1 Étude Made in France, relocalisation industrielle, où en est-on depuis la cri
1 Étude Made in France, relocalisation industrielle, où en est-on depuis la crise sanitaire ? 2 Remerciements C’est rare d’avoir l’occasion de dire « merci » à ses propres équipes : Lionel Cuny, Guillaume Rotrou, Jonathan Bros bien évidemment, Perrine Fitte et Krystel Maquet pour leurs énergies, Ylhem Benhammouda pour son soutien et ses convictions, Agnes Peyroulx pour sa passion, Karine Sentenac et Catherine Michel pour leurs forces gourmandes, Lily Ferraro et Emma Tessier pour leurs encouragements. Au sein d’Opinion Way, je pourrais citer pour la qualité de nos échanges et la contradiction positive : Luc Balleroy, Stephane Lefebvre, Thierry Chalumeau, Coralie Guimbert, Yasmina Sehaqui et Meriadec Blégent. Je voudrais remercier nos clients qui ont l’envie, la passion de créer des produits, des marques ou de les distribuer pour satisfaire toujours plus et mieux des clients exigeants qui ont raison de l’être. Eric Bonnet, Directeur associé → Edito d’Eric Bonnet, Directeur associé 4 → Introduction 6 → Méthodologie de nos enquêtes 7 → Les enseignements clés à retenir (Infographie) 8 Partie 1 : Acheter français durant la crise, un acte de patriotisme 10 économique • Une consommation de produits français en augmentation lors 11 du premier confinement • Une tendance qui s’est confirmée au deuxième confinement 11 • L’environnement, une autre raison essentielle du consommer français 11 Partie 2 : Des consommateurs prêts à revoir leurs pratiques pour acheter 12 moins mais acheter plus cher des produits français • 7,60 euros de plus pour un tee-shirt made in France contre un tee-shirt 12 de fabrication chinoise • Une tendance à consommer français qui se confirme aussi sur les 13 marketplaces online • Des consommateurs en demande de clarté dans la jungle des labels 13 liés au Made in France Partie 3 : Quelle action pour les entreprises françaises ? 14 • Le Made in France, un avantage compétitif pour l’image de marque 14 de l’entreprise • Une démarche et une action de l’État jugée trop timide sur la 15 relocalisation industrielle • La relocalisation industrielle, une piste qu’il faut poursuivre d’explorer 16 • Des dirigeants fiers de la qualité de leur production et de l’engagement 16 de leurs salariés → Le pouvoir d’influence du Made in France : un mythe ou une réalité ? 17 Ylhem Benhammouda, Jonathan Bros → Notre accompagnement 18 → Notre étude dans la presse 19 3 Sommaire 4 « Agissons avec force mais retenons cela : le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant », cette phrase prononcée par le président Emmanuel Macron le 16 mars 2020 résonne encore dans ma tête et dans nos esprits. La crise vécue mettait en lumière notre dépendance à des produits de première nécessité ou à des produits dont on ne pensait pas avoir besoin rapidement. Lorsque « le mieux produire », « le mieux consommer », deviennent des enjeux majeurs dans le secteur de l’alimentaire et que les émotions, le plaisir, la communication autour des produits, de la gastronomie, de la distribution doivent traduire « la vraie vie », il convient de se poser sur le “Made in France”. Un concept clair ou un label facile à décoder ? La mention « Made in France » suppose que la dernière opération de production, par exemple, l’assemblage, soit réalisée sur le territoire français. Pour utiliser « Origine France Garantie », une entreprise doit prouver que deux critères cumulatifs sont respectés : • Moins de 50 % du prix de revient unitaire du produit est acquis en France, ce qui signifie qu’au moins la moitié de ce qui a été dépensé pour sa fabrication concerne le territoire français : matières premières, main-d’œuvre, locaux industriels etc. • Le second critère commande que le produit prenne ses « caractéristiques essentielles » en France, autrement dit que l’essentiel de ses transformations soient réalisées dans le pays. Autant vous dire que j’ai perdu tout le monde dès la lecture de ses 2 phrases. Si pendant des années, le flou profitait aux entreprises, ce n’est plus le cas aujourd’hui car la clarification devient un enjeu de sortie de crise économique. Dans l’alimentation, les certifications abondent avec les AOP et AOC (appellation d’origine protégée et contrôlée) : elles sont apposées lorsque toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu et dans une même aire géographique. Parmi les labels sectoriels les plus connus, « Le porc français » a été créé par les professionnels. Il permet d’attester que la viande est issue d’animaux élevés, abattus, découpés et transformés en France. Un exemple imité par les