Le château de La Ferté-Milon Nous étudierons ici le château de La Ferté-Milon c
Le château de La Ferté-Milon Nous étudierons ici le château de La Ferté-Milon construis entre 1398 et 1407, où les travaux on dus s’interrompre. Le château à pour architecte Jean Aubelet « sergent d'armes du roi et maçon général du duc » et est commandité par le Louis d’Orléans Frère du Roi Charles VI. Seul la façade principal us le temps d’être érigée. Celle si mesure près de 100 mètres de long pour un peut moins de 30 mètres de hauteur. Elle est constituée de 4 tours. Sur la façade de chaque tour on retrouve, dans une niche, une représentation du célèbre thème des « Preuses ». Au-dessus de l’entrée principal on retrouve une gravure représentant le couronnement de la vierge. Le tout est construit sur un plateau dominant le village de La Ferté-Milon. Le commanditaire, Louis d’Orléans est née le 13 mars 1372. Il est le fils du Roi de France Charles V et le frère cadet de Charles VI. A 20 ans il devient comte de Valois et duc d’Orléans. Il est le principal rival des ducs de bourgognes, Philippe le hardi et par la suite jeans sans peur. En dehors du Royaume il est un des principaux soutiens du Roi de Bohême Venceslas contre Robert de Bavière. C’est un des seigneurs les plus dépensier de son époque. Il aime le faste et le luxe et exprime sa puissance par de grandes entreprises : Il possède une centaine de Château dans tout le royaume. Sur ce vaste réseau de châteaux Louis n’en fit construire que deux : le premier à Pierrefonds (1396) et le second à La Ferté-Milon (1398). Ces deux constructions ont pour objectif d’affirmer sa majesté auprès de ces contemporains. Finalement il meurt assassiné sous la demande de Jean sans peur le 23 novembre 1407 à Paris. Cela met un arrête définitif à la construction du château de La Ferté-Milon. En cela le Château de La Ferté-Milon est un témoignage des moyen mis en œuvre par les princes pour mettre en avant leurs puissances aussi bien par le biais de l’architecture monumental que par la l’iconographie et la symbolique invoqué au sein de cet édifice. Je poserai donc cette question : La Ferté-Milon : Un Château de Défense ou d’apparat ? Pour y répondre cela nous verrons dans un premier temps les caractéristiques du château : son architecture l’iconographie qui y est attachée et la comparé brièvement avec sa construction jumel : Pierrefonds. Ensuite nous ferons comment ses élément son utiliser pour mettre en avant la majesté du château. Et pour finir comment la sommes de ses éléments crée une véritable mise en scène de la puissance de Louis d’Orléans. La façade nous intéressera donc en premier. Comme évoqué précédemment elle fait près de 100 mètres de long pour environ 30 mètres de hauteur. Elle est parée de 4 tours déjà bien originales. La tour nord est carrée et possède des contreforts d’angle diagonaux. C’est particularité se retrouve sur le donjon de Bassoues, La Chaise-Dieu ainsi que sur le donjon de Pierrefonds, également construit par Aubelet. Les autres tours sont en arc de cercle avec un allongement en forme d’accolade, les deux centraux pointant au nord-est et le celui à l’extrémité au sud-est. Les tours en éperons sont très rares, on en retrouve notamment à Carcassonne. Le chemin de ronde quant à lui est flanqué de mâchicoulis, similaire à celles de Pierrefonds. Autre similitude entre ces deux ouvrages, les pierres ont une taille identique : 1 pied de haut, 3 de long et 1.5 de profondeur (30,5 cm x 91 cm x 45 cm). Pour les deux construction le parement est constituer d’une superposition de grès et de calcaire. Il faut aussi noter, dans un cas comme dans l’autre, l’absence d’élément défensif en-dessous du chemin de ronde. Les étages inférieurs sont composés de larges fenêtres. Bien sur les originalité et similitude avec Pierrefonds ne s’arrête pas à l’architecture du lien mais continue avec un thème présent sur la façade. Ce thème est celui des « Preuses ». Les Preuses découle du thème des Neuf Preux, idéal de la chevalerie, apparus dans le roman Les vœux du paon, écrit par Jacques de Longuyon en 1312. Il met en scène 9 héros légendaire : 3 païens, 3 juifs et 3 chrétiens. A savoir : Hector, Alexandre le Grand, Jules César, Josué, David, Judas Maccabée, le Roi Arthur, Charlemagne et Godefroi de Bouillon. Les Preuses apparaisse pour la première fois dans Le Livre de Lëesce, ecrit entre 1373 et 1387 par Jean le Févre de Ressons. Elles sont reprises plus tard par Christian de Pisan dans La Cité des dames (1405) et Thomas III de Saluces dans Le chevalier errant (1396). La composition