SOMMAIRE INTRODUCTION…………………………………………….........……..............................
SOMMAIRE INTRODUCTION…………………………………………….........……........................................15 1 - GENERALITES………………………………………….........…………….………………......17 1-1 - Objet………………………………………………..………………………….........…….........17 1-2 - Domaine d’application………………………………..………………………......... ……..........17 2 - PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CONCEPTION DES MACONNERIES………………………………………………………….........……........17 2.1 - Exigences spéciales et pièces contractuelles…………………………………….........…….......17 2.2 - Conditions requises des matériaux de constitution…………….........……................................18 2.2.1- Réception..................................................................................................................................18 2.2.2- Stockage…………….........……....…………….........……....…………….........…….............18 2.2.3- Caractéristiques techniques des matériaux…………….........……....…………….........…….....18 2.3- Conception des murs…………….........……....…………….........…….......................................18 2.3.1- Appareillage…………….........……....…………….........……....…………….........……........18 2.3.2- Joints…………….........……....…………….........……....…………….........……...................18 2.3.3- Dimensionnement et géométrie des murs…………….........……....…………….........……...20 2.3.4- Maçonneries utilisées en soubassement…………….........……....…………….........……......20 2.3.5- Fondations…………….........……....…………….........……....…………….........……..........20 2.3.6- Dispositions constructives minimales…………….........……....…………….........…….........20 2.3.7- Epaisseur des murs…………….........……....…………….........……....…………….........….29 2.4- Prescriptions particulières…………….........……....…………….........……..............................30 2.5- Maçonnerie en zones sismiques…………….........……....…………….........…….....................30 3 - REGLES DE CALCUL…………….........……....…………….........…….................................31 3.1 - Détermination des caractéristiques mécaniques des parois des maçonneries. ……………........31 3.1.1- Résistance moyenne de rupture à la compression……………......... ……................................31 3.1.2- Module de déformation longitudinale……………......... ……..................................................31 3.1.3- Résistance admissible de calcul à la compression…………….........……................................32 3.1.4- Résistance admissible à la traction due à la flexion latérale…………….........……................33 3.1.5- Résistance admissible au cisaillement…………….........…….................................................34 3.2 - Efforts sollicitant les parois de maçonnerie…………….........……...........................................35 3.3 - Méthode de calcul…………….........……....…………….........……....…………….................36 3.3.1- Calcul en compression…………….........……....…………….........……....……………........36 3.3.2- Calcul en flexion latérale…………….........……....…………….........……....……………....39 3.3.3- Calcul au cisaillement…………….........……....…………….........……....…………….........40 3.4 - Cas des murs doubles…………….........……....…………….........……....……………............40 3.5 - Maçonnerie armée…………….........……....…………….........……....…………….................40 3.6 - Calcul des murs de contreventement…………….........……....…………….........……............41 3.6.1- Schémas des murs de contreventement…………….........……....…………….........……........41 3.6.2- Détermination des sollicitations…………….........……....…………….........