2022 /2021 Zoubaida ait raho hayat oubakhiyi Tronc science humaine Internet 1 I
2022 /2021 Zoubaida ait raho hayat oubakhiyi Tronc science humaine Internet 1 Internet est un réseau informatique mondial accessible au public. Il s'agit d'un réseau de réseaux, à commutation de paquets, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés en réseaux autonomes ; il en existe plus de 91 000 en 20191. L'information est transmise via Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet des applications variées comme le courrier électronique, le World Wide Web, la messagerie instantanée, le partage de fichiers en pair-à-pair, le streaming, le podcasting, la téléconférence. Dans les années 1990, l'apparition du Web contribue à rendre Internet accessible au grand public. Depuis les années 2010, un nombre croissant de types d'objets divers y sont connectés, formant l'Internet des objets. Un internaute est une personne qui utilise un accès à Internet. Cet accès peut être obtenu grâce à un fournisseur d'accès via divers moyens de communication électronique : soit filaire (réseau téléphonique commuté à bas débit, ADSL, fibre optique jusqu'au domicile), soit sans fil (WiMAX, par satellite, 1G, 2G, 3G, 3G+, 4G, 4G+ ou 5G). Terminologie Le terme d'origine américaine « Internet » est dérivé du concept d'internetting en français : « interconnecter des réseaux », dont la première utilisation documentée remonte à octobre 1972 par Robert Elliot Kahn 2 , dans le cadre de la première International Conference on Computer Communications (ICCC) à Washington. Les origines exactes du terme restent à déterminer. Toutefois, c'est le 1er janvier 1983 que le nom « Internet », déjà en usage pour désigner l'ensemble d'ARPANET et de plusieurs réseaux informatiques, devient officiel3. En anglais, le terme s'utilise avec un article défini et prend une majuscule : « the Internet ». Cet usage vient du fait qu'« Internet » est de loin le réseau le plus étendu, le plus grand « internet » du monde, et est donc désigné, en tant qu'objet unique, par un nom propre. En anglais, un internet (nom commun, sans « i » majuscule) est un terme utilisé pour désigner un réseau constitué de l'interconnexion de plusieurs réseaux informatiques au moyen de routeurs 4 . Pourtant, en 2016, l'agence Associated Press adopte la minuscule dans son Stylebook, qui fait office de « bible orthotypographique » de la presse anglo-saxonne5. En français, une controverse porte sur l'usage ou non d'une majuscule (« Internet » ou « internet ») et sur l'usage d'un article défini (« l'Internet » ou « Internet »)6. Dans l'usage courant, l'article est très peu employé. En France La Commission générale de terminologie et de néologie indique qu'il faut utiliser le mot « internet » comme un nom commun, c'est-à-dire sans majuscule7. Dans son dictionnaire, l'Académie française donne un exemple utilisant la forme « l'internet »8. Au Québec 2 L'Office québécois de la langue française recommande d'utiliser une majuscule, car le terme « est considéré comme un nom propre qui désigne une réalité unique »9. De nombreux correcteurs orthographiques intégrés aux logiciels francophones utilisent la majuscule (Microsoft Office, Mozilla Firefox...). Enfin, certains, comme Frédéric Martel, estiment qu'il faudrait aller plus loin et dire « les internets » (au pluriel et avec une minuscule) en raison du fait qu'Internet « est partout différent »10. Le débat se poursuit, en France comme dans d’autres pays. Historique Années 1960 afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2017). Au début des années 1960, J.C.R. Licklider du Massachusetts Institute of Technology (MIT) décrivit pour la première fois les interactions sociales possibles avec un réseau d'ordinateurs 12 ,13. En 1961, Leonard Kleinrock, également du MIT, publia le premier texte théorique sur la commutation de paquets 14 . En octobre 1962, Licklider fut le premier chef du programme de recherche en informatique de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), organisme de recherche pour la défense américaine. Il persuada ses successeurs Ivan Sutherland, Bob Taylor et le chercheur du MIT Lawrence G. Roberts de l'intérêt des réseaux informatiques. En 1964, Leonard Kleinrock publia le premier livre sur le sujet. En 1965, Roberts testa avec Thomas Merrill la première connexion informatique à longue distance, entre le Massachusetts et la Californie. Le résultat montra que des ordinateurs pouvaient travailler ensemble à distance, mais que le mode de communication par commutation de circuit du système téléphonique était inadapté. Le concept de communication par commutation de paquets de Klein rock s'imposa. En 1966, Roberts fut engagé par Taylor à la DARPA pour concevoir ARPANET. Il publia les plans en 1967. En présentant ce texte, il découvrit deux autres groupes de chercheurs travaillant indépendamment sur le même sujet : un groupe du National Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni avec Donald Davies et Roger Scantlebury, et un groupe de la RAND Corporation avec Paul Baran. Entre 1962 et 1965, le groupe de la RAND avait étudié la transmission par paquets pour l'armée américaine. Son but était de pouvoir maintenir les télécommunications en cas d'attaque (éventuellement nucléaire), ce que permet une transmission par paquets dans un réseau non centralisé. Il s'agissait d'un développement indépendant d'ARPANET : bien que probablement robuste face à une telle attaque, ARPANET n'avait pourtant été conçu que pour faciliter les télécommunications entre chercheurs. Le rapport de Paul Baran resta purement théorique, et tomba rapidement dans l'oubli. Mais le mythe de l'« ARPANET comme dernier rempart à une attaque atomique » trouve là son origine. Pendant ce temps, au British National Physical Laboratory, l'équipe de Donald Davies, avait progressé : NPL Network, le premier réseau maillé fondé sur la transmission de datagrammes (packets) était fonctionnel. L'histoire d'Internet ne retint pourtant pas une origine européenne : ARPANET serait désormais l'origine officielle du réseau15. En août 1968, la DARPA accepta de financer le développement du matériel de routage des paquets d'ARPANET. Ce développement fut confié en décembre à un groupe de la firme Bolt, Beranek and Newman (BBN) de Boston. Ce dernier travailla avec Bob Kahn sur l'architecture du réseau. Roberts améliorait les aspects topologiques et économiques du réseau. Kleinrock préparait des systèmes de mesures du réseau. Le 20 septembre 1969, BBN installa le premier équipement à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), où travaillait Kleinrock. Le second nœud du réseau fut installé au Stanford Research Institute (SRI) où 3 travaillait Douglas Engelbart sur un projet d'hypertexte. Deux nœuds supplémentaires furent ajoutés avec l'université de Santa Barbara et l'université d'Utah. Fin 1969, ARPANET comptait donc quatre nœuds. Années 1970 Le Network Working Group (NWG) conduit par Steve Crocker finit le protocole de communication poste-à- poste NCP en décembre 1970. Ce protocole fut adopté entre 1971 et 1972 par les sites branchés à ARPANET. Ceci permit le développement d'applications par les utilisateurs du réseau. La perspective d'une informatique plus décentralisée commence à intéresser les constructeurs souhaitant rivaliser avec le géant IBM. En 1972, Ray Tomlinson mit au point la première application importante : le courrier électronique. En octobre 1972, Kahn organisa la première démonstration à grande échelle d'ARPANET à l'International Computer Communication Conference (ICCC). C'était la première démonstration publique. Le concept d'Internet est né d'ARPANET. L'idée était de permettre la connexion entre des réseaux divers : ARPANET, des communications avec les satellites, des communications par radio. Cette idée fut introduite par Kahn en 1972 sous le nom de Internetting. Le protocole NCP d'ARPANET ne permettait pas d'adresser des hôtes hors d'ARPANET ni de corriger d'éventuelles erreurs de transmission. Kahn décida donc de développer un nouveau protocole, qui devint finalement TCP/IP. En parallèle, un projet inspiré par ARPANET était dirigé en France par Louis Pouzin : le projet Cyclades. De nombreuses propriétés de TCP/IP ont ainsi été développées, plus tôt, pour Cyclades. Pouzin et Kahn indiquent que TCP/IP a été inspiré par le réseau Cyclades français, poussé par la CII et sa distributed system architecture : on commence à parler de calcul distribué. Aux États-Unis, IBM et DEC créent les architectures SNA et DECnet, en profitant de la numérisation du réseau d'AT&T (Réseau téléphonique commuté)16. En 1973, Kahn demanda à Vint Cerf (parfois appelé le « père d'Internet ») de travailler avec lui, car Cerf connaissait les détails de mise en œuvre de NCP. Le premier document faisant référence à TCP fut écrit en 1973 par Cerf : A Partial Specification of an International Transmission Protocol. La première spécification formelle de TCP, rédigée en décembre 1974, fut le RFC 67517. La version initiale de TCP ne permettait que la communication en établissant un circuit virtuel. Cela fonctionnait bien pour le transfert de fichiers ou le travail à distance, mais n'était pas adapté à des applications comme la téléphonie par Internet. TCP fut donc séparé de IP et UDP proposé pour les transmissions sans établissement d'un circuit. Années 1980 En septembre 1981, le protocole de communication TCP/IP version 4 est décrit dans les Request for comments (RFC) 79118, 79219 et 79320. Il est installé en 1983 sur ARPANET. En 1983, les spécifications du système de noms de domaine sont publiées dans les RFC 88221 et 88322. En 1986, la National Science uploads/Ingenierie_Lourd/ interne-1.pdf
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- Publié le Mai 28, 2021
- Catégorie Heavy Engineering/...
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