de ce groupe varié d’un auteur à l’autre. Thomas III nous donne par exemple la composition suivante : Deiphille, Hippolyte, Lampetho, Ménélope, Penthélisée. Thamarys Theuca, Sémiramis et Synope. Comme leurs pendants masculins ses Preuses représente un idéal chevaleresque. Les Preux et Preuses sont également présent dans Pierrefonds. En effet les tours du château portent toutes le nom d’un des 9 Preux. Le château ne comportant que 8 tours David n’y figure donc pas. Chacune de ses tours est flanquée d’une statue de Preux présenté dans une niche. Pour la façade la Ferté-Milon il est possible de voir des ouvrages similaires. Chaque tour est flanquée une niche portant la représentions d’une figure féminine. Malheureusement l’états des sculptures ne nous permet pas d’identifier ses figures. Mais la présentation est strictement identique. Le personnage est sur un pied d’escale entouré de Rinceau et domine le blason du duc entouré de loups. Chaque d’elles porte un écu mais une arme n’est présente que sur une seul, les autres en portaient sans nul doute mais la dégradation est trop importante pour en être sûr. Le dernier élément présent sur cette façade est également un thème populaire du XIVe siècle : Le couronnement de la Vierge. Le couronnement de la Vierge est un thème religieux très en vogue. Il met en scène La Vierge Marie, qui après son accès au Paradis, est couronné par Dieu ou par Jésus. Elle n’est pas divinisée mais mis au-dessus des autres créatures mortelles. On retrouve essentiellement cette représentation dans des lieux de Culte. Sa présence au sommet de l’entrée principal du château est pour le moins singulière. Ce relief est encadré, comme pour les, Preuses, de rinceaux. A la gauche de Marie, qui est agenouillé, on retrouve 3 figures angéliques. Face à elle un autre ange lui aussi à genou face un personnage trônant en majesté probablement Jésus car Marie a genou est d’une taille identique à cette figure assise une représentation Divine aurai très certainement représentée d’une façon plus massive. Au-dessus de la Vierge un ange la couronne. Au 2 extrémité de la scène sont disposés des colonnes marquant la perspective. En dessous de ce relief on distingue deux fois le blason du Duc, les loups remplacés par des anges. L’analyse simple de cette façade et sa comparaison avec Pierrefonds nous permet donc de constater de nombreuse similarité entre les deux. Que ce soit les thème ou l’architecture des lieux. Les deux monuments ayant le même architecte et le même commanditaire il est permis de penser que certains aspects de Pierrefonds se serai retrouvé dans La Ferté-Milon. Je pense ici notamment au Preuse enchâssé dans chaque tour. Par ce résonnement on peut entrevoir la volonté de Louis D’Orléans. Si La Ferté-Milon us pour but d’être un second Pierrefonds, il était destiné à être une demeure princière et non un bâtiment de défense. En regardant de près il devient évidant que le château avait pour objectif de devenir un palais pour le Duc. L’aspect pratique du bâtiment, en termes de défense, est très limité. De large fenêtres à chaque étage remplace des meurtrières bien plus utilise en cas d’attaque. Les contreforts de la tour en carrée n’ont aucune réelle utilité si ce n’est l’esthétique et l’originalité. De même que le relief et les Preuses. Et c’est bien cela qui prime ici l’esthétique et l’originalité. Un simple bâtiment de défense se serai inspirai, par exemple de la Bastille de Paris, bien plus simple et efficace et aussi contemporain (elle fut construite entre 1370 et 1383). La Ferté-Milon dispose donc d’une façade extrêmement ouverte. Et bien sûr son entrée est une véritable entré monumental. Ces éléments, nous donne donc à voir ce château comme réel Palais. Mais il se place dans la continuité de Pierrefonds d’on l’objectif est d’être une demeure aristocratique. En continuant ce résonnement on comprend mieux la présence des Preuses. Elle représente l’idéal de la chevalerie. Elles présentent ici pour incarner le Duc qui s’identifie à cette image du chevalier. Soulignons aussi la présence du loup portant l’écu fleurdelisée du Duc, le loup héraldique symbolisant la loyauté. Si cette iconographie et plus présente à Pierrefonds, notamment au niveau de l’intitulé des tours, c’est sans aucune doute car La Ferté- Milon ne fut pas finie. Les deux ouvrages sont trop proches pour que La Ferté-Milon ne uploads/Ingenierie_Lourd/ la-ferte-milon-prost-valentin-l2 1 .pdf
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- Publié le Jul 27, 2021
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