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rousseau lettre d x27 un symphoniste

Jean-Jacques Rousseau LETTRE D'UN SYMPHONISTE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L'ORCHESTRE in Collection complète des oeuvres Genève - vol in- édition en ligne www rousseauonline ch version du octobre Jean-Jacques Rousseau LETTRE D'UN SYMPHONISTE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L'ORCHESTRE in Collection complète des oeuvres Genève - vol in- édition en ligne www rousseauonline ch version du octobre http www rousseauonline ch Text lettre-d-un-symphoniste-de-l-academie-royale-de- musique-a-ses-camarades-de-lorchestre php CJean-Jacques Rousseau LETTRE D'UN SYMPHONISTE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L'ORCHESTRE in Collection complète des oeuvres Genève - vol in- édition en ligne www rousseauonline ch version du octobre CJean-Jacques Rousseau LETTRE D'UN SYMPHONISTE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L'ORCHESTRE in Collection complète des oeuvres Genève - vol in- édition en ligne www rousseauonline ch version du octobre JEAN JACQUES ROUSSEAU LETTRE D ?UN SYMPHONISTE DE L ?ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L ?ORCHESTRE sept -oct Bibliothèque de Neuch? tel ms R Amsterdam octobre Paris le Pléiade édition t V pp - Du Peyrou Moultou - quarto édition t VIII pp - LETTRE D ?UN SYMPHONISTE DE L ?ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L ?ORCHESTRE En ?n mes chers Camarades nous triomphons les bou ?ons sont renvoyés nous allons briller de nouveau dans les symphonies de Monsieur de Lully nous n ?aurons plus si chaud a l ?Opéra ni tant de fatigue a l ?orchestre Convenez Messieurs que c ?etoit un métier pénible que celui de jouer cette chienne de Musique ou la mesure alloit sans miséricorde n ?attendoit jamais que nous pussions la suivre Pour moi quand je me sentois observe par quelqu ?un de ces maudits habitans du coin de la Reine qu ?un reste de mauvaise honte m ?obligeoit de jouer àpeu-près ce qui etoit sur ma partie je me trouvois le plus embarrasse du monde au bout d ?une ligne ou deux ne f? chant plus ou j ?en étois je feignois de compter des pauses ou bien je CJean-Jacques Rousseau LETTRE D'UN SYMPHONISTE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE A SES CAMARADES DE L'ORCHESTRE in Collection complète des oeuvres Genève - vol in- édition en ligne www rousseauonline ch version du octobre me tirois d ?a ?aire en sortant pour aller pisser Vous ne sauriez croire quel tort nous a sait cette Musique qui va si vite ni jusqu ?ou s ?etendoit déjà la réputation d ?ignorance que quelques prétendus connoisseurs osoient nous donner Pour ses quarante sols le moindre poliçon se croyoit en droit de murmurer lorsque nous jouyons faux ce qui troubloit très-fréquemment l ?attention des spectateurs Il n ?y avoit pas jusqu ?à certaines gens qu ?on appelle je crois des Philosophes qui sans le moindre respect pour une Académie Royale n ?eussent l ?insolence de critiquer e ?rontément des personnes de notre sorte En ?n j ?ai vu le moment qu ?enfreignant sans pudeur nos antiques respectables privilèges on alloit les o ?ciers du