Traduit de texte accepté par 43 e Congrès Annuel SEFI 29-Juin – 2-Juillet 2015

Traduit de texte accepté par 43 e Congrès Annuel SEFI 29-Juin – 2-Juillet 2015 Orléans, France Les analyses du World Trade Center: Étude de cas sur l'éthique, la politique publique et la profession d'ingénieur W. H. Coste PE, BSEE, Directeur, Truth Outreach, Inc. Tariffville, CT 06081, USA E-mail: wcoste@911truthoutreach.org M. R. Smith BSEET, Présentateur, Architects & Engineers for 9/11 Truth, Inc. Atlanta, GA 30339, USA E-mail: MSmith@AE911Truth.org R. M. Korol Professeur émérite, Département de génie civil, Université McMaster Hamilton, Ontario, Canada L8S 4L7 E-mail: korol@mcmaster.ca Mots-clés: éthique, profession d'ingénieur, politique publique, WTC étude de cas INTRODUCTION Le rôle de la profession d’ingénieur est important car il permet de mettre en évidence la réalité et la crédibilité des discussions sur les politiques publiques. Historiquement, les ingénieurs ont été tenus en haute estime en raison des normes d'excellence et des valeurs observées dans le travail de nombreux individus et défendues par leurs associations professionnelles. Avec les nombreux défis auxquels le monde doit faire face, tels que le changement climatique mondial et la durabilité, la profession d'ingénieur doit conserver cette stature de sorte qu'il puisse aider à construire le monde de demain. Le préambule du code de déontologie de l’association américaine NSPE (National Society of Professional Engineers / Société nationale des ingénieurs professionnels agréés), dit: « L’ingénierie est une profession importante et savante. En tant que membres de cette profession, les ingénieurs sont censés présenter les plus hautes normes d'honnêteté et d'intégrité. L’ingénierie ... doit être consacrée à la protection de la santé publique, la sécurité et le bien- être. Les ingénieurs doivent adopter dans leur travail une attitude professionnelle qui exige le respect des principes les plus élevés de comportement éthique [1]. » Cette étude de cas discutera des raisons qui amènent beaucoup de citoyens à s’interroger sur l'intégrité de la profession d'ingénieur. De grandes fractions de la population en Amérique du Nord ont l’impression que les organisations d'ingénierie et les universités renoncent à leur rôle en soutenant implicitement les décrets invraisemblables sur la physique et l'ingénierie relatifs à la destruction des gratte-ciels du World Trade Center le 11 Septembre 2001. Compte tenu de leur engagement éthique, l'échec de la profession d'ingénieur à répondre aux questions posées dans cette étude de cas est incompréhensible. Bien que la diversité dans l'enseignement de l'ingénierie suggère qu’une multitude de points de vue puisse augmenter la capacité à résoudre des problèmes complexes, la pluralité ne signifie pas que les principes d'ingénierie sélectionnés puissent être ignorés s’ils deviennent une nuisance. Traduit de texte accepté par 43 e Congrès Annuel SEFI 29-Juin – 2-Juillet 2015 Orléans, France 1 CONTEXTE PERTINENT Dans la matinée du 11 Septembre 2001, les Tours Jumelles (la Tour Nord, WTC1 et la Tour Sud, WTC2) du World Trade Center à New York ont subi un traumatisme structurel suivi par des incendies. En moins de deux heures après l'impact du premier avion, les deux structures à ossature d'acier ont été détruites jusqu’aux sous-sols. À 17h20, la toiture de 47 étages du World Trade Center Building 7 (WTC7), qui n'avait pas été touchée par un avion, est descendue symétriquement en chute libre accélérée pendant 32 mètres d'une manière indiscernable d'une démolition classique contrôlée où les colonnes de support sont détruites simultanément par des explosifs. Dans les années 2005 à 2008, des rapports ont été établis sous la Loi de l'équipe de sécurité de construction nationale (NCSTAR). Ces rapports portaient sur la destruction des Tours Jumelles (WTC 1 et WTC 2) et WTC 7. Ces enquêtes ont entrainé la publication de plusieurs rapports NCSTAR par le National Institute of Standards and Technology (NIST) [2]. La note 13 des NCSTAR 1 stipule que l'analyse du NIST n’aurait pas tenté d'expliquer la destruction effective des Tours Jumelles, « L'objectif de l'enquête portait sur la séquence des événements depuis l'instant de l'impact de l'avion jusqu’au début de l'effondrement de chaque tour. Par souci de concision dans le présent rapport, cette séquence est désignée par la « séquence probable de l'effondrement, » même si elle n’inclut pas réellement le comportement structurel de la tour lorsque les conditions de déclenchement de l'effondrement ont été atteintes et que l'effondrement est devenu inévitable. » Une fois que ces rapports ont été publiés, ils sont devenus l'objet de nombreuses critiques au sein des communautés professionnelles et scientifiques [3]. De nombreux professionnels techniques du bâtiment ont demandé des explications sur la façon dont le NIST a obtenu ses conclusions. Dans les années qui