……..................42 ANNEXES Annexe I Essais de caractérisation des matériaux constitutifs et éléments de maçonnerie.................45 Annexe II Caractéristiques physico-mécaniques des matériaux constitutifs.......................................59 Annexe III Exemple de calcul..............................................................................................................63 LEXIQUE…………………………………………………………………………….......................71 INTRODUCTION Un mur en maçonnerie de petits éléments est une structure verticale composée de matériaux manufac- turés ou fabriqués manuellement, liés les uns aux autres par des joints de mortier traditionnel ou mortier-colle. Les diverses fonctions qu’il a assurer dans un bâtiment à usage courant concernent principalement : - la stabilité mécanique sous les sollicitations normales provenant des charges appliquées ou des déformations imposées par les phénomènes thermiques, climatiques et de retrait ; - la sécurité en cas d’incendie et, le cas échéant, en cas de séisme ou d’autres sollicitations exceptionnelles ; - l’étanchéité à la pluie et une contribution à la satisfaction des exigences hygrothermiques et acoustiques. Les exigences relatives aux dernières fonctions ne peuvent pas être traitées de façon complète dans le cadre du présent document. On distingue deux types de maçonnerie : 1 - M a ç o n n e r i e p o r t e u s e : Sa structure est-telle qu’elle ne doit subir ni modification ni déformation inadmissible tout en trans- mettant aux fondations la pression des charges qui la sollicitent. 2 - M a ç o n n e r i e n o n p o r t e u s e : En général, elle a pour fonction le remplissage d’une structure porteuse (ossature en béton armé, en acier, mur porteur,…) Elle doit pouvoir supporter son poids propre ainsi que celui des équipements usuels tels que portes, fenêtres, lavabos, canalisations, etc… - 15 - 1 - GENERALITES 1.1 - Objet : Le présent document a pour but de fixer des règles pour la conception et le calcul des structures ordinaires en maçonnerie de produits manufacturés. L’établissement de ces règles est basé, essentiellement, sur les caractéristiques mécaniques des élé- ments de constitution de maçonnerie. 1.2 - Domaine d’application : 1.2.1- Ces règles s’appliquent à toutes les maçonneries avec joints de mortier traditionnel ou de mor- tier-colle associés à des matériaux manufacturés tels que les briques ou blocs de produits rouges, silico-calcaire, de plâtre, de béton de terre stabilisée (BTS), de parpaings de ciment et de pierre de taille. Ces produits sont de forme généralement parallélépipédique pleins, évidés ou perforés horizon- talement ou verticalement. 1.2.2- Elles s’appliquent aux différentes maçonneries d’ouvrages courants, porteuses ou non porteu- ses. Commentaire : On entend par ouvrages courants principalement ceux destinés aux logements, bâtiments scolaires et hospitaliers et aux immeubles de bureaux, pour des conditions normales d’utilisation, c’est à dire occupés en permanence et sans surpeuplement. Ces règles ne s’appliquent pas : - aux maçonneries de pierres naturelles ou de moellons, - aux maçonneries qui utilisent des panneaux de hauteur d’étage ou de longueur qui dépasse 60 cm. 2-PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CONCEPTION DES MACONNERIES 2.1- Exigences spéciales et pièces contractuelles : Le cahier des charges spéciales pour l’exécution des maçonneries doit contenir les renseignements suivants : - Nature et format des matériaux constitutifs et éventuellement origine du fournisseur. - Norme ou avis technique du matériau. - Composition du mortier à adopter (mortier traditionnel ou mortier-colle). - Résistance caractéristique des matériaux (mortier, bloc). - Plans s’appareillage en parties courantes et singulières. - Prescriptions particulières pour l’exécution de la maçonnerie et des points singuliers tels que : chaînage (verticaux et horizontaux), linteaux, appuis des planchers, appuis des baies, etc… - 17 - 2.2 - Conditions requises des matériaux de constitution : 2.2.1 - Réception : La réception des matériaux doit se faire conformément aux prescriptions et exigences contenues dans le cahier des charges. Les éléments présentant des cassures ou épaufrures importantes ne doivent pas être mis en œuvre tels quels. 2.2.2 - Stockage : Sur chantier, si ces matériaux ne sont pas utilisés immédiatement, il est recommandé de les entreposer à l’abri des eaux pluviales et de l’humidité du sol. Ils doivent être empilés de manière à conserver leurs caractéristiques géométriques. 