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’:HIMKNA=[UVWUU:?a@l@m@b@a" 0 20306 - 121 - 1,20 E - 0 CAHIER 1 - N o 6795 *Journalrespectueux de l'environnement, 100% papier recyclé COUPE DE FRANCE COUPE DE FRANCE Bon pour Bon pour le moral le moral MARITIME Et l’appellation Et l’appellation SNCM disparut... SNCM disparut... "Le Petit Prince", "Roméo et Juliette"... Dans "Les Boloss des belles-lettres", l’acteur revisite avec humour des monuments de la littérature. / PHOTO DR P.38 OM 2 - MONTPELLIER 0 OM 2 - MONTPELLIER 0 Les Olympiens qualifiés pour les Les Olympiens qualifiés pour les 8 e de finale. Tirage au sort ce soir 8 e de finale. Tirage au sort ce soir HÉBERGEMENT D’URGENCE Déjà deux SDF morts en 2016: à Marseille, c’est la course contre la mort PHOTO PATRICK NOSETTO P.4 "MP2017": le programme... "MP2017": le programme... et le Tour de France? et le Tour de France? / PHOTO N.V. P.12 Christophe Willem: Christophe Willem: oui, ils l’aiment! oui, ils l’aiment! / PH.D.R. P.11 HIER AU SILO HIER AU SILO P.8 PHOTO FRÉDÉRIC SPEICH P.29 à 31 Il a aluni à Luminy... Métropole Avant d’être testé en piscine, ce scaphandre spatial développé par la Comex a été mis à l’épreuve, hier, sur les chemins escarpés du massif des Calanques. Les randonneurs qui se sont retrouvés face à ce drôle d’astronaute n’en sont toujours pas revenus. / PHOTO FRÉDÉRIC SPEICH P.5 Ça n’a que trop duré! FIN DE L’INFO-ROUTES Comment les GPS ont eu le scalp de Bison Futé P.IV 2 pages spéciales Partout en France, les métropoles démontrent leur efficacité en matière d’emploi ou de transport. Mais à Aix-Marseille, les élus restent enfermés dans leurs guéguerres. Il y a urgence Télé: Jean Rochefort Télé: Jean Rochefort revisite les classiques revisite les classiques de la littérature de la littérature / PH. D.R. P.38 SANTÉ 2015, un bain de jouvence pour les cures thermales P.III L’ESTAQUE 15 ans de prison pour tentative de meurtre P.6 JEUDI 21 JANVIER 2016 MARSEILLE laprovence.com / 1,20¤ -- 31257 75213 U n sourire pour balayer une évi- dence. Stéphane Soto n’a aucu- ne envie de s’appesantir sur la Métropole. Le directeur de la French Tech, cette pépinière de 7000 entrepri- ses innovantes qui vient encore de scot- cher la planète connectée à Las Vegas, se fiche pas mal de savoir qui d’Aix ou Marseille aura la mainmise politique sur un territoire qui, c’est peu de le dire, patine malgré la loi. Mais se développe économiquement, culturellement ou dans les déplacements quotidiens des salariés. "Cette Métropole est déjà économi- que. Les acteurs de ce monde ont déjà commencé. Les organisations sont là. Les politiques vont s’y associer ensuite, forcément", souligne Christian Devil- lers, l’un des aménageurs ayant notam- ment planché sur les futurs schémas d’organisation des transports. "Vue des États-Unis ou du Japon, la Métropole est un point sur une carte où se confon- dent le Port, les universités, Iter et les dif- férents pôles de compétitivité, expliquait l’économiste Christian Saint-Étienne lors de sa venue à Marseille l’an der- nier. Le développement à la petite semai- ne, c’est fini. Mais pour changer de bra- quet, il faut une gouvernance forte." S’il est la risée des onze autres métro- poles françaises qui, elles, avancent, la maladie honteuse de nombre d’investisseurs locaux, l’imbroglio poli- tique du pathétique baptême aixo-mar- seillais n’est, au fond, qu’une péripétie. C’est ce que se tue à dire Marylise Le- branchu. L’entretien de la ministre de la Décentralisation, hier à Paris, avec la maire d’Aix, Maryse Joissains, symbole de plus en plus isolé d’une opposition purement politique, a peut-être conclu l’affligeant spectacle livré par une clas- se d’élus recroquevillés et dépassés. Les recours juridictionnels engagés amèneront peut-être des modifica- tions, on le saura lorsque le Conseil constitutionnel aura statué, au plus tard le 9 février. Elles obligeront peut-être le législateur à revoir sa co- pie. Mais ce ne sera que pour répartir différemment le poids des communes en sièges, chacun voulant malgré tout sa part du gâteau... Alors que Maryse Joissains (LR) pour- suit ses invectives à l’égard de Jean-Claude Gaudin (LR aussi) et ses proches, provoquant un isolement croissant, les exemples dépassant les cli- vages et les ancrages territoriaux restric- tifs se multiplient. "La seule chose qui ressemble à une métropole et qui a réus- si, c’est Aix-Marseille Université", soute- nait dans nos colonnes, son président Yvon Berland. Depuis sa fusion en 2012, le campus unique de 74500 étu- diants et 8000 personnels gagne en cré- dibilité et en poids dans les classe- ments mondiaux. Lorsqu’elle dépei- gnait les projets de développement du Grand Port de Marseille à Marylise