• COLLECTIONS p. 6 Les « insolites » du musée : la tournée du facteur en voitur

• COLLECTIONS p. 6 Les « insolites » du musée : la tournée du facteur en voiture à chien • TOUTES LES ANIMATIONS p. 7 Contes, ateliers, conférences… , l’offre hors les murs du musée • MUSÉE p. 2, 3 et 4 Interview de Mauricette Feuillas, directrice du Musée de La Poste • ANIMATIONS p. 5 Nino, le petit facteur : des contes pour les enfants de maternelle • LA PAROLE À... p. 7 Jean-Pierre Guéno, écrivain et historien n° 27 / Avril 2016 S O M M A I R E Sous les travaux, l'expo Ralentir Street art Au rythme du Street art O n est au milieu du gué : après les opérations dîtes de « curage » menées l’an dernier - le retrait des cloisons, des parois et autres revêtements -, le Musée de La Poste entame désor- mais sa phase de reconstruction. Le compte à rebours est lancé, dans dix-huit-mois les travaux de trans- formation approcheront de leur terme. Un compte à rebours que le musée va égrener au rythme du Street art. Déjà présents en 2012 à l’occa- sion d’une exposition qui leur était consacrée, les street artistes sont en effet de retour. Pas dans, cette fois, mais devant le musée. Jusqu’à la réouverture, et à tour de rôle, ils créeront une œuvre sur la palissade qui protège le chantier. Des dizaines de mètres carrés affec- tés à leur talent et à leur imagina- tion. Katre ouvre la voie, SP 38 prendra le relais, d’autres après eux… Une dernière ligne droite pour pa- tienter qui promet d’être belle. Bonne lecture Mauricette Feuillas directrice du Musée de La Poste « D’une contrainte, nous avons voulu faire une opportunité. » Editorial Musée 2 « La richesse des collections sera dav Interview de Mauricette Feuillas, directrice du Musée de La Transformation, avancée des tra- vaux, présence hors les murs, lan- cement d’un chantier qualité… : Mauricette Feuillas fait le point sur la stratégie et l’actualité du musée. La transformation du musée se pour- suit. Quelle est l’ambition de ce pro- jet, quelles en sont les intentions ? L ’origine du projet est d’abord liée à la loi Handicap de 2005 sur l’ac- cessibilité des lieux publics aux personnes handicapées. Le musée devait lui aussi s’y conformer. De ce qui au départ peut être perçu comme une contrainte, nous avons voulu faire une opportunité. En élabo- rant un projet visant à ouvrir le musée à tous les publics. Aux malentendants, malvoyants, défi- cients cognitifs… Mais aussi aux per- sonnes âgées, aux familles avec de jeunes enfants. Et bien sûr à tous les autres visiteurs. Nous avons également souhaité que la richesse des collections soit davan- tage mise en avant. La configuration précédente n’y contribuait pas suffi- samment. Les gens venaient pour les expositions temporaires, la boutique, le point philatélie - autant d’aspects qui seront préservés -, mais pas assez pour l’histoire de la Poste. Le nouveau musée, plus ouvert, plus interactif, permettra à tous d’en dé- couvrir l’étendue. La structure initiale du bâtiment, avec ses murs latéraux aveugles et sa façade classée et sans fenêtres, n’a-t-elle pas été un obstacle à cette volonté d’ouverture? Là encore, il s’est agi de transformer les contraintes en opportunités. La lu- mière et la visibilité que nous ne pou- vons pas obtenir de l’extérieur, il faut les recueillir autrement. C’est toute l’idée du totem, de ce large puits ver- tical traversant l’immeuble du rez-de- chaussée presqu’à son sommet, qui est comme la colonne vertébrale du projet. Que le visiteur se rende à une expo- sition, se dirige vers les collections, aille à la boutique ou la bibliothèque, il pourra, dès l’entrée franchie, entre- voir d’un seul coup d’œil tout ce que le musée propose. Et en particulier les collections, dont des pièces de grand volume seront suspendues au cœur du totem. De la même manière, les personnes qui rejoindront les salles de réunion, l’auditorium ainsi que le café - une nouveauté, avec vue sur la Tour Eiffel -, tous situés au haut de l’immeuble, emprunteront des ascenseurs panora- miques traversant les plateaux de pré- sentation des collections. Ils pourront là aussi se rendre compte de leur abondance et de leur intérêt. Les travaux ont démarré au prin- temps 2015. Où en sont-ils au- jourd’hui ? On en est à environ dix-huit mois de la réouverture. La première phase des travaux, le curage, est désormais achevée. Nous abordons maintenant la reconstruction, dont le gros œuvre a été confié à l’entreprise CBC Vinci. Et tout se déroule conformément au