2.2.3 - Caractéristiques techniques des matériaux : 2.2.3.1- Caractéristiques des briques ou blocs : Ces matériaux ne doivent être mis en œuvre que lorsque leurs caractéristiques physico-mécaniques et chimiques sont conformes aux exigences contenues dans le cahier des charges et dans la fiche techni- que du matériau. 2.2.3.2 - Caractéristiques des mortiers : Les constituants (liants, sable, résine…,) des mortiers doivent répondre aux exigences du cahier des charges et de leur fiche technique. Les mortiers doivent répondre aux exigences suivantes : - maniabilité, - adhérence aux blocs, - résistance équivalente à celle du bloc, - résistance aux conditions climatiques. 2.3 - Conception des murs : 2.3.1 - Appareillage : Tous les appareillages utilisés ou en usage sont possibles à conditions qu’ils soient conformes à la géométrie des éléments de maçonneries et assurent la stabilité des murs (voir tableau 1). 2.3.2- Joints : - L’épaisseur du joint de mortier varie en général de 1 à 2 cm, Elle doit être de sorte qu’elle s’adapte aux dimensions des blocs ou briques. - L’écart entre deux joints verticaux successifs doit être supérieur ou égal au ¼ de la longueur de la brique (voir tableau 1). - 18 - Le tableau ci-après précise les règles à respecter en fonction de la nature du matériau. Tableau 1 - Règles pratiques d’appareillage Type de Epaisseur Recouvrement Schéma maçonnerie des joints Maçonnerie 0,30 > 15 cm h : désigne la hauteur du bloc de bloc de à maçonnerie L : désigne la largeur du bloc grande taille 1 cm non porteuse > 0,75 h maçonnerie non porteuse Maçonnerie ≥ 5 c m d'éléments 1 manufacturés à Liaison de petit taille 2 cm minimale Figure 1 - Profils courant de joints de parements et exemples d’appareillages courants - 19 - Le rejointement est exécuté, une fois la maçonnerie montée, pour assurer l’étanchéité du mur et con- server à la fois l’aspect architectural recherché. Ce rejointement doit avoir un dosage en liant suffisant pour assurer cette étanchéité. 2.3.3 - Dimensionnement et géométrie des murs : - Les assises doivent être horizontales et régulières. - Le rapport des ouvertures et des pleins, dans un même mur, ne doit pas être inférieur ou égal à 1/3, et doit être le plus régulièrement réparti. - Les portées classiques se limitent à 1,20 m. Surdimensionner les linteaux et les jambages pour les plus grandes baies. - La largeur d’un trumeau doit être supérieure à l’épaisseur du mur et à un minimum de 1,00 m. 2.3.4 - Maçonneries utilisées en soubassement : Les maçonneries de soubassement doivent être constituées de matériaux inaltérables à l’eau sur une hauteur minimale de 30 cm. La conception globale de la partie non enterrée des murs de soubassement est à déterminer en fonction des exigences propres à ce mur, en particulier, l’étanchéité. 2.3.5 - Fondations : Les fondations seront réalisées uniquement avec des matériaux inaltérables à l’eau (béton armé, béton cyclopéen, maçonnerie de pierre…) - Quel que soit le type de maçonnerie à adopter et selon l’importance de l’ouvrage, il convient de s’assurer de la qualité des sols des fondations par une étude géotechnique préliminaire. - Tous les murs porteurs doivent avoir des fondations filantes. 2.3.6 - Dispositions constructives minimales : 2.3.6.1- Chaînages : Pour éviter des désordres dans la maçonnerie dus aux phénomènes de dilatation thermique, de retrait ou de tassement, on prévoit des joints et on complète ces dispositions par le chaînage des murs. Dans le cas des murs porteurs, les planchers prennent appui sur les murs et il convient de prévoir des chaînages qui solidarisent tous les éléments verticaux et horizontaux du bâtiment. Ces chaînages sont, en général, des éléments en béton armé mais parfois ils peuvent être constitués d’un autre matériau (métal ou bois). L’habillage des chaînages doit être réalisé avec un matériau de même nature que la maçonnerie. Ce matériau doit être placé dans le coffrage et non uploads/Ingenierie_Lourd/ brique-silico.pdf
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- Publié le Jul 30, 2021
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