Le- branchu, Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du Port, évo- quait "avec l’appui de la Métropole", la création de "10 à 20000 emplois" et une croissance à deux chiffres. À la Cham- bre de Commerce (CCIMP), Jac- ques Pfister et les chefs des quelque 120000 entreprises du territoire raison- nent en termes de "bassins d’emploi et de population". La Métropole adminis- trative doit justement tisser un canevas sur tout ce qui existe déjà, en matière de transports, de logements ou d’environnement. "La Métropole est une urgence qui nous dépasse tous", sou- ligne la ministre. Convaincue qu’elle va dans le sens de l’Histoire, qu’on le veuille ou non. François TONNEAU Ici, seuls les élus manquent... Alors que la maire d’Aix tentait hier une ultime négociation à Paris, la Métropole Aix-Marseille avance déjà dans les faits Pour les start-up de la French Tech (ici réunies lors de l’inauguration des "French Tech Weeks" à l'hôtel Renaissance en septembre 2015), qui sont disséminées entre Aix et Marseille, la Métropole est déjà une réalité. / PHOTO ARCHIVES CYRIL SOLLIER Marylise Lebranchu avait décidé de ne plus recevoir d’élus d’Aix-Marseille en attendant la décision du Conseil constitutionnel, début février. "J’ai fait une exception pour Maryse Joissains ce mercredi, nous expliquait, hier soir, la ministre de la Décentralisation. Elle est la maire d’Aix, deuxième ville de ce territoi- re intéressée directement par les projets univer- sitaires, des transports ou de la French Tech q u e l a Métropole doit déve- lopper. C’est ur- g e n t . " I l n e s’agissait pas pour la minis- tre de convain- cre l’élue aixoi- se. "Elle conti- nue de penser que c’est une mau- vaise idée. Je lui ai re- dit mon attachement à la Métropole, le fait que les EPCI sont dé- sormais des territoi- res de projets et confirmé que l’État avait dé- bloqué 70 millions d’euros sur son budget, non pas sur la péréquation, pour soutenir le lancement d’Aix-Marseille. Ce n’est pas rien." Consciente que Maryse Joissains "n’a pas confiance dans les Marseillais et souhaite un médiateur", Marylise Lebranchu préfère évi- ter "tout jugement de valeur" sur la farce poli- tique locale en cours. "J’ai écouté tout le mon- de, expliqué à plusieurs reprises qu’il fallait regarder les projets. Cette Métropole est une formidable chance pour Aix-Marseille. C’est une urgence qui nous dépasse tous, y compris moi. La Métropole dépasse l’avis des élus." Une manière d’anticiper la fin de la récré? "Je n’aime pas cette expression, elle renvoie à quelque chose de puéril et ce n’est pas le cas, précise la ministre. Mais une fois que le volet juridique sera clos, dans le pire des cas dans un an, même si j’espère avant, il faudra quand même que tout le monde se mette au travail. On peut ne pas s’entendre, ne pas dî- ner ensemble, mais l’intérêt général prime." Propos recueillis par F.T. Une métropole pour partager, "par devoir de so- lidarité chrétienne": c’est le message inattendu que font passer Mgr GeorgesPontier, archevêque de Marseille et Mgr Christophe Dufour, archevê- que d’Aix et d’Arles, dans un "appel aux chrétiens d’Aix Marseille Provence" pour une "maison com- mune", publié par le comité diocésain économi- que et social de Marseille. Dans ce document d’une cinquantaine de pa- ges, véritable plaidoyer pour la métropole, un de- voir de solidarité qui se trouve "au cœur de la doc- trine sociale de l’Église", l’économiste Philippe Langevin examine en détail les insuffisances qui caractérisent (et justifient selon lui) la mutualisa- tion des richesses et des compétences sur notre territoire. Accumulation de "mauvais records" Ainsi, Aix-Marseille Métropole cumule : - les revenus les plus faibles parmi les métropo- les françaises: 19 218¤ par unité de consomma- tion, contre 20 597¤ à Bordeaux Métropole, 20 235¤ à Grand Lyon, 21132¤ à Toulouse Métropo- le; -l e plus faible pourcentage de foyers imposés: 54,9% contre 61,5% à Grand Lyon, 60,3% à Bor- deaux Métropole, 62,7% à Rennes Métropole; - le 5 e plus fort taux de chômage: 14,3%, - l’avant-dernier taux d’activité: 68,5%, - le record des familles monoparentales : 18,2%; - le record des non diplômés: 20,4% des plus de 15 ans; - une part très faible des cadres et professions intellectuelles: 9,1% contre 13,1% à Grand Lyon, 11,8% pour Bordeaux-Métropole, 15,8 pour le ter- ritoire métropolitain de Nantes. Tout aussi frappantes, les profondes inégalités qui morcellent le territoire d’Aix- Marseille-Pro- vence. De 7 à 33,5% de chômeurs Ainsi, si uploads/Ingenierie_Lourd/ la-provence-21-janvier-2016 1 .pdf
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- Publié le Oct 20, 2022
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- Langue French
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