operations de maintenance physique - BD non encore accessible Instance démarrée STARTUP SHUTDOWN Démarrer une base de données en mode OPEN OPEN MOUNT NOMOUNT SHUTDOWN Ouverture de Tous les fichiers de BD - Datafiles et Redolog -La liste de ces fichiers est indiqué dans le fichier de contrôle La BD est accessible par les users Permet toutes les opérations LMD, LDD, ou LCD sur la BD Fichier de contrôle ouvert pour cette instance Instance démarrée STARTUP SHUTDOWN Commande ALTER DATABASE • Remplacez le statut NOMOUNT de la base de données par le statut MOUNT : • Ouvrez la base de données en lecture seule : ALTER DATABASE MOUNT; ALTER DATABASE OPEN READ ONLY; Ouvrir une base de données en mode lecture seule • Ouvrir une base de données en mode lecture seule • Une base de données en lecture seule permet : – d'exécuter des interrogations, – d'exécuter des tris sur disque à l'aide de tablespaces gérés localement, – de mettre des fichiers de données hors ligne et en ligne, mais pas des tablespaces, – de récupérer des fichiers de données et des tablespaces hors ligne. STARTUP MOUNT ALTER DATABASE OPEN READ ONLY; Arrêter la base de données Mode d'arrêt : • A = ABORT • I = IMMEDIATE • T = TRANSACTIONAL • N = NORMAL A Non Non Non Non T Non Non Oui Oui I Non Non Non Oui Mode d'arrêt Permet de nouvelles connexions Attend la fin des sessions en cours Attend la fin des transactions en cours Applique un point de reprise et ferme les fichiers N Non Oui Oui Oui Options d'arrêt Phase d'arrêt : • Le cache de tampons de la base de données est écrit dans les fichiers de données • Les modifications non validées sont annulées • Les ressources sont libérées Phase de redémarrage : • Aucune récupération d'instance Arrêt en mode Normal, Transactional ou Immediate Base de données cohérente (base "propre") Options d'arrêt Phase d'arrêt : • Les mémoires tampon modifiées ne sont pas écrites dans les fichiers de données • Les modifications non validées ne sont pas annulées Phase de redémarrage : • Les fichiers de journalisation permettent de réappliquer les modifications • Des segments d'annulation sont utilisés pour annuler les modifications non validées • Les ressources sont libérées Arrêt en mode Abort, échec d'instance ou démarrage forcé Base de données incohérente (base non "propre") Fichier d'alertes • Le fichier alertSID.log : – enregistre les commandes, – enregistre les résultats des principaux événements, – conserve quotidiennement des informations opérationnelles, – établit le diagnostic des erreurs de la base de données. • Chaque entrée est associée à un horodatage. • Il doit être géré par l'administrateur uploads/Industriel/ less02-gerer-instance.pdf