APPLICATION GÉNÉRALE . .A DU FER, DE LA FONTE, DE LA rOLE ET DES POTERIES DANS

APPLICATION GÉNÉRALE . .A DU FER, DE LA FONTE, DE LA rOLE ET DES POTERIES DANS LES CONSTRUCTIONS CIVILES, INDUSTRIELLES ET MILITAIRES, DANS CELLES DES PONTS. FIXES OU ,SUSPENDUS, DES CHEMINS DE FER, DES ÉCLUSES ET DES DIGUES A. LA MER, ETC., ETC,. -+- JDeurième volume *. -oOJ TRAITÉ DE L'APPLICATION DU FER, DE LA FONTE ET DE LA TÔLE DANS TOUTES LES CONSTRUCTIONS; SUIVI D'UN APERÇU SUR L'ART D'ÉRIGER LES TUYAUX DE CHEMINÉES EN BRIQUES D'APRÊS'LE NOUVEAU SYSTÊME, ET n'UN MÉMOIRE SUR LA CONSTRUCTIONDE NOUVEAUX PLANCHERS DESTINÉS A RENDRE LES DATIMENTS INCOMBUSTIBLES. ~--- Nota Bien que cet ouvrage se compose aujourd'hui de deux volumes, l'un et l'autre, traitant de parties distinctes, peuvent être achetés séparément. .. IMPRIMERIE DE FAIN ET THUNOT, Rue Racine, 28,' près de l'Odéon. TRAITÉ DE L'APPLICATION DU FER, A DE LA FONTE ET DE LA TOLE DANS LES CONSTRUCTIONS CIVILES, INDUSTRIELLES ET MILITAIRES; J'ANS CELLES DES PONTS FIXES OU SUSPENDUS, DES CHEMINS DE FER, DES FJ;LUSES ET DES DIGUES A LA MER, HTC., ETC.; SUIVI n'u:,,< APERÇU SUR I:ART D'ÉRIGER J.ES TUYAUX DE CHEMINÉES EN BRIQUES D'APRÈS LE NOUVEAU SYSTÈME. ]]J)JID]]J)JIJ]; A TOUS LES CONSTRUCTEURS. PAR CH. LS GVE ECK, CHEVALItR. DES ORDRES IMPtRtAUX DE SAINT-WLADIMIR ET DE SAINTE-Al'(t-m DE RUSSIE; ARCUiTECTE, INGÉNIEUR èIVIL, COMMISSAIRE VOYER DU 12" ARRONDISSEIIIEr;T DE LA VILLE DE PAIHS; MEMnnE CORRESPONDANT DE LA SOCTtTÉ ROYALE ET CENTRALE n'AGRICULTURE DR FllANCE ET n'AUTRES SOCIÊT~;S SAVANT}:S. -= MÉMOIRE SUR LA CONSTRT.)CTION DE NOUVEAUX PLANCHERS DESTINÉS A RENDRE LES BATnENTS INCOMBUSTIBLES; Par feu P.-D. BAZAINE, LIEUTENANTGENÉRALDU GÉNIE. ~~---- Avec 80 planches gravées par Ilibon et Ad. Leblanc. ~ PARIS. CARILIAN-GOEURY ET VORDALMONT, ÉDITEURS, LIBRAIRES DES CORPS ROYAUX DÉS PONTS ET CHAUSSÉES ET DES MINES, Quai de. A.ugustins, nOS39 et 41. 1841. A MESSIEURS LES .CONSTRUCTEURS., \1 MESSIEURS, Le bienveillant accueil que vous. avez fait. au premier volume de cet OUVRAGE, la sanction dont l'a re- vêtu le jugement solennel de l'Institut> l'utilité qu'on lui a reconnue comme étant, encore, aujourd'hui, la seule donnée pratique qui ait paru sur un genre de construction qui doit la grande faveur dont il jouit aux expériences multipliées auxquelles ont donné lieu, depuis vingt ans, les applications ~ombreuses et variées dufir, de lafonte, de la tôle et des poteries à l'art de bâtir, les résultats heureux et quelquefois inespérés qui en ont été les suites, tout, enfin, m'ellCourageait à agrandir les dimensions du cadre que je m'étais imposé d'abord, et à compléter ~utant que possible, par des exemples nouveaux et bien faits sans doute .pour apporter la lumière dans l~s esprits, l'œuvre d'enseignement auquel j'ai consacré plusieurs années de recher- ches et de travaux assidus. 