1 Introduction Le protocole IP est né avec les premiers réseaux de recherche am
1 Introduction Le protocole IP est né avec les premiers réseaux de recherche américains dans les années 1970. Mais ce n’est qu’avec l’apparition en 1993 du premier navigateur MOSAIC, ancêtre universitaire de Netscape et Explorer, qu’il a été largement diffusé. Cependant, la création du réseau actuel tel que nous le connaissons aujourd’hui a été basée sur les protocoles TCP/IP, dont : Le modèle protocole IPv4 est un protocole de niveau 2 dans la suite TCP/IP, il gère l’adressage et la création des chemins, et permet d’identifier une interface connectée à un réseau par l’attribution d’une adresse unique. IPv4 ne peut, même s’il continue d’évoluer, répondre aux exigences des nouvelles tendances réseau. C’est pourquoi l’IETF (Internet Engineering Task Force) a élaboré un ensemble de nouveaux standards permettant de garantir la croissance et l’évolution de l’Internet. IPv6, la version 6 du protocole, en est la clé de voûte. Le déploiement d’IPv6 est inéluctable et tous les acteurs du domaine des réseaux (équipementiers, fournisseurs de services, éditeurs de logiciels...) doivent s’y préparer. Les produits IPv6 sont aujourd’hui sur le marché et les premiers déploiements sont en cours. IPv6 a été conçu pour apporter à l’Internet les moyens de son développement en termes de capacité d’adressage, mais également pour prendre en compte l’ensemble des besoins nouveaux en matière de communications : mobilité des acteurs, sécurité et qualité des transferts, facilité d’emploi, indépendance des moyens de transmission et des types de terminaux utilisés. Ce mémoire ce portera sur quatre grand chapitre, le premier sera consacré à la présentation d’IPv6 qui repose fondamentalement sur (les limites d’adresse IP et le choix d’IPv6, le format d’adresse IPv6, et la transition d’IPv4 ver IPv6), et ensuite, le deuxièmes chapitre sera consacré aux différentes types d’adresse IPv6 qui incluent l’en- tête IPv6/IPv4, ensuite, le troisième chapitres ce portera sur la configuration automatique 2 des adresses réseau, et afin, le quatrièmes chapitre sera consacré à la conception et la réalisation d’un réseau avec IPv6. 3 Historique Au début des années 1990, il est devenu clair que le développement d'Internet allait aboutir à l'épuisement des adresses disponibles (RFC 1752). En 1993, l'IETF lance un appel à propositions (RFC 1550) et annonce la création d'un groupe de travail IP Next Génération (IPng). D'abord nommé Simple Internet Protocol Plus (SIPP, RFC 1710), puis IP Next Génération (IPng), et a reçu ainsi en 1995 son nom définitif d'IPv6 (IP version 6), la version 5 d'IP ayant été réservée pour le Internet Stream Protocol Version 2 (ST2) par la RFC 1819. Les spécifications d'IPv6 sont initialement publiées en décembre 1995 dans la RFC 1883 et finalisées dans la RFC 2460 en décembre 1998. 4 CHAPITRE I PRESENTATION D’IPV6 5 Le protocole IPv6 est conçu pour être le successeur de l'IPv4, elle répond raisonnablement aux objectifs édictés. Il maintient les meilleures fonctions d’IPv4, en minimise les mauvaises, et en ajoute de nouvelles quand elles sont nécessaires. Section 1 : Les limites d’adresse IP et la nécessité d’d’IPv6 A. Le problème : Lors de la création de l’IPv4 il paraissait invraisemblable que le nombre d’adresse soit un jour épuisé. Mais à la vue de l’expansion d’Internet la limite d’adressage est devenue bien plus qu’approchable. Les adresses IPv4 sont codées sur 32 bits, ce qui permet de réer jusqu’à 4 milliards d’adresses (4 294 967 296 = (232)), mais les estimations avait montré que ce nombre doit s’épuiser à la fin de l’année 2015-2020. La solution qui a été proposé et adopté pour retarder l’épuisement est la traduction d’adresse réseau NAT 1. La traduction d’adresses NAT (Network Adresse Translation) : La fonction NAT peut être utilisée à différentes fins, mais son utilisation principale consiste à limiter la consommation des adresses IPv4 publiques. Ainsi, elle permet aux réseaux d'utiliser des adresses IPv4 privées en interne, et assure la traduction de ces adresses en une adresse publique lorsque nécessaire uniquement. La NAT permet également d'ajouter un niveau de confidentialité et de sécurité à un réseau, car elle empêche les réseaux externes de voir les adresses IPv4 internes. Il existe trois types de traduction NAT : a. Traduction d'adresse statique (NAT statique) : La NAT statique utilise un mappage de type un à un des adresses locales et globales. Ces mappages sont configurés par l'administrateur réseau et restent constants. b. Traduction d'adresse dynamique (NAT dynamique) : 6 La NAT dynamique utilise un pool d'adresses publiques et les attribue selon la méthode du premier arrivé, premier servi. Lorsqu'un périphérique interne demande l'accès à un