Panthéon Présentation Type Église Destination initiale Originellement à vocatio

Panthéon Présentation Type Église Destination initiale Originellement à vocation ecclésiastique Destination actuelle Nécropole Fondation 1758 Style Néo-classicisme Architecte Jacques-Germain Soufflot Jean-Baptiste Rondelet Construction 1757-1790 (projet : 1744) Ouverture 1781 Hauteur 83 m Religion Catholicisme Gestionnaire Centre des monuments nationaux Patrimonialité Classé MH (1920, 2008) Site web www.paris-pantheon.fr (http://w ww.paris-pantheon.fr/) Localisation Pays France Commune Paris Adresse 28 place du Panthéon Coordonnées 48° 50′ 46″ N, 2° 20′ 46″ E Panthéon (Paris) Le Panthéon est un monument de style néo-classique situé dans le 5e arrondissement de Paris. Au cœur du Quartier latin, sur la montagne Sainte-Geneviève, il est au centre de la place du Panthéon et entouré notamment de la mairie du 5e arrondissement, du lycée Henri-IV, de l'église Saint-Étienne-du-Mont, de la bibliothèque Sainte-Geneviève et de la faculté de droit. La rue Soufflot lui dessine une perspective jusqu'au jardin du Luxembourg. Prévu à l'origine, au xviiie siècle, pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument a depuis la Révolution française vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l'Histoire de France hormis pour les carrières militaires normalement consacrées au Panthéon militaire des Invalides . Y sont notamment inhumés Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Louis Braille, Sadi Carnot, Émile Zola, Jean Jaurès, Jean Moulin, Jean Monnet, Pierre et Marie Curie, André Malraux ou encore Alexandre Dumas, qui y fait son entrée en 2002. Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle- Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette y font leur entrée le 27 mai 2015. Simone Veil, accompagnée de son époux Antoine Veil, y est inhumée depuis le 1er juillet 2018 . Maurice Genevoix y entre le 11 novembre 2020. Joséphine Baker rejoint le temple républicain le 30 novembre 2021. L'architecture reprend notamment la façade du Panthéon de Rome, construit au ier siècle av. J.-C., surmontée d'un dôme qui s'inspire du Tempietto de l'église San Pietro in Montorio. Les différents dessins de sa construction, sa décoration, les inscriptions et les symboles qui y figurent permettent de parcourir la construction — lente et contrastée — de la nation française. Ce monument, considéré comme un lieu de mémoire, est ouvert au public et géré par le Centre des monuments nationaux. Origine du nom Architecture Description générale Triple coupole Crypte Histoire Construction Affectation Décoration Restauration du XXIe siècle Autres cérémonies Temple républicain, lieu de mémoire collective Hommage de la Nation Personnalités inhumées au Panthéon Inscriptions Tentatives de transfert Ouvertures et débats Le Panthéon et l'Histoire Le Panthéon et la science Le Panthéon et l'art Accès Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liens externes Le nom du monument vient du Panthéon de Rome, qui date de l'Empire romain. On ne sait pas exactement quelle a été la fonction originelle de ce dernier, mais il semble avoir été un culte à la famille impériale et avoir été dédié à plusieurs dieux, ce qui lui aurait donné le nom de « Panthéon », qui vient du grec pántheion (πάνθειον), signifiant « de tous les dieux » . Longtemps après cette époque, à partir du xvie siècle, ce Panthéon de Rome a été réemployé comme tombeau pour les hommes illustres, il contient en particulier les restes de Raphaël et Victor-Emmanuel II. Les humanistes de cette époque devaient penser qu'un monument dédié à la vénération des dieux pouvait servir à celle des grands hommes. Il avait alors un peu la même fonction que la basilique Saint-Denis en France ou que l'église de Westminster à Londres. 1 Note 1 2 Sommaire Origine du nom 3 Le Panthéon de Rome, construit en -27 av. J.-C. Coupe sur la triple coupole. Et donc, à l'imitation de ce monument, « Panthéon français » est choisi pendant la Révolution pour désigner l'église Sainte- Geneviève dans son nouvel emploi de mausolée. Un rapport de 1791 proposait des alternatives comme « Portique » ou « Monument des grands hommes », « Basilique nationale », « Cénotaphe », « Mausolée des grands hommes » . Le nom de « Panthéon » a dû plaire parce qu'il apparaissait comme une référence aux vertus romaines antiques, très mises en valeur à l'époque, même si en fait le panthéon-mausolée est une invention italienne. Il se trouve qu'à ce moment il y avait déjà à Paris un bâtiment nommé Panthéon, qui était un théâtre de divertissement au Louvre . Il a été remplacé en 1792 par le théâtre du Vaudeville. Le nom reprenait celui d'un théâtre de Londres (en) , qui lui-même avait été construit en s'inspirant du Panthéon de Rome. Carte des voies. Vue aérienne. Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d'Angers. Ce fronton représente la Patrie (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa droite les Sciences – représentées par de nombreux grands savants (Xavier Bichat, Berthollet, Gaspard Monge, Laplace…), philosophes (Voltaire, Jean-Jacques Rousseau…), écrivains (Fénelon, Pierre Corneille…) et artistes (Jacques-Louis David…) – et à sa gauche l'Histoire – représentée par les grands personnages de l'État (Napoléon Bonaparte…) et étudiants de l'École polytechnique. L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau. L’intérieur est décoré par des peintres académiques comme Puvis de Chavannes, Antoine-Jean Gros, Léon Bonnat ou Cabanel. Vue panoramique de l'intérieur du Panthéon. Un élément essentiel de la construction reste invisible aux yeux du visiteur. Alors que l'on pourrait penser qu'une seule coupole soutient le lanterneau et la croix à son sommet, en réalité, trois coupoles sont emboîtées les unes dans les autres : Le dôme extérieur est en pierre recouverte de bandes de plomb, et non pas en charpente, comme il était de tradition à l'époque (comme à Saint-Louis-des-Invalides). Sa mise en œuvre constitue d'ailleurs une véritable prouesse technique. Adhémar, dans son Traité de charpente , explique le choix d'une coupole en pierre par la stabilité nécessaire à un grand édifice d'ordinaire soumis, par le vent, à des oscillations. De l'intérieur, on peut voir une coupole à caissons, ouverte au centre par un oculus (ouverture ronde). Cette coupole basse s'appuie sur la partie basse du tambour, au niveau de la colonnade extérieure, qui contrebute l'ensemble. Entre ces deux coupoles, extérieure et intérieure, est construite une troisième coupole technique intermédiaire de la forme d'un demi-œuf, qui soutient la lanterne de pierre, laquelle pèse plus de cinq tonnes. C'est sur la face intérieure de cette coupole qu'est peinte L'Apothéose de sainte Geneviève d'Antoine Gros, visible à travers l'oculus de la coupole intérieure. Cette coupole intermédiaire n'est pas constituée d'un manteau de pierre continu comme le dôme extérieur : elle est ajourée par quatre arcs qui permettent de faire descendre les charges de la lanterne vers les piles. Les jours, quant à eux, laissent passer la lumière prise par les fenêtres en partie haute du tambour entre les deux coupoles inférieures pour nimber la peinture de l'Apothéose. Cette méthode de circulation de la lumière peut être comparée avec celle qu'ont adoptée les prédécesseurs de Soufflot ; par exemple, le Panthéon de Rome et son oculus central à ciel ouvert, ou la coupole des Invalides de Paris de Hardouin-Mansart. Il existe aussi un dôme triple enveloppe à la cathédrale Saint-Paul de Londres, conçu peu de temps auparavant par l'architecte anglais Christopher Wren, avec cependant un dôme charpenté. Le système de construction peut être examiné sur la maquette réalisée par Rondelet : elle se trouve exposée dans la chapelle annexe-nord du bâtiment . 4 5 6 Architecture Description générale Triple coupole 7 8,9 Les trois coupoles. Couloir de la crypte. Premier projet de Jacques- Germain Soufflot en 1756. Projet (réalisé) de façade. Armatures dans la pierre. Dans la conception du dôme, d'un poids de 17 000 tonnes, Soufflot a utilisé la courbe de la « chaînette renversée », dans le dessin de la coupole intermédiaire . Celle-ci est influencée par la théorie du mathématicien anglais Robert Hooke, publiée en 1678 : la courbe formée par une chaîne de suspension, lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée, et qui trouvera une formulation mathématique en 1691, par Jacques Bernoulli, Leibniz, et Huygens. La crypte couvre toute la surface de l'édifice. En effet, elle est constituée de quatre galeries, chacune sous chacun des bras de la nef. Cependant, elle n'est pas véritablement enterrée comme une cave puisque des fenêtres, en haut de chaque galerie, s'ouvrent sur l'extérieur. On pénètre dans la crypte par une salle décorée de colonnes doriques (en référence au temple de Neptune à Paestum, que Soufflot avait visité pendant son voyage en Italie). En avançant, on découvre, au centre du bâtiment, la vaste salle voûtée de forme circulaire et la petite pièce centrale, située juste sous le dôme. Les dimensions de la crypte font qu'elle paraît fort vaste. Les 81 hôtes actuels ne sont pas à l'étroit puisque la capacité totale d'accueil est d'environ 300 places. Une des hypothèses émises pour expliquer cela serait que Louis XV voulait en faire uploads/Ingenierie_Lourd/ pantheon-paris.pdf

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