1 Il en est beaucoup parmi vous, Messieurs, dont les écrits utiles, et d'une tout autre portée que les miens, marquent bien honorablemfJnt le passage parmi les contemporains, et leur assurent cette réputation juste- ment méritée d'hommes habiles et savants auprès de la postérité; ceux-là" surtout, savent ce qu'il doit en cottter de labeur et de peine à quiconque, fondant son œuvre sur les œuvres des autres, prend à tâche d;en deviner toutes les inspirations et d'en expliquer méthodiquement les projets et les combinaisons. C'est don.c auprès d'eux principalement que je crois devoir réclamer cette indulgence motivée, consolation pre. mière de l'écrivain désintéressé, qui, m~lgré ses constants efforts, n'a pu cependant 'atteindre le 'but qu'il s'était proposé. Bien que la THÉORIE et la PRATIQUE aient entre elles une corrélation intime, et soient l'une à l'autre ce que sont deux conséquences logiques d'un prin~ipe ~rai, elles dem~ndent cependant à.être analysé.es séparènent et à être traitées en termes propres à chacune d'elles, car si lesformules sont du domaine de la première, les démonstrations les plus simples et accessibles à l'intelligence de tous ne sauraient trop justifier toute l'importance de la seconde. De l'Applica'tion du fer, etc. a En effet, comme le dit un auteur recommandable, le fondement de la science de l'art de bâtir re- pose principaleI?ent sur l'expérience des choses faites. La science abstraite, en s'appliquant à ces expé- riences, parvient à les classer, à les combiner, et à faire entrevoir la possibilité d'applications nouvelles, de procédés nouveaux, qui doivent obtenir à leur tour la sanction de l'expérience avant d'avoir droit à une entière confiance. Les sciences mathématiques ne sont pas encore arrivées à ce point de perfection, qU'f;lles puissent nous donner à coup sûr les instructions que demande la pratique; il faut que toutes leursformules soient modifiées par les enseignements que fournit l'expérience. ' A l'heure qu'il est, c'est donc l'expérience ou la pratique qu'i!. faut consulter, soit pour conduire à fin . une construction difficile, soit pour faire progresser la science elle-m~me, en augmentant le nombre des faits sur lesquels elle s'exerce, et qui la fortifient en la constituant lenteniE:nt. . Pour faire avancer la science aujourd'hui, il faut donc surtout mulÎiplier les expériences; il faut les réu- nir, les porter à la connaissance de tous, et suivre en cela ces sages préceptP's du plus grand philosopbe de l'antiquité: « Il y a, Chéréphon, un grand nombre rlarts parmi les hommes, de la découverte desquels )) on estredevable à l'expérience; car l'expériencefait que notre viemarche selon lesrèglesde l'art, et l'inex- » périence la conduit au hasard (1). » Quelque palpable que soit cette grande vérité, on ne saurait cependant trop la préconiser, surtout au- jourd'hui que l'accomplissement des faits constitue principalement le talent, et que l'opinion publique s'ar- rêtepeu à étudier, à reconnaître les moyens et, tout ce qu'il a souvent fallu d'efforts et de ressources imaginatives' pour créer tel ou tel système dont l'apparente simplicité peut avoir étonné tout d'abord les yeux de l'observateur. ' Bien qu'il soit ordinairement reçu que les études de l'architecte et celles de l'ingénieur admettent dans la construction en général des applications distinctes, et qu'il n'existe entre ces deux genres d'artistes aucun lien de famille, comme aucun de ces rapports que l'intérêt du même art rendu selon des données différentes devraï,t cependant rendre habituels, qu'il me soit permis de croire que cette instruction partagée préjudicie essentiellement au progrès de la science, qui, sans cette