réseau externe, la NAT dynamique attribue une adresse IPv4 publique disponible du pool. c. Traduction d'adresses de port (PAT) : La traduction d'adresses de port (PAT), également appelée surcharge NAT, mappe plusieurs adresses IPv4 privées à une seule adresse IPv4 publique unique ou à quelques adresses. C’est ce que font la plupart des routeurs personnels. Le FAI attribue une adresse au routeur et pourtant, plusieurs membres de la famille peuvent accéder simultanément à Internet. C'est la forme la plus courante de NAT. B. La nécessité d’IPv6 : Le protocole IPv6 est conçu pour être le successeur de l'IPv4. L'IPv6 possède un plus grand espace d'adressage (128 bits) pour un total de 340 undécillions d'adresses disponibles (c'est-à-dire 340, suivi de 36 zéros). Toutefois, l'IPv6 ne se limite pas à la multiplication des adresses. Lorsque l'IETF a commencé à développer un successeur à l'IPv4, l'organisme a utilisé cette opportunité pour corriger les limites de l'IPv4 et améliorer ce protocole. Le manque d'espace d'adressage IPv4 a été le facteur le plus décisif pour la transition vers l'IPv6. À mesure que les connexions à Internet augmentent en Afrique, en Asie et dans d'autres parties du monde, les adresses IPv4 deviennent insuffisantes pour prendre en charge cette croissance. Comme l'illustre la figure, quatre des cinq RIR se sont trouvés à court d'adresses IPv4. 7 Figure 1 : Les RIR (Registre Internet Regional) C. Représentation de l’adresse IPv6 : Les adresses IPv6 ont une longueur de 128 bits et sont notées sous forme de chaînes de valeurs hexadécimales. Tous les groupes de 4 bits sont représentés par un caractère hexadécimal unique ; pour un total de 32 valeurs hexadécimales. Les adresses IPv6 ne sont pas sensibles à la casse et peuvent être notées en minuscules ou en majuscules. 1) Format d’adresse IPv6 Pour noter une adresse IPv6 est x:x:x:x:x:x:x:x, où chaque « x » est constitué de quatre valeurs hexadécimales. Pour faire référence aux 8 bits d'une adresse IPv4, nous utilisons le terme « octet ». Pour les adresses IPv6, « hextet » est le terme officieux qui désigne un segment de 16 bits ou de quatre valeurs hexadécimales. Chaque « x » équivaut à un hextet, 16 bits, ou à quatre caractères hexadécimaux. 8 Figure 2 : Format d’adresse IPv6 Le format privilégié implique que l'adresse IPv6 soit écrite à l'aide de 32 caractères hexadécimaux. Cela ne signifie pas nécessairement que c'est la solution idéale pour représenter une adresse IPv6. Dans les pages suivantes, nous verrons deux règles permettant de réduire le nombre de chiffres requis pour représenter une adresse IPv6. 9 Figure 3 : Format privilégié D. Les règles : Il y’a deux règles pour abréger l’adresse IPv6, qui sont : 1) Règle n°1 : Omettre les zéros en début de segment La première règle pour réduire la notation des adresses IPv6 consiste à omettre les zéros (0) du début d'une section de 16 bits (ou hextet). Par exemple : 01AB est équivalent à 1AB 09F0 est équivalent à 9F0 0A00 est équivalent à A00 00AB est équivalent à AB 10 Cette règle s'applique uniquement aux zéros de début de segment et NON aux zéros de fin. L'omission de ces derniers rendrait l'adresse ambiguë. Par exemple, l'hextet « ABC » peut être « 0ABC » ou « ABC0 », mais ce sont deux valeurs différentes. Voici plusieurs exemples où les zéros de début de segment sont omis pour réduire la taille des adresses IPv6. Pour chaque exemple, le format privilégié est indiqué. Notez que l'omission des zéros en début de segment entraîne un raccourcissement de l'adresse dans la plupart des cas. Figure 4 : Les règles N°1 11 2) Règle n°2 : Omettre les segments composés uniquement de zéros La deuxième règle permettant d'abréger la notation des adresses IPv6 est qu'une suite de deux fois deux points (::) peut remplacer toute chaîne unique et contiguë d'un ou plusieurs segments de 16 bits (hextets) composés uniquement de zéros. Une suite de deux fois deux points (::) peut être utilisée une seule fois par adresse : sinon, il serait possible d'aboutir sur plusieurs adresses différentes. Lorsque l'omission des zéros de début de segment est utilisée, la notation des adresses IPv6 peut être considérablement réduite. Il s'agit du « format compressé ». Adresse non valide : 2001:0DB8::ABCD::1234 Extensions possibles des adresses ambiguës compressées : 2001:0DB8::ABCD:0000:0000:1234 2001:0DB8::ABCD:0000:0000:0000:1234 2001:0DB8:0000:ABCD::1234 2001:0DB8:0000:0000:ABCD::1234 Voici plusieurs exemples de l'utilisation de deux fois deux points (::) et d'omission des zéros de début de segment pour réduire la taille d'une adresse IPv6. 12 Figure uploads/Ingenierie_Lourd/ ipv6-la-nouvelle-generation-d.pdf
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- Publié le Apv 19, 2021
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