Simple allumage Le simple allumage consiste à ouvrir et fermer un circuit d'écl

Simple allumage Le simple allumage consiste à ouvrir et fermer un circuit d'éclairage à partir d'un seul interrupteur. L'interrupteur maintien sa position contrairement à un bouton poussoir qui ne laisse passer le courant que le temps de l'impulsion. RÉGLEMENTATION La protection d'un circuit d'éclairage se fait via un disjoncteur ou fusible 10 ampères, et le câblage en fils de 1,5 mm² (tableau des sections normalisées ). La présence d'un fil de terre vert/jaune est obligatoire à chaque point d'éclairage, y compris pour le cas de luminaires ne nécessitant pas son raccordement, les appareils de classe II. Le fil de terre est dans ce cas laissé en attente dans le boitier de connexion Pour plus d'informations, se référer à l'article Cicruits d'éclairage, normes et recommandations. SCHÉMA ÉLECTRIQUE DU SIMPLE ALLUMAGE RACCORDER PLUSIEURS LAMPES SUR UN CIRCUIT Pour l'allumage de plusieurs points lumineux, les lampes sont raccordées en parallèle. Cela signifie que chaque lampe est d'un côté reliée à la sortie de l'interrupteur, et de l'autre au neutre en provenance du disjoncteur ou porte-fusible. Il est autorisé d'alimenter jusqu'à 8 lampes par protection, sachant qu'une rampe de spots ne compte que pour une seule lampe. QUEL INTERRUPTEUR ? Les interrupteurs représentés sont de type simple allumage (SA), soit une entrée et une sortie. Les interrupteurs de type va et vient (VV) comportent une entrée et deux sorties. L'une et l'autre de ces sorties sont passantes (contact fermé) à tour de rôle selon la position de l'interrupteur. En utilisant une seule sortie d'un interrupteur va et vient celui-ci remplira les mêmes fonctions qu'un simple allumage classique. Certains fabricants ou revendeurs ne proposent d'ailleurs que des interrupteurs va et vient. COULEUR DES FILS Seuls le neutre et les liaisons à la terre sont réglementés. Les neutres seront systématiquement câblés en bleu et les terres en vert/jaune. La phase bien que non réglementée est généralement de couleur rouge pour des liaisons filaires (sous gaines) et en marron dans les câbles électriques. Les liaisons intermédiaires se câbleront aux couleurs de votre choix, à l'exception du bleu et du vert/jaune réservés aux neutres et à la terre. Lorsque deux allumages côtoient les mêmes canalisations il est préférable de ne pas utiliser les mêmes couleurs, à l'exception des phases, neutres et fils de terre. En voici un exemple avec un double allumage. Les retours de lampes (liaisons interrupteurs / lampes) y sont de couleurs différentes, ce afin d'en faciliter les repérages et donc les raccordements et la maintenance. Il est recommandé pour ces mêmes raisons de standardiser les couleurs de fils dans une même installation électrique. Ainsi, si l'on désigne le rouge comme couleur de phase, faire en sorte que l'ensemble de l'installation respecte ces mêmes colories. Allumage va-et-vient Dernière mise à jour le 07/06/2012 (nouveau schéma et explications complémentaires) Le câblage en va-et-vient permet la commande d'un même éclairage depuis deux interrupteurs du même nom, interrupteurs va-et-vient. Les interrupteurs sont reliés entre eux par deux fils appelés "navettes", ici représentées en violet. Le courant électrique chemine par l'une ou l'autre des navettes selon la position des interrupteurs, pour parvenir juqu'aux lampes. SCHÉMA DE CÂBLAGE DU VA-ET-VIENT La protection des circuits d'éclairage est assurée par un disjoncteur 10A ou 16A, ou fusible 10A, avec un nombre maximum de 8 lampes par protection. Une même protection peut être utilisée pour plusieurs circuits (autres allumages et autres pièces) dès lors que le nombre de points d'éclairage est respecté. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT La phase en sortie du disjoncteur regagne le premier interrupteur va-et-vient, à brancher sur le commun (borne L). Le contact d'un tel interrupteur est appelé "contact inversseur". Nous avons deux autres bornes en sortie, généralement repérées 1 et 2. Dans l'une de positions de l'interrupteur, la liason se fait entre L et 1, et dans l'autre position entre L et 2. Soit l'un soit l'autre, jamais les deux en même temps. Nous relions la borne 1 du premier va-et-vient à la borne 1 du second, la borne 2 du premier inter à la 2 du second, ce sont les navettes. Enfin, la sortie du second interrupteur (borne L) est reliée aux lampes. Pour que les lampes s'allument, les deux va-et-vient doient être dans la même position. Ainsi, que l'on change la position de l'un ou l'autre, les lampes changeront d'état, allumées ou éteintes. Normes et recommandations en matière d'éclairage Pour une commande depuis un seul interrupteur, reportez-vous au schéma du simple allumage. Pour plus de deux points d'allumage, il faudra utiliser un télé rupteur avec des boutons poussoirs. Voir aussi le per mutateur, de nos jours peu utilisé. Allumage par