Source gallica.bnf.fr / Université Catholique de Lille - Bibliothèque Bulletin
Source gallica.bnf.fr / Université Catholique de Lille - Bibliothèque Bulletin de la Commission historique du département du Nord Commission historique du Nord. Auteur du texte. Bulletin de la Commission historique du département du Nord. 1922. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Le Palais Rihour, même mutilé, présente encore un intérêt certain comme type d'architecture civile à la fin de la Féodalité. La partie qui subsiste de cette remarquable construction prend, dans notre région dévastée, une importance particulière. A Lille même, dans une ville en perpétuelle transformation, le « Conclave », associé aux joies et aux deuils des habitants, rappelle trop de souvenirs pour que sa conser- vation ne soit pas l objet d'une constante sollicitude. Un examen minutieux des sources manuscrites de l'histoire lilloise laisse peu d'espoir de mettre en pleine lumière le sombre édifice. Du moins a-t-il été possible de découvrir, parmi les Inédits des Archives départementales du Nord, quelques textes utiles pour l'étude de ce monument historique (1). (1) Bibliographie. — BRUN-LAVAINNE, Le Palais Rihour (Lille, IR35 avec planches ; extrait de la Revue du Nord, tomes III et IV); Atlas topographique et historique de la ville de Lille (Lille 1830), pl. XIX. - BUTKENS, Supplément aux Trophées... du Brabant, tome 1 '(La Haye 1726), p. 24, avec planche. - DESCAMPS. Voyage pittoresque de la Flandre 1769 (nouv. édit. 1838, p. 21). - DEHAISNES, Nord monumental (1897), p. 105. - DUTHIL, Lille et ses monuments (Lille -1893), avecplanche. — ENLART, Manuel d'archéologie, t. II, p. 705. - FEULNER, Lille (1917), p. 94 avec planches. — FLAMMERMONT, Lille et le Nord (1888). — GÉRARD, 1 Le nom de « Rihout » apparaît dans une charte de mai 1248 pour désigner un domaine, ressortissant de la paroisse St-Etienne de Lille, donné à l'Hôpital Comtesse par Bérard de Rihout, comprenant une maison, un pré, des terres plantées d'aulnes et de saules et une pêcherie (1). Ces biens étaient situés dans un îlot formé par le grand bras de la Deûle, limitant alors la ville vers le sud-ouest, et un autre bras, canalisé peu après, devenu le canal des Molfonds, allant du Rihour à la rue des Ponts de Comines par la rue de l'Ancienne Comédie, la rue Neuve et la rue de Paris. Une tour, dite « Tour de Rihout », indépendante de cette donation, apparaît à la fin du XIVe siècle (2), subsistant encore en 1464 (3), alors propriété de la ville. Diverses familles, notamment celle de Lannoy et les Domessent, possédaient aussi des biens à cet endroit, dans la première moitié du XVe siècle, au momentoù Philippe le Bon songeait à acquérir un emplacement pour établir son nouvel hôtel. A l'époque de cette acquisition, la résidence ducale était située près de l'hôpital Comtesse, dans l'Hôtel de la Salle (4), édifice endommagé par un incendie le 5 septembre 1451 (5), mais partiellement car ce fut dans les bâtiments épargnés par le sinistre que l'on célébra le Nord contemporain (1882), p. 194, 225. — Guide des étrangers a Lille (1772), p. 147. — LEFEBVRE, Ilist. du théâtre à Lille, tome l (1907), p. 170. — MILLIN, Antiquités nationales, t. V (1796) avec deux planches. — QUARRÉ-REYBOURBON, Lille, L'histoire locale au jour le jour (1890), p. 18, 526. — RICHEBÉ, Le Palais Hihour, dans Au jour le jour, t. X, p. 280. — DE ST-LÉGER et CRAPET, Lille sous les ducs de Bourgogne (1909), p. 51 à 54 ; La vie à Lille de 1667 à 1789, p. 16. — THÉODORE, Vieux Monuments de Lille (1912), p. 43 avec planche. (1) Titre conservé aux Archives hospitalières de Lille, publié dans BRUN- LAVAINNE, Palais Rihour, page 2, note 1. Cf. autres textes sur le Hihour dans [GODEFROY], Invent. des archives hospitalières de Lille (1871), Fonds Comtesse chartes 53, 63, 300. Voir aussi à la table. (2) Redevance due en 1398 pour une « place » située sur la rivière « que on dist a Rihoult » près la « Tour de Rihoult ». PAEILE, Mémoire sur les canaux et rivières de la ville de Lille (Lille 1868), p. 117. (3) Titre aux Archives municipales de Lille, carton aux titres, à la date du 13 juin 1464. (4) RICHEBÉ, Palais de la Salle de Lille, dans lu jour le jour, t. X, p. 175. (5) Arch. départementales du Nord, B 440/, fol. 23 v. 17 février 1454 le Vœu du Faisan, réunissant clans une grandiose solennité l'élite de la noblesse convoquée pour la croisade contre les Turcs (1). Il est possible que l'incendie de 1451, provoqué par l'explosion d'une poudrière, ait été l'une des raisons déterminantes de la construction du Rihour. Il est vraisemblable d'ailleurs, en raison du développement pris par les services de l'hôtel ducal (2) — comprenant un millier de personnes — que l'on ait été forcé d'envisager une installation dans des locaux moins encombrés et plus indépendants que ceux de la Salle de Lille. Un édifice neuf seul pouvait réaliser ce projet et convenir aux goûts fastueux des nouveaux souverains flamands. L'acquisition de l'hôtel de Santes, situé près du marché de Lille, « au lieu dit Rihour », appartenant au chambellan ducal Hue de Lannoy, sr de Santes, l'un des premiers chevaliers de la Toison d'Or, fut réalisée le 21 mars 1453 moyennant une somme de 3000 ridders de 50 gros (3). Le 18 août suivant, l'achat de la maison contigë de Louis Domessent (1) Le compte du receveur général des finances du duc de Bourgogne du 1er janvier au 31 déc. 1454 mentionne le paiement fait à Gossuin de Vieuglise. verrier, pour la pose de 12 panneaux de verre blanc placés « a la grande voirie de l'Ostel de la Sale de mondict seigneur a Lille en laquelle fu fait le banquet [du 17 février 1454]. (Arch. Nord, B 2017, fol. 246 v.). L'article B 3418 des Arch. du Nord, dont des extraits figurent dans le tome VIII 1 de YInvent, des arch. départe- mentale, renferme de nombreux détails sur le banquet du Vœu. Cf. ARENST, Beschreibung der Festfeier die Herzog Philipp der Gute von Burgund im Iahre 1454 zu Lille veranstaltete um den Adel seines Landes zur uploads/Ingenierie_Lourd/ max-bruchet-notice-sur-la-construction-du-palais-rihour-a-lille-1922.pdf
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- Publié le Sep 25, 2021
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