[Aviculture A5] [D’après le cours de : R.Bouaziz- Aimeur] [La pratique d’élevag

[Aviculture A5] [D’après le cours de : R.Bouaziz- Aimeur] [La pratique d’élevage en aviculture] [Réalisé par : Course Hunter Disponible sur : Veto-Constantine.com Taxiphone Brahim.] La production du poulet est en augmentation, grâce à sa bonne qualité nutritive et son prix abordable. Cet élevage, doit fournir une volaille ayant une bonne conformation, une poitrine couverte d'une légère couche de graisse uniformément répartie, une peau sans déchirure ni incisions et le produit doit être tendre et savoureux. Cependant, son élevage, nécessite sur le plan technique, une bonne maîtrise des normes et des règles à respecter, afin d'atteindre un bon équilibre physiologique des animaux, qui est indispensable à l'obtention de résultats zootechniques élevés, d'un bon résultat sanitaire et donc d'un bon résultat économique. La négligence des facteurs environnementaux peut se traduire très vite par des pertes économiques considérables pour l'éleveur, qu'elles soient directes (mortalité brutale et importante) ou indirectes (retards de croissance, perte de productivité ...). I. CONCEPTION D'ELEVAGE Une règle d'or de l'élevage avicole est la pratique de la bande unique : un seul âge et une seule espèce par bâtiment et mieux encore par ferme de manière à respecter le système tout plein - tout vide 1.1 Implantation L'implantation d'un élevage doit être bien réfléchie. Il faut tenir compte des éléments suivants :  Le site : l’endroit choisi pour monter un élevage doit être abrité des grands vents et d'accès facile.  Orientation des bâtiments d'élevage : II doit être protégé des vents dominants  Eviter un lieu à proximité de la grande circulation  Tout près d'un réseau électrique et approvisionné en eau potable  Eviter les zones à forte concentration avicole, Le voisinage d'oiseaux adultes, de couvoirs et d'abattoirs.  Eviter les zones humides faiblement ventilées. 1.2 Les infrastructures à prévoir  Des bâtiments conformes aux normes d'élevage relatives à la densité d'occupation, à l'ambiance climatique et à l'hygiène  Des locaux d'élevage séparés les uns des autres d'une distance de 30m minimum.  Un local de stockage de l'alimentation  Un local de stockage des produits de l'élevage (œufs).  Un local de dépôt et de lavage du matériel sale avec évacuation des eaux usées  Un lieu d'incinération des cadavres  Des locaux qui seront d'un nettoyage et d'un entretien aisés  Des installations qui permettront là réalisation facile et rapide des tâches quotidiennes. 1.3 Normes et règles à respecter lors de la construction L'utilisation d'un matériel efficace et peu coûteux est nécessaire pour la rentabilité d'un élevage. Les murs peuvent être construits en briques mais portant un matériel isolant sur les parois intérieures. Les bâtiments sont absolument isolés, pour que l'ambiance intérieure ne dépende pas des conditions extérieures. Le sol, les parois intérieures et les abords du bâtiment sont cimentés, lisses et sans fissures pour éviter l'incrustation des parasites dans le revêtement et faciliter le nettoyage et la désinfection. Le sol sera en pente légère pour permettre l'évacuation des eaux de lavage. La toiture doit être largement débordante, afin de protéger le bâtiment contre la pluie et le soleil. Il peut être en tôle aluminium ou en fibrociment mais doublée à l'intérieure d'une paroi isolante (laine de verre, liège). Le toit est muni d'un lanterneau ou d'extracteurs d'air mécaniques permettant d'optimiser l'ambiance dans les bâtiments. L'emplacement d'un pédiluve à l'entrée de chaque bâtiment est nécessaire. La densité d'occupation Un espace suffisant est indispensable aux animaux afin de pouvoir se nourrir dans de bonnes conditions, se reposer et se mouvoir sans être gênés par leurs congénères. La densité dépend :  Des conditions d’élevage (surface et effectif a loger)  De l'équipement en matériel d'élevage  Du climat :  Les fortes chaleurs n'autorisent pas les fortes densités, à défaut de ventilation, de refroidissement de l'air et d'isolation insuffisante du bâtiment.  Par temps froid, une mauvaise isolation du bâtiment avec réduction des sources de chaleur ne permettra pas de loger un grand nombre d'animaux. Il faut signaler que moins les conditions de vie peuvent être contrôlées, assainies, plus il est nécessaire d'abaisser les densités en dessous des normes, de façon à limiter les proliférations de parasites et des germes. 