horticulteurs avec le label « Fleurs de France » en 2017. S’y ajoutent des labels régionaux (« Produit en Bretagne », « Saveurs en’Or » pour les Hauts-de-France), avec des cahiers des charges variables qui ne garantissent pas forcément la provenance des ingrédients, même si le produit est finalisé dans la région concernée. Est-ce en fait plus clair ? Édito Eric Bonnet, Directeur associé 5 Une clarification qui va prendre du temps ? Il est évident que si tout le monde se regarde (gouvernement, associations de consommateurs, fédérations professionnelles…) mais n’agit pas, le consommateur, lui, via les réseaux sociaux, fera son propre tri, à tort ou à raison, et au risque de briser un élan légitime. Chaque entreprise doit (donc ?) réfléchir à la bonne utilisation du drapeau français, à l’utilisation d’un label, voire en proposer un très clair, très signifiant. Un phénomène unique aux grandes villes ? Cette question, je l’ai souvent entendue … Les résultats de l’étude montrent que quelles que soient les régions de France, les revenus de 9 000 à 60 000 euros annuels se sentent concernés. Encore une étude avec des intentions, mais dans la vraie vie … ? Vous allez me dire « parole, parole, parole »… 2 français sur 3 déclarent qu’ils sont capables d’acheter à 8 € 10 un burger initialement à 5 € si on lui montre qu’il est composé à 100 % d’ingrédients français. Il en est de même pour un tee-shirt à 27,60 € initialement à 20 €. Simples intentions ? 69 % des entreprises interrogées voient une accélération de leur chiffre d’affaires liée au Made in France. Le Made in France des années 2020 est-il celui des années 2010 ? Entreprises et Consommateurs sont-ils en symbiose ? Nous observons un décalage. Le consommateur voit dans le Made In France, un outil de « patriotisme économique », et une arme de mise en avant du « local ». Et pas générateur d’emplois ? ou ça c’est le Gouvernement ? C’est cela le Made in France des années 2020. Quant aux entreprises, elles sont sur celui des années 2010 : Qualité et Savoir-Faire. La quête de la vérité En ces temps de crise sanitaire, de plus en plus d’entreprises prennent conscience que mettre en avant l’origine française de leur production les distingue aux yeux des consommateurs. Mais les consommateurs, les journalistes seront les juges de la véracité… Ce phénomène a déjà commencé. Elise L….t sort de ce corps. Nous observons ainsi que le Made In France devient un enjeu de stratégie et de communication. En lisant ce livre blanc, en filigrane, 2 idées essentielles vont émaner : • La convergence d’intérêt des consommateurs et des entreprises à travers une croissance vertueuse ; • La question de l’équilibre entre les marketings du contrôle (comprendre), des émotions (ressentir) et du territorial (attribuer). 6 La crise sanitaire a remis au cœur des discussions économiques et sociétales le sujet du « Made in France ». L’appel du Président Macron à une souveraineté nationale et européenne a redistribué les cartes du débat sur la relocalisation de la production industrielle française. Ce, avec plusieurs enjeux en ligne de mire : • La préservation des emplois dans un contexte économique incertain • La réduction de l’empreinte environnementale des entreprises et de la consommation des ménages • L’indépendance du territoire national quant à la consommation de produits qui étaient devenus indisponibles avec la fermeture des frontières en période de confinement. Où en sont donc les français avec le « Made in France » ? L’agence Insign, en collaboration avec l’institut de sondage Opinion Way, a mené l’enquête depuis un an, en interrogeant les consommateurs à deux reprises en période de post-confinement et tout récemment les dirigeants pour comparer leurs perceptions. • Quelles sont les pratiques actuelles de consommations ? • Que privilégient les français à l’acte d’achat ? • Que constatent les entreprises ? • En quoi les entreprises doivent-elles revoir leur approche du Made in France ? • Quel discours de marque tenir pour développer le business ? Introduction 7 Méthodologie de nos études réalisées en collaboration avec Opinion Way Volet 1 : • Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1 037 français de 18 ans et plus, représentatif de la population française. • Mode d’interrogation : L’échantillon a été interrogé en ligne sous système CAWI (Computer AssistedWeb Interview). • Dates de terrain : les interviews ont été uploads/Industriel/ made-in-france.pdf
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- Publié le Oct 04, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
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