Xavier Hosch • Jacques Hénaut 2e édition Dessin de construction du meuble 4 moy

Xavier Hosch • Jacques Hénaut 2e édition Dessin de construction du meuble 4 moyens de représentation 1 Moyens de représentation 7 dessin artisanal 2 Méthode-tracé 9 3 Disposition des vues 11 dessin industriel 4 Généralités 13 5 Présentation 15 6 Écriture – traits – hachures 17 7 Coupes et sections 19 8 Cotation 21 9 Tolérances – ajustements 23 10 Tolérances – états de surface 25 11 Plan d’ensemble 27 12 Dessin de déf nition 29 13 Dessin de déf nition 31 14 Dessin de déf nition 33 assemblages 15 Ténons – mortaises 35 16 Plat-joint – embrèvement 37 17 Fausses languettes 39 18 Tourillons 41 19 Queues-d’aronde 43 20 Queues machine – enfourchements multiples 45 structure 21 Parois de derrière 47 22 Parois de derrière 49 23 Bâti à petit cadre 51 24 Bâti à grand cadre 53 25 Parois de côté 55 26 Parois de côté 57 27 Parois de côté avec tasseaux, ou coulisseaux 59 28 Parois de côté avec crémaillère 61 29 Parois courbes 63 30 Les dessus 65 31 Les dessus marbrés 67 32 Assemblages des dessus 69 33 Les fonds 71 34 Les caissons 73 35 Montages vissés 75 36 Montages avec systèmes 77 portes 37 Structures planes et couvre-joints 79 38 Structures cintrées 81 39 Structures avec glace 83 40 Rotation par pivots 85 41 Rotation par f ches 87 42 Rotation par paumelles 89 43 Rotation par charnières 91 44 Rotation par charnières 93 45 Portes coulissantes 95 46 Portes coulissantes 97 47 Portes rentrantes 99 48 Quincaillerie de rotation 101 49 Quincaillerie de condamnation – les serrures 103 50 Quincaillerie de condamnation – les serrures 105 51 Quincaillerie de maintien – les loqueteaux 107 tiroirs 52 Structures 109 53 Fonctionnement 111 54 À battement – à joints vifs 113 55 À l’anglaise 115 56 Devanture courbe 117 57 Tiroir d’angle 119 58 Quincaillerie 121 tirettes 59 Tirettes de coté 123 60 Tirettes de face 125 abattants 61 Structures 127 62 Fonctionnement 129 63 Quincaillerie 131 64 Portes relevantes 133 65 Dessus ouvrant 135 rideau 66 Vertical 137 rideau et cylindre 67 Bureau 139 tables 68 Table à jeux 141 69 Table à l’italienne : allonges apparentes 143 70 Table à l’italienne : allonges dissimulées 145 71 Table à rallonges 147 72 Table à rallonges 149 73 Table à rallonges 151 épures 74 Vraies grandeurs (arête et face) 153 75 Sections et angle de corroyage 155 76 La trémie 157 77 Cintré sur 2 plans 159 78 Pied louis XV 161 79 Pied louis XV 163 80 Pied louis XV 165 81 Pied louis XVI 167 matériaux 82 Bois massifs 169 83 Massifs dans le meuble 171 84 Contre-plaqués multiplis et lattés 173 85 Contre-plaqués multiplis et lattés 175 86 Panneaux de f bres et de particules 177 87 Stratif és 179 88 Marbres et produits verriers 181 89 Métaux ferreux 183 90 Alliages légers – métaux cuivreux 185 plan 91 Console louis XVI 187 92 Multimatériaux 189 glossaire 190 Table des matières 5 L e but de ce traité de Dessin de Construc- tion est de satisfaire tous ceux qui désirent connaître les principes servant de base ra- tionnelle du meuble et la façon de les représenter. Cet ouvrage est non seulement destiné aux jeunes gens qui reçoivent un enseignement artistique ou pratique, se rapportant à l’indus- trie de l’ameublement, mais aux artisans dont la sagesse commande de ne pas négliger à notre époque tout ce qui peut contribuer au perfec- tionnement de leur art. La connaissance approfondie des moyens de construction doit guider les rapports entre créa- teurs de modèles et fabricants. Elle constitue la base de la formation du dessinateur chargé d’établir un projet conciliant les exigences de qualité et de prix. Les exercices choisis parmi les solutions les plus usités constituent les éléments essentiels qui concourent à la formation des metteurs au plan. Ces derniers savent qu’une documentation sérieuse est une sorte de réservoir dans lequel on peut puiser pour choisir un principe de fabri- cation, ou éventuellement l’interpréter tout en sauvegardant les qualités conformes à la tradi- tion de la belle ébénisterie. Le dessin est comme l’écriture un moyen d’ex- primer sa pensée sur le papier ou sur une sur- face quelconque. « Le dessin de construction du meuble, ou mise au plan, doit être un inventaire complet des ma- tériaux et des moyens à employer pour obtenir les meilleures conditions de fabrication et de prix de revient. » Cette déf nition a pour ef et de conf rmer les obligations et les responsabilités du dessina- teur qui doit être animé du désir d’associer les problèmes de la fabrication aux exigences de l’esthétique. L’ensemble des détails nécessaires à la fabrica- tion, représenté sur les trois plans de projec- tion, relate en ef et la nature des matériaux à employer, leurs sections, ainsi que le principe de montage adopté en fonction de l’aspect exté- rieur du meuble. Il faut souligner que la nature des matériaux conditionne souvent les procédés de fabrication. Xavier HOSCH Œ uvrer à l’actualisation de cet ouvrage, qui est une référence dans le milieu professionnel, était une manière de rendre hommage à Monsieur Xavier HOSCH. Il fut le professeur apprécié et admiré par plu- sieurs générations d’élèves, mais surtout celui qui sut accueillir simplement et avec le sourire le jeune collègue inexpérimenté que j’étais. Il me f t partager son expérience pédagogique, m’épaula dans les dif cultés et m’accorda son amitié. En ef ectuant cette mise à jour, mettant ainsi cet ouvrage en conformité avec les exigences du tra- cé et des représentations normalisées, j’espère ne pas avoir trahi son auteur et souhaite avoir contribué à en perpétuer le souvenir. Pour cette nouvelle présentation, je tiens à re- mercier mes collègues de l’école BOULLE, pro- fesseurs de construction, d’ébénisterie et plus spécialement Monsieur Louis CHIODI pour son amicale et précieuse collaboration. Son éclec- tisme dans ce domaine n’ayant d’égal que sa modestie. Les quelques modif cations apportées n’ont d’autres objectifs que de fournir aux élèves et aux professionnels les bases d’une nécessaire adaptation aux techniques de fabrication ac- tuelles et à venir. Enf n, tout ouvrage technique évolue avec le temps. Pour cette nouvelle réédition de 2012, une mise à jour des normes et des représen- tations, ainsi que des corrections graphiques étaient souhaitables. Malgré les moyens d’infor- mation et de documentations informatiques, un ouvrage palpable reste encore d’actualité. Jacques HENAUT AVANT-PROPOS 10 DESSIN ARTISANAL L’intérêt du tracé grandeur qui n’est plus à démontrer présente l’inconvénient, dans certains cas, de produire des plans de surfaces trop importantes. Fig. 1 Af n de concentrer le plus possible sur une surface de papier assez réduite les renseignements nécessaires à l’exécution, toutes les sections ou coupes sont superposées. Pour les meubles importants, n’ayant pas de plans courbes, il est fait usage d’arrachements af n de réduire la distance entre les détails qui représentent l’intérêt de l’étude. Dans ce cas, il est indispen- sable d’obtenir dans l’une des coupes ou sections la vraie grandeur de tous les éléments. Sinon une cotation est nécessaire pour déf nir avec exactitude les dimensions non apparentes. Les arrachements sont limités par un trait f n à main levée, pour éviter toute confusion avec un axe de symétrie, ou la trace d’un plan sécant. Les hachures en traits f ns sont concentriques pour les bois vus en bout et longitudinales pour les bois en long. Pour les autres matériaux, voir page 19. Fig. 2 Pour un plan artisanal sur calque, il est préférable de représenter les coupes, limitées aux par- ties essentielles, séparées les unes des autres et non superposées. Certains éléments n’apparaissant en vraie grandeur sur aucune des vues, une cotation rigoureuse de ceux-ci est indispensable, et le plan doit être accompagné d’une représentation à petite échelle (0,1 ou 0,2) du meuble, pour le comprendre dans sa globalité. Il faut éviter d’exécuter un plan de fabrication artisanale sur calque, ce support, étant sensible aux va- riations hygrométriques, ne peut garantir la précision d’un tracé même s’il est grandeur d’exécution. 11 Planche DISPOSITION DES VUES 3 34 ASSEMBLAGES La position des pièces dans un ouvrage et l’étude des forces exercées sur celles-ci déterminent la nature de l’assemblage. S’il s’agit d’un bâti composé de montants et traverses, les pièces sont réunies le plus souvent par tenons et mortaises. Les pièces étant positionnées, il faut parachever l’assemblage par une cheville qui rend la liaison démontable ou par un collage, la liaison devenant indémontable. La longueur du tenon inf ue peu sur la résistance au cisaillement, par contre il augmente la surface de collage. Quand les épaisseurs sont appropriées, la forme du tenon est un rectangle perpendicu- laire au sens des f bres, il peut être dans le prolongement des f bres si la traverse large est relative- ment mince. Tenon ordinaire Fig. 1 Il a deux arasements et son épaisseur est égale en principe au tiers de l’épaisseur du bois employé. Si le montant qui reçoit la mortaise est plus épais que la traverse, l’assemblage peut uploads/Ingenierie_Lourd/ feuilletage 7 .pdf

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