Examen sur table Description de types spatiaux et types constructifs avec des c

Examen sur table Description de types spatiaux et types constructifs avec des coupes ou plans par ex. Caractéristiques spatiales Types constructifs selon les matériaux : commenter des éléments relatifs à la construction : comparer deux documents graphiques c.à.d. deux édifices en essayant d’expliquer les analogies et les différences. Comparer : extraire les similarités et les différences. Comparaisons présentant un intérêt : vocabulaire et méthode, effort de rédaction. Tester les connaissances apprises et les compétences rédactionnelles. Révisions stratégiques : retenir et repérer : les dates servent de repère en termes de chronologie des types spatiaux et constructifs. Types spatiaux : ex. espace centré et orienté Types constructifs : voûtes, types de murs, etc. ... Types spatiaux renvoyant à la forme du vide Types constructifs renvoyant à la matière et la manière dont on construit le plein. L’Europe médiévale : Types constructifs de l’architecture du quotidien « Maison médiévale » Eugène Viollet-Le-Duc : 19ème siècle : vision pittoresque et romantique, patrimoniale associée au tourisme actuellement, actions nationalistes comme le Puy-Du Fou, image totalement fantasmée et déformée de l’histoire : les médias cultivant un imaginaire médiéval Reconstruction maison « Zuckerhut » Maison en pierre : Moyen-Âge tardif Surestimation des édifices médiévaux au détriment des édifices domestiques construits en matériaux périssable. 1. Contexte : un long Moyen-Âge Mainly Europe au nord avec des régions boisées, climat : optimum climatique entre le VIIème-XIIIème siècle puis refroidissement jusqu’au XIXème siècle. Hiver moins rude. MÂ longtemps déprécié : passerelle entre deux périodes d’apogée culturelle, relecture du MÂ non pas comme un creux mais comme une période intéressante. Frontières mouvantes : empire franc s’étendant, puis l’Empire germanique Émergence d’une société féodale et d’un nouveau type de gouvernance : la société seigneuriale : long MÂ : grande stabilité concernant certaines techniques et les modes de vie : peu de changements en termes de quotidien. Contexte environnemental, social et culturel : croissance démographique importante liée au progrès de l’agriculture et à l’optimum climatique ayant aussi induit des épidémies. Environnement essentiellement rural, déjà transformé par les Romains avec les voies de communication : anthropisation importante du monde rurale avec l’exploitation de la forêt devenant des champs d’arbres surexploités, modification des hydrosystèmes avec des fossés et des canaux, reconfigurer les réseaux d’eau, barrière, haies, le paysage n’est pas naturel. Culturel : hybridation entre les héritages du MÂ avec les Romains et la culture locale Hybridation avec la religion chrétienne, terrain maillé par la présence d’églises et d’abbaye Social : système féodal de dépendance : souveraineté > seigneurs > paysans. Les paysans bénéficient d’une protection. Territoires communaux, les sociétés rurales sont des communautés s’organisant de façon autonome. Construction rurale ordinaire : permanence de mode constructifs simples pendant une longue période : types très simples avec le bois et la terre : importance du bois dans le nord de l’Europe donnant une grande importance aux matériaux et aux charpentes : climat moins favorable au type spatial de la maison à cour dans le nord donc privilégier le type de maison avec des toits en pente prédominants. Auto construction sans grande spécialisation dépendant des matériaux disponibles : fondations en pierre utilisées pour caler les poteaux poutres charpentes rudimentaires, parois : mélange de chaux et terre, couverture du toit : végétal en chaume pis plus tard en tuile, ardoise. Type sans poteau : reconstitution d’un village médiéval, pauvreté en termes d’agriculture, constructions séparées les unes des autres et dispersées, pas de craintes d’invasion liées à la pauvreté, dispersion liée aux incendies, toit pentu calé sur un solin de pierre limitant un espace intérieur : couverture végétale en saule assurant également un rôle thermique, importance de la performance thermique, pas de pérennité, nécessité d’entretien. Unique ouverture : porte pas de qualité par rapport à l’espace intérieur, clôture de bois, clayonnages. Face latérale penchée du toit : croupe, pignon. Processus de recouvrement progressif des toits. Espace de moindre qualité : foyer au centre pour limiter les risques d’incendie, sombre et fumé, habitat mixe abritant les hommes et les animaux. Habitats contraints par des types constructifs, des types sans poteau au centre. Système de charpente rudimentaire. Exemple plus complexe lié à la technique : habitat mérovingien : type sur poteau planté dans le sol : principe des ossatures en bois : poteaux = bois longs plantés dans le sol et calés avec des pierres donnant plus de verticalité avec le système de poteau faîtier : le toit porté par des poteaux faîtiers sur la