François Augiéras (1925-1971) . François Augiéras à 20 ans . Collaboration de F
François Augiéras (1925-1971) . François Augiéras à 20 ans . Collaboration de F.Y. Caroutch avec Augiéras à la revue Structure (1957- 1958). . . (Le père de F.Y. Caroutch fut l’éditeur du Voyage des morts (1959) et de Zirara de François Augiéras, ainsi que de la revue Structure, 15 Rue du Petit Pont à Paris, dans le 5°). _________________________________ . Je prends régulièrement Planète, jamais sans quelque nostalgie, car tout Planète était déjà dans Structure. Nous avons manqué de moyens matériels, d’obstination ; notre équipe était peu nombreuse, inexpérimentée, mais enfin, « l’esprit Planète », c’est nous qui l’avons trouvé, dès mars 1957. Les découvreurs, les pionniers, ce furent nous ! Aussi la réussite mondiale…de Planète me fiche-t-elle un peu le cafard, car cette victoire-là aurait pu, aurait du être la nôtre ! Je suis en contact avec Planète qui s’intéresse à ma peinture, dont elle donnera des reproductions dans quelques numéros. J’ai écrit à Pauwels et à Bergier en leur rappelant l’antériorité de Structure, dans le domaine qu’elle a fait sien. Voici le texte de ma lettre, accompagnée de quelques numéros de STRUCTURE. « Je me permets d’exprimer ma surprise de vous voir ne jamais faire mention de l’indiscutable et modeste précurseur que vous avez eu en la revue Structure…Mêmes thèmes, me semble-t-il, mêmes orientations, même ouverture sur le réalisme fantastique, même anti-conformisme, dès mars 1957. Ephémère, n’ayant rencontré que parfaite indifférence ou violente hostilité, cette revue n’en est pas pour autant complètement oubliée. Ne serait-il pas juste de rappeler à vos lecteurs la tentative d’un « commando-suicide » qui fut cloué sur un terrain où Planète fait maintenant flotter ses couleurs ? Ne serait-il pas équitable de citer un jour ceux qui « débarquèrent les premiers » et qui furent immédiatement liquidés ? En vous remerciant à l’avance, veuillez croire…etc. » Je parle longuement de Structure dans mes Mémoires. Nous avons été les vrais découvreurs d’un nouveau monde, et cela doit se savoir. Eric le Rouge atteignit l’Amérique bien avant Colomb. . Extrait d’une lettre de François Augiéras (28 janvier 1965 ( .. Première édition du Voyage des morts Ed. La nef de Paris, 1959 . « J'avais expédié partout des traces de ma peur, de ma joie délirante, les pages ravagées par la férocité du désert, comme la photo hantée au début de ce Voyage des Morts. » . François Augiéras. Les œuvres de François Augiéras sont rééditées aux éditions Grasset et aux éditions de la Différence. * Collaboration de F. Y Caroutch à divers catalogues, livres, revues, etc. . LE THEATRE DES ESPRITS, avec un Cdrom. Editions de l’Ile Verte, 1998. * Editions Au Signe de la Licorne, 1996 Une trajectoire rimbaldienne . * Dossier Augiéras dans la REVUE EUROPE, novembre 2006 * Un homme de lumière _____________________________________________________ Biographies . François Augiéras, un barbare en Occident Paul Placet Ed. La différence, 2006. (Première édition, Ed Fanlac, 1988) . François Augiéras, le dernier primitif. Serge Sanchez (Ed Grasset, 2006) _____________________________________________ UN BARBARE EN OCCIDENT UN VISIONNAIRE UNE LEGENDE VIVANTE François Augiéras, en 1956 Un style de vie qui tienne face à la splendeur des astres. François Augiéras _____________________________________________ Le Maître des Fougères, de José Corréa (Editions de La Lauze, 2007) _____________________________________________ .Quelques tableaux de François Augiéras . Tunisie, 1950 ( Collection M. Mardore) Dès la fin 1944, la grâce du jeune Français débarquant en Algérie avait été signalée à Henri de Montherlant, par un de ses correspondants, en ces termes: « Un gars de la marine, plus beau que l’archange Gabriel. » . Barque dans le désert . Sans titre « Voyez ces personnages à l’écoute du Cosmos Divin. Ils ne sont pas de ce temps. Ces paisibles adolescents sont des princes du ciel… et ne l’ignorent pas. Ils sont du troisième millénaire. » François Augiéras . Falaises dans la nuit . Le passeur . . Balises pour centre d’écoute (Vers 1957. Musée du Périgord) . Chambre, Place du Palais, à Périgueux, vers 1957 (Col. Caroutch) . . Jeune femme à la barque. Vers 1961 (Collection M.Barcelo) . L’ange de la révolution (Vers 1962-1964) . Moissonneur et soldat. Vers 1966 . Temple . Je voyais Dieu Or vivant qui chante au cœur D’un incroyable Silence (Un voyage au Mont Athos) . Photo montage de François Augiéras , à la fin de sa vie _____________________________ . Les œuvres de François Augiéras ont été exposées dans de nombreuses galeries dont: Galerie Mourgues, Paris Mairie du 6°Arrondissement, Paris Lyon Lille Bordeaux, etc. Médiathèque de Cahors (Lot): du 10 Mai à fin Juillet 2006 (Table ronde le 23 Mai 2006) En 2006, legs