Boutons Poussoirs (télérupteur) Dernière mise à jour le 26/05/2012 (+ branchement 3 fils) Le principal atout du télérupteur est qu'il permet l'implantation de nombreux points de commandes (boutons poussoirs), contrairement aux interrupteurs classiques de type simple allumage ou va-et-vient limitant respectivement à un ou à deux le nombre de points de commandes (interrupteurs). Une solution alternative au télérupteur existe pour la commande depuis plus de deux points d'allumage, le permutateur, mais qui présente des inconvénients notamment au niveau du câblage (liaisons entre les commandes) et est de fait de moins en moins utilisé, au profit du télérupteur offrant davantage de souplesse. Comme pour tous dispositifs d'éclairage le nombre de points lumineux est limité à 8 par protection (Circuits d'éclairage - normes et recommandations) sous disjoncteur 10 ou 16A ou encore fusible 10A, avec des conducteurs de section 1,5mm² (protections et sections normalisées par circuits). PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU TÉLÉRUPTEUR Un télérupteur est un relais "mémorisant" sa position (contact ouvert ou fermé). La bobine du relais est alimentée par le biais des boutons poussoir (BP). Chaque fois que la bobine est alimentée (impulsion sur un bouton poussoir), elle change l'état de son contact qui à son tour permettra l'alimentation des appareils d'éclairage. Impulsion sur l'un des BP : Le contact du télérupteur se ferme, les lampes s'allument Nouvelle impulsion sur l'un des BP : Le contact du télérupteur s'ouvre, les lampes s'éteignent Nouvelle impulsion sur l'un des BP : Le contact se ferme à nouveau, les lampes s'allument Tous les boutons poussoirs remplissent la même fonction. Il est dès lors possible d'éteindre et allumer depuis n'importe quel BP du circuit. Ainsi par exemple dans une circulation nous pourront placer un bouton poussoir par lieux d'accès. Un même télérupteur ne peut être employé pour plusieurs allumages différents. Il vous faudra autant de télérupteurs que de circuits d'éclairage à alimenter (éclairage extérieur, circulation, etc.). DIFFÉRENCE ENTRE TÉLÉRUPTEURS UNIPOLAIRES ET BIPOLAIRES Il existe en effet deux familles de télérupteurs. Le télérupteur unipolaire (1 seul pôle) lors de l'extinction des appareils d'éclairage coupe uniquement la phase, tandis que le télérupteur bipolaire coupe les deux polarités, la phase et le neutre (2 pôles). Il s'agit simplement d'une sécurité supplémentaire, les différents éclairages se trouvant totalement isolés de l'installation lorsqu'ils sont éteints. Pourquoi dans ce cas ne pas limiter à la vente que le télérupteur bipolaire ? Du fait que les interrupteurs classiques (simple allumage, va et vient) ne coupent eux aussi que la phase. Cela ne signifie par pour autant que ces autres modes d'allumage soient réellement dangereux. Il est simplement plus aisé de passer au bipolaire pour un télérupteur puisque ne nécessitant pas de passage de fils supplémentaires pour son fonctionnement. Le seul coût de revient supplémentaire se situe au niveau du prix l'appareil (maigre différence), et un peu de câblage en plus dans le tableau électrique. Le télérupteur bipolaire sera généralement préféré pour des éclairages en milieux humides, en extérieur notamment. SCHÉMAS ÉLECTRIQUES La disposition des bornes de connexion peuvent différer d'une marque de télérupteur à une autre. Il convient donc lorsque l'on ne dispose pas de la notice de son matériel d'être davantage attentif aux repères qu'à la disposition, encore que les reprères peuvent eux aussi quelque-peu différer. En cas de doute le forum de discussion est là pour vous aider. Raccordement d'un télérupteur unipolaire La bobine est matérialisée par les bornes aux repères A1 et A2 du télérupteur, comme sur la grande majorité des relais électromécaniques comme les contacteurs. Les boutons poussoirs sont d'une part reliés à la phase, puis en sortie à la borne A1 du télérupteur, de sorte à ce que chaque pression sur l'un des BP conduira le courant électrique jusqu'à la bobine. La borne A2 est elle reliée au neutre refermant ainsi le circuit de commande (bobine). Le circuit puissance (les lampes) chemine depuis la phase en sortie du disjoncteur vers le contact du télérupteur. La sortie de celui-ci regagne les lampes, elles-mêmes reliées au neutre. Télérupteur unipolaire en branchement 3 fils Le schéma précédant est en "branchement 4 fils", du fait que 4 fils extérieurs au tableau électrique sont nécessaires au fonctionnement, deux fils de commande (boutons poussoirs) et deux pour l'alimentation des lampes. Une autre mode de raccordement permet de faire l'économie du fil de phase (rouge), d'où l'intitulé "branchement 3 fils". Le principe est simple. Nous envoyons cette fois la phase directement à la borne A1 du télérupteur, en créant un pont entre cette uploads/Industriel/ simple-allumage.pdf

  • 21
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager