1)HISTORIQUE Les romains utilisaient du sang d’animal et le blanc d’œuf comme p

1)HISTORIQUE Les romains utilisaient du sang d’animal et le blanc d’œuf comme plastifiant dans leur béton de chaux et de pouzzolanes.des le début de la fabrication du béton de ciment portland(1850) on a ajouter certains produit s pour modifier la prise (plâtre chlorure de calcium sucre ou étanchéité(filière etc.) La commercialisation de ces ajouts a commencer plus tard vers 1910 1920 Il s agissait surtout d hydrofuges et accélérateurs les plastifiant furent commercialiser vers 1935 les entraineurs d air après la guerre en europe.recement sont apparus les antigel et les produit de cure. Depuis 1960 les adjuvants se sont diversifies et multiplies leur qualités et sa constance ne cessent de s améliorer. 2) DEFINITION On définit les adjuvants de la façon suivante : Produit qui ajouter a moins de5% du poids du liant au moment des malaxages des mortiers et béton ou a leur surface lorsqu’ il sont encore frais améliorent certaines de leur propriétés. Cette définition ne considère pas comme adjuvant les produits ajoutes au moment du broyage du clinker. les adjuvants ne sont pas des panacées permettant de transformer un béton médiocre en bon béton .mais dans de nombreux cas ces produits permettent l exécution des travaux que les moyen classiques ne permettent pas de réaliser. 3) Rôle des adjuvants Ainsi que le définit la norme NF 934-2 un adjuvant est un produit d incorporation a faible dose (inferieur a 5% de la masse de ciment ) Aux bétons aux mortiers ou coulis lors d un malaxage ou avant la mise en œuvre ; provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leur propriétés a l état frais ou durci. L emploi d un adjuvant ne peut entrainer une diminution de certaines caractéristiques du béton que dans les limites précisées par la norme. Il ne doit non plus altérer les caractéristiques des armatures du béton ou des aciers de précontraintes. Chaque adjuvant est définit par une fonction principale et une seul caractérisée par la ou les modification majeures qu’ il apporte aux propriétés des bétons des mortiers ou des coulis a l’état frais ou durci L efficacité de la fonction principale de chaque adjuvant peut varier en fonction de son dosage et des composants du béton un adjuvant présente généralement une ou plusieurs fonctions secondaires qui sont le plus souvent indépendantes de la fonction principale. L emploi d un adjuvant peut aussi entrainer des effets secondaires non directement recherches Ainsi un adjuvant réducteur d eau peut avoir une fonction secondaire de retardateur de prise. 1- Adjuvants modifiant la rhéologie et la teneur en air : Plastifiants - réducteurs d'eau : ils permettent • soit une réduction de la teneur en eau pour une même ouvrabilité • soit une augmentation de l'ouvrabilité pour une même teneur en eau. Ces adjuvants améliorent l'aptitude à la déformation des mortiers et bétons frais sous l'effet d'un moyen de serrage donné. Ce sont souvent des produits organiques capables de lubrifier les grains de ciment qui se trouvent défloculés et individualisés; cette dispersion facilite le mouillage. On recommande souvent de les ajouter, après un premier malaxage du béton (se conformer aux notices du fabricant). I : effet sur le béton frais : l'ouvrabilité est améliorée pour une même teneur en eau. Cette propriété est mise à profit dans le cas de bétonnage de pièces minces ou fortement ferraillées et dans le cas d'utilisation de granulats concassés. Mais, en principe l'utilisation d'un produit à action fluidifiante doit être associée à une diminution effective de la teneur en eau (l'excès d'eau est le plus grand ennemi du béton). ii., effet sur le béton durci : pour les bétons courants et en première approximation, une diminution de 1% du dosage en eau augmente les résistances mécaniques de 1%. La diminution de la teneur en eau a pour conséquence la diminution de l'absorption capillaire donc une augmentation de la pérennité du béton. iii. applications et utilisations : les doses à prendre varient de 0,2 ¸ 0,5% du poids du ciment, on les utilise pour : • des bétons à haute performance, • des bétons de forte densité d'armatures, • des bétons manufacturés, • les centrales de béton prêt à l'emploi, • les grands travaux de B.T.P. (autoroutes, travaux maritimes, barrages), • certains travaux spéciaux : injection, béton projeté, etc. • le béton brut de décoffrage. 