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Fiche méthode : La Composition en Histoire Géographie La composition, tout comm

Fiche méthode : La Composition en Histoire Géographie La composition, tout comme la dissertation, n’est pas une récitation stupide des connaissances ! Bien au contraire, c’est une épreuve de logique et de réflexion. La composition demande de développer une idée directrice, ou problématique, en s’appuyant sur des arguments qui vous seront fournis par vos connaissances. La rédaction d’une composition se fait en 4 étapes successives. 1. Analyse du sujet Le sujet doit être décortiqué et sa logique comprise. Il faut repérer les éléments qui vont vous donner des informations pour comprendre ce qui est attendu. Vous ne traiterez pas de la même façon : « La France des années 30 » et la « France dans les années 30 » Dans les deux sujets les connecteurs logiques sont différents ce qui induit un traitement différencié. Il faut aussi délimiter le champ du sujet. Repérer les thèmes sous tendu par le sujet, l’espace analysé ainsi que la période prise en compte. Vous devez prendre garde au hors-sujet. Dans le cadre d’un sujet comme « La France dans les années 30 » il n’est pas nécessaire de s’attarder longuement sur les années 20. Vous perdrez et votre temps et des points sur votre note finale. 2. Construction d’un plan C’est une étape fondamentale ! Vous devez commencer par jeter TOUTES vos idées sur un brouillon et ensuite vous en ferez le tri. Votre plan doit être logique, et progressif. Il existe plusieurs types de plan. Tous se valent et chaque sujet peut être traité de plusieurs façons différentes : a. Le plan chronologique : c’est souvent celui qui vient à l’esprit le premier mais il est difficile à tenir car il conduit souvent à raconter alors que vous devez ANALYSER et DEMONTRER. Il s’organise de la façon suivante : I Début/ II Milieu/ III Fin mais il peut aussi s’organiser comme suit : I Contexte/ II Etape/ III Bilan. b. Le plan explicatif. Il peut s’organiser de deux façons : I Causes/ II Faits/ III Conséquences ou mieux car plus dynamiques I Faits/ II Causes/ III Conséquences. c. Le plan d’approfondissement qui va du superficiel et du général vers les aspects les plus profonds et précis de la question soulevée. d. Le plan didactique : c’est le plan classique mais dur à mettre en œuvre I Thèse/ II Antithèse/ III Synthèse. e. Le plan régional peut être envisagé en géographie comme en histoire et permet de montrer les oppositions entre différentes régions. Il nécessite cependant des connaissances précises sur les espaces considérés. Quel que soit le plan que vous choisirez, il doit être EQUILIBRE, COHERENT et ORGANISE en grandes parties et en sous-parties. 3. Elaboration de l’introduction et de la conclusion Ce sont les deux endroits clefs de l’épreuve. La lecture du devoir commence et finit par ses endroits, il s’agit donc de donner une bonne impression au correcteur. En conséquence, il faut susciter l’intérêt du lecteur et lui laisser une bonne impression par une conclusion soignée. a. L’Introduction Une introduction est doit être précise, relativement courte et se diviser en 3 points qui sont fondamentaux : i. Présentation du sujet : Cette première partie permet de fixer l’espace envisagé ainsi que de donner les limites chronologiques du sujet. Cette première étape permet aussi de donner le contexte général des événements que vous aller traiter. ii. Annonce du sujet et présentation de la problématique : dans cette nouvelle étape vous analyserez PRECISEMMENT le sujet en expliquant les termes qu’il contient ainsi que la question qu’il sous-tend. Cette question, que vous aurez reformulée, sera votre problématique, c’est-à- dire le fil directeur de votre réflexion et ce qui va vous permettre de construire votre plan. iii. L’annonce du plan : elle doit se faire de façon légère, en évitant le plus possible les formules lourdes comme « Dans un premier temps, nous allons voir… dans un deuxième, etc… » il vaut mieux utiliser des formules du type « D’abord… ensuite… enfin… » b. La Conclusion La conclusion est ce par quoi se termine la lecture de votre travail. Elle est donc fondamentale pour voir si vous avez compris ce qui vous était demandé. Une conclusion se rédige en 2 parties : i. Le bilan : dans cette partie, vous dressez le bilan de ce que vous avez montré. Vous donnez ici aussi une réponse à la problématique que vous avez posée en introduction. ii. L’ouverture : dans cette ultime partie de votre travail, vous essayerez de prolonger votre réflexion en vous posant des questions du type « est-ce le même phénomène dans d’autres espaces ? » « que c’est il passé après ? »… Introduction et conclusion doivent être rédigées au brouillon après l’élaboration du plan. Elles doivent être séparées du développement par un saut d’interligne. 4. La rédaction C’est la partie la plus simple. Il faut reprendre le plan que vous avez construit et le remplir avec vos connaissances. Chaque partie est divisée en sous-parties (pas plus de 4 par partie) et chaque sous-partie est en fait le développement d’une idée force de votre thème général. Chaque sous-partie doit être illustrée d’exemples précis tirés de vos connaissances personnelles ou de ce qui a été vu en cours. Tous vos exemples doivent être replacés dans leur contexte et servir votre démonstration. Tout ce qui est inutile vous fait perdre du temps et des points ! Il faut séparer chaque sous-partie par un saut de ligne. De même entre chaque grande partie, il est IMPERATIF de faire des TRANSITIONS qui permettent de passer d’un thème à un autre sans trop de heurts et de façon à ce que la lecture soit agréable. Ultimes conseils : Vous devez être modeste ! Vous n’écrivez pas une thèse vous ne démontrerez donc rien dans votre dissertation. Utilisez donc un vocabulaire plus humble. N’utilisez JAMAIS le « je » dans votre copie et surtout n’écrivez JAMAIS au futur. Même si vous travaillez sur des événements passés vous devez écrire au PRESENT ! uploads/Ingenierie_Lourd/ la-composition-en-histoire-geographie.pdf