planning prévu. On était dans un musée conçu un peu comme un coffre-fort mettant à l’abri les collections, ce qui était une option encouragée dans les années 1970, toute la démarche de la transforma- tion entreprise aujourd’hui, c’est de LeMag pour écrire à la rédaction : L’Adresse Musée de La Poste, LeMag, 34 Bd de Vaugirard, 75731 PARIS CEDEX 15 Tél. : 01 42 79 23 42 Directrice de la publication : Mauricette Feuillas Responsable de la communication : Martine Morel Rédacteur en chef : Rodolphe Pays Rédaction : R. Pays, J.P. Guéno Comité de rédaction : C. Blandin, R. Pays, P. Rodier, C. Rouxel Photos : T. Debonnaire, R. Pays Conception et réalisation : Philippe Rodier Dépôt légal à parution N° ISSN : 2105-3480 Site internet : www.ladressemuseedelaposte.fr Impression : ENTAGOS La Poste : Société Anonyme au capital de 3 400 000 000 euros - 356 000 000 RCS Siège social : 44 Bd de Vaugirard, 75015 PARIS CEDEX 15. « Hors les murs, nous restons présents auprès de nos publics. » Brèves 3 antage mise en avant » Poste s’en extraire autant qu’il est possible. Si la grande galerie d’exposition si- tuée au pied du bâtiment sera avant tout modernisée, mieux adaptée à sa vocation, ce sont les espaces voués aux collections qui vont connaître la plus grande mutation : de 15 salles de petite ou moyenne surface se succé- dant en colimaçon via des escaliers, on va passer à trois grands plateaux de présentation. L’accueil des visiteurs, les lieux d’animations et de réunions et la boutique seront eux-aussi sensi- blement transformés. Pendant les travaux, le musée reste présent hors de ses murs. Comment se déroulent ces activités menées à l’extérieur, et qu’en attendez-vous ? Celles-ci pourraient-elle être main- tenues après la réouverture ? De 30 000 au milieu des années 2000, les visiteurs sont passés à 160 000 avant la fermeture du musée. Une progression que nous devons au tra- vail de toutes les équipes. Cette fré- quentation, on veut la retrouver à la réouverture. C’est pourquoi, hors les murs, nous restons présents auprès de tous nos publics : les scolaires, de la mater- nelle au lycée, avec une offre de mal- lettes pédagogiques renouvelée ; les amateurs d’art et d’histoire, le grand public aussi, avec les expositions que nous proposons dans différentes insti- tutions culturelles ; les seniors, avec des spectacles et confé- rences organisées dans des maisons de retraite… Et puis, si nos collections ne sont plus visibles en raison des travaux, elles demeurent partiellement ac- cessibles. En particulier aux publics de province, via les expositions itinérantes basées sur des fac-similés d’objets que nous installons à la demande et qui ra- content les grandes étapes de l’his- toire de la Poste. Toutes ces activités visent à maintenir le lien avec nos publics et leur donner rendez-vous dans le musée rénové. Nous profitons aussi de cette pé- riode pour reconsidérer notre Projet Scientifique et Culturel, le PSC, docu- ment qui définit la vocation et les • Des street artistes à nouveau au Musée de La Poste… Annoncés en début d’année, on les at- tendait depuis avec impatience. Cette fois ça y est, les street artistes sont de re- tour - ils y avaient séjourné fin 2012 pour une exposition restée dans beaucoup de mémoires - au Musée de La Poste. Et plus exactement devant sa façade. C’est en effet sur la palissade protégeant le chantier de rénovation du musée qu’ils vont réaliser leurs œuvres urbaines. Un support spécialement adapté de plu- sieurs dizaines de mètres carrés qui leur permettra d’exercer leur talent et leur imagination. La « copie » est bien sûr totalement libre, tant sur le fond que sur la forme. Le musée a juste suggéré qu’un clin d’œil à l’univers postal y apparaisse. •… d’abord Katre, SP 38, et tous les autres Et c’est Katre, venu du graffiti, passion- né de lieux désaf- fectés, qui ouvre le bal. Son travail sera visible jusqu'en juin. Ce sera alors au tour d’un autre artiste - SP 38, lui-aussi figure incontour- nable du Street art - de recouvrir l’œuvre précédente et d’y apposer pour trois mois la sienne. Et puis à la rentrée de septembre, un autre, et ainsi de suite dix-huit mois durant, jusqu’à l’approche de la réouverture du musée. Une belle série en perspective. On en vien- drait presque à espérer un peu de retard dans la livraison des travaux… Ralentir Street art, d’avril 2016 à fin 2017, devant le Musée uploads/Ingenierie_Lourd/ lemag-avril-musee-de-la-poste.pdf

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