1-2) plastifiants-rétenteurs d'eau : ils améliorent la stabilité : le ressuage est diminué et la cohésion plus forte. Ces adjuvants comportent souvent des produits très fins dont la majorité des grains est inférieure à 10 μ. i. effets : ces produits fins augmentent la viscosité du béton frais et sa cohésion, la ségrégation est très diminuée. Les bétons durcis sont plus ou moins étanches. En revanche, ils demandent parfois un apport d'eau supplémentaire (à plasticité égale), surtout dans le cas d'un surdosage. ii. applications et utilisations : les doses à préconiser sont assez élevées et varient de 1 ¸ 3 % du poids du ciment. Parmi les emplois possibles : • la mise en place du béton dans des pièces minces à forte densité d'armatures, • le bétonnage en grande masse : c'est le cas des grands barrages où la nécessité de diminuer les chaleurs dégagées oblige parfois à abaisser le dosage en ciment initialement prévu, • améliorer le décoffrage • le béton transporté sur une longue distance (réduire la ségrégation), c'est le cas du B.P.E., • le béton pompé (qui exige une granularité convenable avec suffisamment d'eau), • en injection (coulis d'injection dans les sols fissurés). Entraîneur d'air : leur rôle est de créer dans le béton des bulles d'air arrondies dont le diamètre varie entre 10 à 1000 μm. La plus grande partie est généralement comprise entre 25 et 250 μm. i., effet sur béton frais : les bulles d'air jouent le rôle d'un fluide; en remplaçant une partie de l'eau de gâchage, et d'un inerte, les bulles remplaçant par leur granulométrie une partie du sable fin (1 à 2mm) ii., effet sur béton durci : les bulles changent la structure du matériau et coupent le réseau des canicules (figure). Cela explique pourquoi l'air occlus améliore beaucoup la tenue au gel, aux sels de dégel ainsi qu'aux eaux agressives. 2- Adjuvants modifiant la prise et le durcissement : Les adjuvants modifiant la prise et le durcissement sont des produits chimiques solubles dans l'eau qui modifient les solubilités des différents constituants des ciments et surtout la vitesse de dissolution de ces constituants. Quelques remarques préalables peuvent être faites : • il faut en général des doses assez élevées d'adjuvant pour accélérer la prise et le durcissement, des doses extrêmement faibles pour les retarder, • un produit peut agir comme retardateur ou accélérateur suivant la dose du produit et la nature du ciment, • les résistances finales sont souvent augmentées avec les retardateurs et diminuées avec les accélérateurs, et dans ce cas d'autant plus que le produit est plus accélérateur. 1) Accélérateurs : ces produits sont employés à des doses comprises entre 2 ¸5 % du poids du ciment; certains sont vendus pour agir sur les ciments à forte teneur en clinker, d’autres sur des ciments à forte teneur en laitier. Les accélérateurs s'utilisent à des doses variables suivant l'effet recherché. A très forte dose, dans le cas de scellement et de colmatage de venues d'eau (utilisation de pâte pure ou de mortier); à plus faible dose pour une accélération de prise modérée du béton. i., utilisations : ils sont à recommander pour les travaux suivants : • décoffrage rapide, • bétonnage par temps froid, • préfabrication (démoulage rapide), 2) Retardateurs : ils agissent chimiquement comme les accélérateurs. Ils donneraient naissance à des produits colloïdaux enveloppant les grains de ciment et retarderaient ainsi la progression de l'hydratation pendant un certain temps. Les doses des produits purs à utiliser sont extrêmement faibles. Il faut se méfier des excès de dosage qui risquent de retarder considérablement les temps de prise. Les retardateurs sont généralement efficaces à 20 °C comme à des températures plus élevées (40 °C par exemple). Des essais préalables sont toujours indispensables sur le chantier. i., utilisations : ils sont à recommander pour les travauxsuivants : • bétonnage par temps chaud, • pour supprimer les reprises de bétonnage, • pour le transport sur une longue distance, • préparé en centrale, • béton pompé, mortier d'enduit projeté, travaux d'injection. 3- Adjuvants modifiant la résistance aux actions Physiques et chimiques : Antigels et antigelifs : les adjuvants commerciaux vendus comme antigels sont des produits chimiques solubles analogues aux accélérateurs et qui activent l'hydratation du ciment. Le béton peut ainsi durcir avant que survienne le gel on les appelle le plus souvent des pare-gels .Les antigelifs protègent du gel le béton durci : ce sont surtout des entraîneurs d'air. Les doses à utiliser seront d'autant plus élevées que la température sera plus basse; elles varient entre 1 et 3% de la quantité de ciment. Utilisations : • bétonnage par temps froid, • protection du béton durci du gel, • préfabrication, béton manufacturé, • béton prêt uploads/Ingenierie_Lourd/ adjuvant-du-beton.pdf

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