1.5 Les exigences des volailles vis-à-vis de leur environnement Les volailles sont des animaux homéothermes (températures constante) qui doivent avoir la possibilité de vivre dans des conditions climatiques leur convenant et ceci dès la naissance. Leurs facultés d'adaptation, surtout pour les poussins, ont des limites assez étroites qui s'élargissent au fur et à mesure qu'ils grandissent. L'ambiance dans un bâtiment d'élevage se caractérise par la température du local d'élevage, la vitesse et l'humidité de l'air, la luminosité, la teneur en gaz (ammoniac, gaz carbonique, oxygène), l'état de la litière, la charge en poussières et en agents infectieux. Tous ces paramètres sont susceptibles d'agir d'une manière combinée sur le confort des animaux. La qualité de l'ambiance peut être appréciée à travers le comportement des animaux et par les performances zootechniques. 1.5.1 La température La température doit être adaptée à l'âge de l'animal et ne doit pas varier d'une manière importante. Il est essentiel de maîtriser correctement les températures, notamment les premières semaines, période pendant laquelle l'emplumement n'est pas achevé et les facultés d'adaptation des poussins ont des limites très étroites qui s'élargissent par la suite. Les jeunes poussins sont très sensibles aux conditions de température, en raison de la faible efficacité de leur mécanisme de thermorégulation et de l'absence de plumes. La température est dépendante de la qualité de l'emplumement qui se réalise progressivement, afin de protéger les animaux. Pour cette raison, il est impérativement important d'augmenter la température pendant les premières semaines. Il faut noter cependant, que certains animaux sont à emplumement rapide et d'autres lents. Ces derniers sont protégés beaucoup plus tard et nécessitent une prolongation de chauffage. Il est important de préchauffer le bâtiment à l'arrivée des poussins, pour que la paille soit chaude sur toute son épaisseur, et de former des cercles de garde pour éviter que les animaux n'aient accès à une zone froide. Cependant la pratique fréquente par les éleveurs de réserver la moitié du bâtiment pour l'ensemble de l'effectif en séparant en deux, le bâtiment dans le sens de la longueur pour des raisons d'économies en matière de chauffage, ceci peut être critiquable au plan de la maîtrise de l'ambiance, car une zone froide séparée par une simple bâche en plastique de la zone de vie des poussins, n'est pas sans risque pour le confort thermique des poussins au bord de cette bâche (perte de chaleur par rayonnement). D'autres part, il faut noter que des variations brutales de températures après la croissance des animaux sont à éviter car des températures élevées peuvent entraîner l'apparition de certains signes cliniques :  À partir de 27°C : halètement des animaux.  À partir de 30°C : stress thermique.  À partir de 35°C : croissance des volailles est presque nulle.  À partir de 38°C : prostration et arrêt de ponte.  À partir de 40°C : risque d'apoplexie ou perte de connaissance.  À 43°C : mortalité de l'ordre de 30%. •L'hygrométrie Elle correspond au rapport de la quantité de vapeur d'eau présente dans un volume d'air à la quantité de vapeur d'eau saturant ce même volume d'air dans des conditions similaires de températures et de pression. L'humidité est une donnée importante qui influe sur le confort des animaux. La thermorégulation du poussin, pendant les premiers jours, se réalise au niveau des voies respiratoires. L'augmentation ou la diminution des déperditions d'eau au travers des voies respiratoires, permettra l'élimination d'une plus ou moins grande quantité de chaleur environ 0.6 Kcal évacuée pour 1 g d'eau évaporée. L'humidité souhaitée au niveau des bâtiments d'élevage est de 75 %, au delà de cette limite la thermorégulation devient très difficile surtout en climat chaud et les performances zootechniques des animaux seront alors inférieures à celles observées en milieu chaud et hygrométrie modérée. En atmosphère sèche et chaude les pertes de chaleur sont obtenues par une évaporation accrue d'eau au niveau des poumons. L'hygrométrie conditionne l'état d'humidité des litières, la durée de survie microbiennes et même celle de l'usure du bâtiment et du matériel. Exemple : - de climat chaud et sec : 35°C et 40% HR –climat chaud et humide 35°Cet 90 % HR. 1.5.3 La ventilation Elle représente le point essentiel de la maîtrise de l'ambiance, et a pour but de lutter contre la pollution par les germes et poussières, d'évacuer l'humidité et l'excès de chaleur dégagées par les animaux et la litière. En entrant dans un bâtiment d'élevage, on ne doit rien sentir. Le maintient d'une ambiance d'excellente qualité dépend de différents paramètres à savoir : 1.5.3.1 LA TENEUR EN OXYGENE L'air contient 21 % d'oxygène. Dans le bâtiment le niveau minimum d'oxygène doit être maintenu au dessus de 18% 5 compte tenu de la consommation d'oxygène faites par les animaux. Le renouvellement d'air apporté par la ventilation doit être d'au moins 0.13 m3 / heure/ kg vif pour assurer l'apport d'oxygène indispensable. 1.5.3.2 LA TENEUR EN GAZ CARBONIQUE C’est un gaz uploads/Ingenierie_Lourd/ 2-la-pratique-d-elevage-en-aviculture.pdf

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