ont suivi, plus de 2300 architectes et ingénieurs, vérifiés et approuvés, ont signé une pétition adressée aux membres de la Chambre des représentants et du Sénat des États-Unis d'Amérique, en déclarant que: « Au nom du peuple des États-Unis d'Amérique, les architectes et les ingénieurs soussignés du 9/11 Truth et affiliés adressent par la présente une pétition et demandent une enquête véritablement indépendante avec pouvoir d'assignation afin de découvrir la pleine vérité sur les événements de 11/9/01 - en particulier l'effondrement des tours du World Trade Centre et du bâtiment 7. Nous croyons qu'il existe un doute suffisant dans la version officielle et donc que l'enquête du 11/9 doit être ré-ouverte et doit inclure une investigation complète sur la possible utilisation d'explosifs qui aurait pu être la cause réelle de la destruction des Tours Jumelles du World Trade Center et du bâtiment 7 [4]. » Les signataires de la pétition représentent de nombreux professionnels techniques hautement qualifiés. Un concours de débat a été étendu pour les professionnels tout aussi qualifiés pour appuyer le rapport WTC7 NIST (NCSTAR 1A) en public sur une scène partagée. Dans la dernière année, pas un seul professionnel technique n’a exprimé la volonté de justifier publiquement l'analyse de NIST. Une analyse technique sérieuse devrait, au minimum, se conformer aux règles de base de l'observation. Lors d'une audience du Congrès, Glenn P. Corbett, qui a servi en tant que membre du Comité consultatif fédéral au processus de NCSTAR a dit: « Au cours de l'enquête WTC, j’ai eu de graves préoccupations au sujet de certains résultats et conclusions établis par le NIST. D'autres personnes, y compris certains membres du Comité consultatif fédéral, sont également préoccupées. Je suggérerais qu’un mécanisme plus formel soit développé pour répondre officiellement aux commentaires du public. Un tel protocole devrait inclure la base technique pour laquelle le NIST rejette ou accepte le contenu d'un commentaire public [5]. » Au cours de la seule occasion de commentaires du public sur NCSTAR 1A, une question a été posée par un membre du public qui exigeait que le NIST reconnaisse que le WTC7 a connu une accélération de chute libre sur une distance verticale de 32 mètres. Cette chute libre ne pouvait se produire que si les 24 Traduit de texte accepté par 43 e Congrès Annuel SEFI 29-Juin – 2-Juillet 2015 Orléans, France colonnes de soutien intérieures sur chacun des 8 étages avaient été détruites en même temps, ce que le feu, seul, n’aurait pu accomplir. Même si le NIST a confirmé l'observation de la chute libre dans son rapport (Figure 3-15, NCSTAR 1A), leurs auteurs n’ont pas révisé leurs modèles d'ingénierie pour expliquer comment la résistance de l'ensemble de la structure de support a soudain été réduite à néant. NIST refuse de communiquer les données informatiques utilisées dans son analyse du WTC7, disant que si cette information était dévoilée, ce serait « mettre en péril la sécurité publique [6]. » Si l'analyse du NIST est techniquement précise, les ingénieurs doivent posséder cette information pour concevoir la hauteur des bâtiments et assurer « la protection de la santé publique, la sécurité, et le bien-être [1]. » Á travers les demandes du FOIA (Freedom Of Information Act / Loi sur la liberté de l’information), des renseignements sur des failles dans les analyses de NIST ont été mises à jour. Le NIST a reconnu que des embases de contrefort (“flange stiffeners”), des éléments critiques de la structure dont l'absence est la clé de l’hypothèse de l'échec, ont été omis de l’analyse des éléments achevés. Trois poutres latérales de support pour renforcement de la structure au point présumé de déclenchement de l'effondrement ont également été omises [7]. Il semble probable que le processus d'examen par les pairs ouvert et transparent pourrait invalider la conclusion d'un effondrement provoqué par le feu, uniquement induit par la seule gravité. 1.1 Les programmes d’ingénierie et le World Trade Center Ce qui est enseigné aux ingénieurs dans les universités sur les « échecs » du World Trade Center affecte la profession. Des observations anecdotiques des auteurs suggèrent qu'il n'y a pas de texte dans des livres ou des notes de cours disponibles publiquement qui décrivent les mécanismes de l'effondrement d'un point de vue technique pour permettre aux élèves d'étudier et de reproduire ces conditions. Des processus ouverts et transparents font partie des éléments clés d'un enseignement universitaire et sont nécessaires pour maintenir la confiance des ingénieurs dans leur enseignement. Dans notre monde moderne complexe, des professionnels techniques sont demandés pour obtenir une information précise. Le public s’attend à ce que les membres des facultés universitaires et uploads/Ingenierie_Lourd/ analyses-du-wtc-ethique-politique-publique.pdf

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