espèce d'isolement, surmonterait bien des obstacles, et ferait que toute l'énergie développée par le constructeur ne passerait plus, sans avoir eu d'autre utilité qu'ml résultat satisfaisant obtenu dans un cas qonné. Mon sentiment est donc que 1'art de construire étant un, les architectes et les ingéhieurs se doivent un appui mutuel, parce que leur science est absolument la même; et qu'ainsi, du moment oÙ il peut en justifier par son sav ~ir et ses connaissances, chacun de nous peut aujourd'hui s'honorer de ce douhle titre; aussi bien qu'aux temps de l'antiquité, il a appartenu aux RAPHAEL,aux M[CHEL-ANG~, et à tant d'autres de nos immortels grands maîtres, de prouver qu'ils étaient aussi famili~rs avec le pinceau du peintre et le ciseau du sculpteur, qu'avec le compas de l'architecte; comme dans des temps beaucoup moins reculés, il appartenait aux Vauban, aux Bélidor, aux Perronnet , d'être tour à tour architectes et ingénieurs civils ou militaires. En définitive, tel a été mon but en composant le second volume de cet ouvrage, qu'après avoir traité d'une infinité de détails et d'applications qui pourront éclairer tous les constructeurs indistinctement, j'ai voulu aussi agrandir te cercle de leurs connaissances par les développements de certains systèmes de construction qui ressortent de la spécialité de l'ingénieur. Personne n'ignore combien, dans les bâtisses, on doit toujours attacher d'iml;JOrtance à bien construire les tuyaux de cheminées, car de cette méthode plus ou moins bien observée dépend essentiellement la (1) PLATON(G01'gias, ll'aduclioll de Grou). conservation des maisons ainsi que la sécurité publique: j'ai donc pensé qu'en annexant à ce TRAITÉun aperçu sùr l'art d'ériger ces sortes de constructions en bn'ques, elaprès le nouveau système, c'était égale- ment faire quelque chose d'utile et qui méritait d;être connu, tant dans l'intéRêt des constructeurs que dans celui de la propriété, . , En publiant aussi l'intéressant mémoire que nous devons au savant BAZÀlNE sur fart de construire de nouveaux planchers destinés à tendre les bdtiments incombustibles, je crois avoir rendu un important ser- vice à l'art de bdtir, car ce nouveau système de construction répond, selon moi, à toutes les exigences auxquelles on peut assujettir la charpente en fait de planchers en général, ceux-ci devraient-ils même com- porter des dimensions démesurément grand,es, En résumé, messieurs, ma tâche, telle que je l'ai comprise, a été sans dO,ute difficile, mais l'utilité qui, j'espère, pèut résulter de son accomplissement, sera encore bien supérieure à la difficulté de son exécution; et si, après tant d'efforts et ùe recherches, je suis enfin parvenu à la remplir d'une manière satisfaisante, et à faire participer mon pays aux progrès d'un de nos arts les plus utiles, j'en trouverai la pIns belle récom- pense dans votre approbation éclairée. Cn, ECK, Architecte, Ingénieur civ'il. DU FER, DE LA FONTE ET DE A LA TOLE DANS LES CONSTRUCTIONS' CIVILES, INDUSTRIELLES ET MILITAIRES, DANS CELLES DES PONTS FIXES OU SUSPENDUS, DES-J::ilitMINS: DE FER, DES ÉCLUSES ET DES DlGUBS A LA. M'ER. Il TITRE PREMIER. r . ;8i.. uploads/Ingenierie_Lourd/ 1841-eck-trait-application-fer.pdf

  • 22
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager