LES COURS ET LES SÉMINAIRES AU COLLÈGE DE FRANCE DE ROLAND BARTHES sous la dire

LES COURS ET LES SÉMINAIRES AU COLLÈGE DE FRANCE DE ROLAND BARTHES sous la direction d’Éric Marty ROLAND BARTHES LE NEUTRE Notes de cours au Collège de France 1977-1978 Texte établi, annoté et présenté par Thomas Clerc SEUIL / IMEC TRACES ÉCRITES Collection dirigée par Thierry Marchaisse et Dominique Séglard Les archives qui ont servi à l’élaboration de cette édition sont déposées et consultables à l’IMEC (fonds Roland Barthes) www.seuil.com ISBN 978-2-02-121973-9 © Éditions du Seuil, novembre 2002 Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Cette collection se veut un lieu éditorial approprié à des cours, conférences et séminaires. Un double principe la singularise et la légitime. On y trouvera exclusivement des transcriptions d’événements de pensée d’origine orale. Les traces, écrites ou non (notes, bandes magnétiques, etc.), utilisées comme matériaux de base, seront toujours transcrites telles quelles, au plus près de leur statut initial. Traces écrites – écho d’une parole donc, et non point écrit ; translation d’un espace public à un autre, et non point « publi- cation ». T.M. et D.S. NOTICE Cette « Notice » est une version abrégée de l’« Avant-propos » général qui ouvre cette entreprise de publication des cours de Barthes. Pour plus de détails, on se reportera donc à « Com- ment vivre ensemble ». Le principe organisateur de chaque volume est la séance de cours, car tel est le véritable rythme de la lecture : rythme que Barthes imprimait après coup à son manuscrit en signa- lant, par la date, l’endroit où il s’était arrêté ce jour-là à telle heure et où il devrait reprendre la semaine suivante. À l’intérieur de ce découpage, les structures propres à l’écri- ture du cours prennent place : le titre du « trait » ou du frag- ment, qui constitue l’unité articulant l’ensemble du propos, les différents titres, sous-titres, énumérations en colonnes, etc., qui, eux, constituent les articulations secondes présentes à l’intérieur d’un fragment ou d’un « trait ». Sur le « texte » du cours lui-même, nous avons adopté le prin- cipe d’intervenir le moins possible. Nous avons conservé les symboles utilisés par Barthes pour condenser par exemple une construction logique, mais en revanche nous nous sommes autorisés à compléter les abréviations lorsque celles-ci rele- vaient d’un automatisme commun (par exemple Robinson Crusoé pour R.C.) ou à corriger une ponctuation parfois trop embrouillée. Lorsqu’il arrive que le propos écrit par Barthes soit par trop obscur, nous nous sommes également autorisés, en note, à en paraphraser le sens général pour soulager le lecteur d’une énigme inutile. Nous avons exploité les larges marges de la collection « Traces écrites » en y inscrivant les références bibliographiques utilisées par Barthes pour les citations, et qu’il plaçait, dans son manuscrit même, à cet endroit de la page. Ajoutons que les rares passages biffés par Barthes ont été conservés, mais sont identifiés comme tels par une note qui en délimite les contours. Lorsque la séance de cours 7 est précédée d’un commentaire sur des lettres reçues ou sur son propos de la semaine précédente, celui-ci apparaît en ita- liques. Enfin, précisons que les interventions des éditeurs dans le texte du cours sont signalées par des crochets ([ ]), mais que, lorsqu’il s’agit d’une intervention de Barthes lui- même dans une citation, elle est signalée par des soufflets (< >). Les notes sont des notes de philologie classique, indispen- sables dans un tel écrit qui est parfois allusif. Les citations, les noms propres, les expressions en langue étrangère (sin- gulièrement en grec ancien que nous avons choisi de translit- térer en alphabet latin), les noms de lieux, les événements historiques sont dans la mesure du possible éclaircis par ces notes, qu’un index bibliographique complet allège de celles qui seraient trop récurrentes. À cet index des noms et des œuvres, nous avons ajouté un index des notions non rai- sonné, c’est-à-dire purement alphabétique. Signalons par ailleurs que, lorsque Barthes donne des références dans une édition vieillie ou introuvable, nous avons en note proposé des références plus accessibles. Un bref avant-propos situe le contexte du cours et en éclaire les contours les plus saillants. SOMMAIRE P R É F A C E LE NEUTRE Notes de cours au Collège de France S É A N C E D U 1 8 F É V R I E R 1 9 7 8 PRÉLIMINAIRES Intertexte 1) En guise d’épigraphes, 27 a) Joseph de Maistre. — b) Tolstoï. — c) Rousseau. — d) Portrait de Lao-Tzeu par lui-même 2) Argument, 31 3) Procédures de préparation, d’exposition, 33 a) La bibliothèque. — b) Figures →« Le Neutre en trente figures » 4) Le désir de Neutre, 38 a) Pathos. — b) Le fil coupant du deuil LA BIENVEILLANCE 1) Benevolentia, 40 2) Sèche et humide, 41 3) Émoi et distance, 42 LA FATIGUE 1) Sans-place, 43 2) Ce qui fatigue, 44 S É A N C E D U 2 5 F É V R I E R 1 9 7 8 LA FATIGUE (suite) 3) Justesse de la fatigue, 47 4) La fatigue comme travail, comme jeu, comme création, 47 a) La fatigue comme travail. — b) La fatigue comme jeu. — c) La fatigue comme création LE SILENCE 1) Sileo et taceo, 49 2) Déjouer la parole, 51 a) Se taire comme tactique mondaine. — b) Se taire comme obligation d’une « morale » intérieure : le silence du sceptique 3) Le silence comme signe, 54 4) Déjouer le silence, 55 LA DÉLICATESSE 1) Principe de délicatesse, 58 2) Scintillations de la délicatesse, 59 a) Minutie. — b) Discrétion 15 25 25 40 42 47 49 58 S É A N C E D U 4 M A R S 1 9 7 8 Supplément I LA DÉLICATESSE (suite) c) Supplément et non pas redondance. — d) La politesse comme pensée de l’autre. — e) Métaphorisation 3) Délicatesse et socialité, 64 a) La délicatesse comme obscène social. — b) Le sabi, l’amoureux. — c) La douceur. Dernier mot (provisoire) sur la délicatesse LE SOMMEIL 1) Le réveil neutre, 67 2) L’utopie de sommeil, 68 3) Sommeil, amour, bienveillance, 72 L’AFFIRMATION 1) Langue et discours, 71 2) L’affirmation et la langue, 72 3) L’affirmation et le discours, 74 4) Gênes, esquives, vaines corrections, 75 S É A N C E D U 1 1 M A R S 1 9 7 8 Supplément II LA COULEUR 1) L’incolore : deux références, 81 2) Interprétations, 82 a) Richesse / pauvreté. — b) Envers / endroit. — c) Origine. — d) Moire. — e) Indistinction L’ADJECTIF 1) Adjectif et neutre, 85 2) La qualité comme énergie, 86 a) Fondation de la chose, du nom. — b) La qualité comme désir 3) L’agression par l’adjectif, 88 a) L’adjectif dépréciateur. — b) L’adjectif laudateur : le compliment. — c) Le refus d’adjectif 4) Donner congé aux adjectifs, 91 a) Le discours amoureux. — b) Les Sophistes. — c) La théologie négative. — d) Orient 5) Le temps de l’adjectif, 93 S É A N C E D U 1 8 M A R S 1 9 7 8 Supplément III IMAGES DU NEUTRE 1) Images dépréciatives, 103 a) Ingrat. — b) Fuyant. — c) Feutré. — d) Flasque. — e) Indifférent. — f) Vil 2) Le Neutre comme scandale, 106 LA COLÈRE 1) États, 107 61 61 67 71 79 81 84 95 103 107 a) Colère. — b) La souffrance / le malaise. — c) L’existence minimale 2) La « patho-logie », 111 S É A N C E D U 2 5 M A R S 1 9 7 8 Supplément IV L’ACTIF DU NEUTRE 1) Actif, 116 2) Traits, 117 a) A-correction = l’abstention de corriger. — b) Contamination = l’indifférence à être contaminé. — c) Non-palmarès. — d) Rapport au présent. — e) Banalité. — f) Faiblesse. — g) Force. — h) Retenue. — i) Stupidité 3) Le portrait chinois, 121 LES IDÉOSPHÈRES 1) Traits, 123 a) Consistance. — b) Le levier. — c) Manie 2) Idéosphère et pouvoir (pour sacrifier à la mode), 126 3) La sincérité, 128 4) La perpétuité, 128 S É A N C E D U 1 E R AV R I L 1 9 7 8 Supplément V LA CONSCIENCE 1) La conscience comme drogue : Monsieur Teste, 133 a) M. Teste. — b) Le H.B. — c) Différences et identités 2) Le moi valéryen comme imaginaire, 138 a) Le paradoxe. — b) La « sensibilité ». — c) L’imaginaire comme crise S É A N C E D U 2 9 AV R I L 1 9 7 8 LA RÉPONSE 1) La réponse comme forme, 145 2) Réponses à côté, 148 a) Départs, fuites, silences, uploads/Industriel/ roland-barthes-le-neutre-pdf.pdf

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