important à la BNF de Jean Chalon, exécuteur testamentaire de François Augiéras Biennale de Venise, 2009, grâce au peintre catalan Miquel Barcelo Domme, Journées du Patrimoine, septembre 2011, avec des colloques et des concerts, pour commémorer le quarantième anniversaire de la disparition de François Augiéras. Le film d'Isaki Lacuesta, LOS PASOS DOBLES, tourné en Afrique et inspiré par François Augiéras, avec le peintre Miquel Barcelo, a reçu le prix de la Concha de Oro au Festival du film de San Sebastian en septembre 2011. Un DVD espagnol, puis français, de ce film d’une poésie violente est prévu pour l’été 2012. Tráiler 'Los Pasos Dobles', de Isaki Lacuesta - YouTube AUGIERAS, LE PRIMITIF ET L’ETERNEL Oeuvre graphique des années 1950 à 1970 6 février au 10 mars 2007 à Talence (Bordeaux) _______________________________ . Sur l’œuvre de ce peintre visionnaire, consulter: . AUGIERAS LE PEINTRE. Editions de la Différence, 2001 . Une lettre de François Augiéras à F.Y. Caroutch, sur sa peinture ______________________________________ . Nos vifs remerciements à Jean Dif, à Annie et à Paul Placet Une seconde page sur François Augiéras est ici . Retour aux poèmes Les acquisitions de la BnF Les papiers de François Augiéras rejoignent la bibliothèque de l'Arsenal Quelques manuscrits littéraires, lettres, papiers personnels et photographies du peintre- écrivain François Augiéras sont providentiellement entrés à la bibliothèque de l'Arsenal par le don de son ayant droit, le critique littéraire et biographe Jean Chalon. Les papiers de François Augiéras ont été retrouvés par son fidèle ami, Paul Placet, douze ans après la mort de l'écrivain, qui a fini sa vie dans la misère, le 13 décembre 1971, à l'hospice de Montignac (Périgord). Venu en pèlerinage à l'hospice en 1983, Paul Placet demanda à visiter le grenier. Quelques curieux étaient passés avant lui, mais il restait "un tas d'un mètre de haut, le fatras d'une vie d'artiste, un trésor aux allures de dépotoir", "sa bibliothèque". Dans ce fatras, se trouvaient de précieuses archives remises au notaire, qui les transmit à l'exécuteur testamentaire de François Augiéras, Jean Chalon. Ce sont ces papiers qui ont aujourd'hui trouvé le chemin de la bibliothèque de l'Arsenal. Né en 1925 à Rochester, dans l'État de New York, d'un père pianiste et professeur de musique (emporté par une appendicite purulente peu avant sa naissance) et d'une mère polonaise, peintre sur porcelaine, François Augiéras mena une vie vagabonde "aux allures de légende", où la réalité dépassait la fiction, comme en témoigne de manière éclatante Serge Sanchez dans la biographie qu'il lui a consacrée. Son œuvre puise dans ses expériences vécues : Le Vieillard et l'enfant et Le Voyage des morts sont nés de ses aventures en Algérie et de ses rencontres avec l'oncle Marcel Augiéras, colonel de l'armée française retiré en plein désert algérien ; Une adolescence au temps du maréchal, L'Apprenti sorcier sont un témoignage brûlant de sa jeunesse en Périgord ; Un voyage au mont Athos est dû à ses séjours dans les monastères orthodoxes où il était venu apprendre l'art de l'icône. Enfin sa dernière œuvre, la plus achevée, la mieux construite selon lui, Domme ou l'essai d'occupation, est le fruit de sa vie dans les grottes de Domme où il se réfugiait pour méditer et écrire, fuyant l'enfer de l'hospice. Des cahiers d'écolier à grands carreaux À propos de ce dernier texte, qui ne trouva pas d'éditeur malgré l'aide de Jean Chalon, François Augiéras écrivit à ce dernier : "La non-publication de ce livre me gêne terriblement dans l'idée que je suis accoutumé de me faire au sujet de mon destin : j'ai accepté – ou appelé – de dangereuses aventures, toujours avec cette arrière-pensée : ça deviendra des livres ! Si ça reste en manuscrit, ma vie à Domme ne fut qu'une cruelle et bien inutile aventure. […] Bien sûr, c'est du réalisme fantastique et il est certain que nombre d'éditeurs ne peuvent pas se permettre de publier ce genre littéraire…". Les quatre boîtes d'archives qui viennent d'entrer à l'Arsenal renferment les dix-huit cahiers manuscrits de cette œuvre majeure de François Augiéras, quelques cahiers manuscrits du Voyage au mont Athos (5 cahiers), de Zizara (1 cahier), du Voyage des morts (quelques fragments). Il s'agit de cahiers d'écolier à grands carreaux, aux textes couverts d'abondantes reprises, ajouts ou suppressions, dont certains portent encore les traces de leur rédaction dans les grottes, de la terre séchée glissée entre les feuillets. À côté des manuscrits littéraires, on trouve quelques lettres échangées avec uploads/Ingenierie_Lourd/ francois-augieras.pdf
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- Publié le Aoû 23, 2022
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- Langue French
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