médiane : trois poteaux faîtiers : deux en façade et un au milieu, poteau en périphérie et en partie haute on retrouve le même système de ligeage. Vestiges : présence d’un foyer au côté, dispositif d’évacuation de fumée (cheminée), Poteau en coin : poteau cornier, entrée : auvent, murs constitués de clayonnages végétaux recouverts de torchis, clayonnages recouverts de terre sèche protégeant des incendies. Façades : différences entre ossatures et remplissage : les parties de remplissages n’ont pas de fonction porteuse donc peuvent être percées. L’invention du vitrage, verre par les Romains dans les thermes mais matériau de luxe, pas utilisé dans ces maisons relevant d’une économie pauvre : utilisation de volets en bois ou matériaux translucides : lins, papier, chanvre. Idée de mixité : cohabitation des humains et des animaux. Petites structures à deux poteaux : cabanes excavées servant de stockage Quatre poteaux, six poteaux, diversité de charpente avec les mêmes principes : recouvrement et ligeage avec la panne sablière. Village mérovingien dans le Jura : bâtis plus grands pouvant aller jusqu’à 100 m2 carré au sol avec une séparation entre les animaux et les humains : villageois migrants, maisons halles, construction se distinguant : bâtiment de culte. Type de la maison halle : entre le 13è et le 19è siècle : dvpt des compétences des charpentiers, réponse à des besoins de stockage liés à une économie agricole développée, construction sur poteau planté dans le sol, suppression du poteau faîtier gênant dans l’espace, poutre intermédiaire. Ossature : deux fils de poteaux sur les côtés : division spatiale : pièce centrale : lieu des humains et étables sur les côtés ; lieu des animaux. Centre : pièce de vie et pièce de travail. Division verticale avec un espace de stockage. Bâtiment agricole plurifonctionnel se répandant dans le territoire de l’Allemagne. Système de couvrement de toit avec le chaume, clayonnages avec le torchis. Introduction d’éléments obliques de contreventement. Bois, torchis et chaume. Constructions totalement en bois beaucoup moins répandues dues à la raréfaction du bois. Type constructif bois : grenier en Norvège dans les régions boisées du nord. Construction rurale en pierre : apparition tardive dans des régions riches en pierre et moins riches en bois. Murs de pierre remplaçant les murs de torchis, beaucoup plus résistant, plus d’importance au moment où l’on construit des maisons qui veulent durer plus longtemps. Sédentarisation. Couvrement ardoise et tuiles : à partir 14ème. Pierre utilisée : moellon, associé à du chaume. Maison plus durable : charpente en bois : toit à deux pentes, toits à une grande pente : toiture non végétale, en tuile, en pente. Métier de maçon : spécialisation de la construction. Invention du pan de bois : Construction sur poteau / Construction en pan de bois Enfoncement profond dans le sol calé par la pierre (poteau)= éléments de bois appuyant la charpente. Pan de bois : poteaux non enfoncés dans le sol, fixés sur une sablière basse, construction de cadres assemblés les uns aux autres entretoisés avec des éléments obliques de contreventement, possibilité de superposition donc plusieurs étages, développement en Europe : France, Allemagne. Les éléments diagonaux permettent plus de solidité. 13è siècle : amélioration de la technique. 2. Maisons fortes / châteaux forts : l’habitation rurale des élites Habitations en pierre répandue à partir du 12ème : maison forte est aussi un morceau de territoire fortifié où les paysans peuvent venir se réfugier en cas d’attaques. Avant cela, ces maisons seront majoritairement en terre et en bois : mottes castrales : donjon surélevé en bois, basse-cour, ensemble entouré d’une palissade : l’idée est d’avoir un ensemble facile à construire, peu coûteux, que l’on peut facilement abandonner en cas d’attaque, facilement reconstructible ailleurs. Évolution vers le château en pierre : entre 11ème et 13ème siècles : protection du territoire : fonction défensives, administratives, stratégique, politique. Lien avec la topographie et les rivières servant de fossés naturels contre les attaques. Principe de la bassecour : différents bâtiments pour protéger les villageois : construction en hauteur : superposer différentes parties. Donjon d’Arques : Viollet-Le-Duc, enceinte fortifiée, murs très épais creusés pouvant faire jusqu’à 4 m d’épaisseur dans lesquels se logent des petites pièces très sombres ou des escaliers. Plans de niveaux différents : pièces en périphérie se logeant dans les murs. Plans circulaires, arcs ou voûtement de pierre : charpentes de bois plus sophistiquées et parties de voûtement en pierre Donjon de Coucy : murale protégeant un espace plus vaste de la ville, protection d’habitation destinés à durer. Séries de plan : murs épais dans les étages bas et s’amenuisant dans les étages hauts, système en haut d’une uploads/Ingenierie_Lourd/ histoire-de-l-x27-architecture-2-12-2022.pdf

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