.OROHTO \\VA"-i/\V\Y. Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding fr

.OROHTO \\VA"-i/\V\Y. Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/bibliothquedel114ecol BIBLIOTHÈQUE DE L'ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES PUBLIEE SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SCIENCES PHILOLOGIQUES ET HISTORIQUES CENT-QUATORZIÈME FASCICULE ÉTUnE SUR LE GREC DU NOUVEAU TESTAMENT, COMPARÉ AVEC CELUI DES SEPTANTE SUJET, COMPLÉMENT ET ATTRIBUT, PAR M. l'abbé JOSEPH VITEAU , DOCTEUR ES LETTRES, ÉLÈVE DIPLÔMÉ DE L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES PARIS LIBRAIRIE EMILE BOUILLON, ÉDITEUR 67, RUE DE Richelieu, au pkemieh 18915 AS ÉTUDE GREC DU NOUVEAU TESTAMENT COMPARE AVEC CELUI DES SEPTANTE SUJET, COMPLÉMENT & ATTRIBUT ETUDE SUR LE GUEC DU NOUVEAU TESTAMENT COMPARE AVEC CELUI DES SEPTANTE SUJET, COMPLÉMENT. ET ATTRIBUT M. l'abbé Joseph VITEAU DOCTEUR ES LETTRES ÉLÈVE DIPLÔMÉ DE l'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES PARIS LIBRAIRIE EMILE BOUILLON, ÉDITEUR 67, RUE DE Richelieu, au premier 1896 Tous droits réservés. Sur l'avis de M. E. Tournier, directeur de la Conférence de Philo- logie grecque et de MM. Desrousseaux et Carrière, commissaires responsables, le présent Mémoire a valu à M. l'abbé Joseph Viteau le titre d'Élève diplômé de la Section d'histoire et de 'philologie de VEcole pratique des Hautes Etudes. Paris, le 26 mars 1893. Les Commissaires responsables : Le Directew de la Conférence de Philologie grecque : A.-M. Desrousseaux, A. Carrière. Ed. Tournier. Le Président de la Section, G. Paris. A LA MEMOIRE M. L'ABBÉ PIERRE RÉMOND ARCHIPRÈTRE D'aUXERRE CHANOINE HONORAIRE DE SENS INTRODUCTION Nous renvoyons le lecteur à VInirodiiction placée en tête de notre Étude sm^ le grec du Nouveau Testament, syntaxe des propositions (voy. plus loin, XXlIj'. Nous faisons ici quelques additions à cette Introduction. IV, p. VHi. — L'araméen est une langue très ancienne, bien antérieure à la captivité de Babylone, dans la Syrie du Nord-. P. vni-xi. — Au premier siècle de notre ère, par exemple, les Juifs se divisaient, pour la langue, en trois classes : ceux qui ne savaient que l'araméen (et l'hébreu); ceux qui ne savaient que le grec; ceux qui savaient l'araméen (et l'hébreu) et le grec. Le canon des seconds et des troisièmes comprenait non seulement les livres composés en hébreu et traduits en grec, mais aussi les livres composés en grec. Le canon des Juifs qui savaient le grec était donc plus étendu que le canon des Juifs qui ne savaient que l'hébreu, et leur canon était le seul com- plet. XVI, p. xxxvi sqq. — L'hébreu et l'araméen sont des langues essentiellement familières et populaires. Le grec des LXX et celui du N. T. présentent le. même caractère. L'hébreu et l'araméen n'ont pu que favoriser l'adoption delà langue grecque 1. Ce travail-ci aurait dû précéder celui-là. Mais la publication en a dû ^re ajournée pour différentes raisons. 2. Voy. sur l'araméen : Noies sur quelques le.rles aratnéens du Corpus, par M. J. Halévy, dans la Revue de'i Études juives, 1890, vol. 11, p. 234 seqq. II ' INTRODUCTION, familière, et, en particulier, l'emploi des constructions grecques populaires correspondant à celles de l'hébreu et de l'araméen. La langue du N. T. n'est pas dérivée de celle des LXX ; elle en est la sœur. C'est la même langue grecque familière qui se trouve employée dans l'un et l'autre recueil. Mais le grec des LXX a exercé une influence considérable sur celui du N. T. XVIII, pp. xLi-XLY. — J'appelle l'attention sur un caractère curieux que présente le style du N. T. et qui se retrouve principalement dans les livres historiques, Évangiles et Actes, et surtout dans les dialogues et les discours. Le voici : Les livres historiques du N. T., et surtout leurs dialogues et leurs discours, ne sont pleinement et vraiment intelligibles pour nous qu'en les lisant à haute voix dans le texte grec ori- ginal, et en suppléant l'intonation, les gestes, les mouvements, etc., c'est-à-dire en reconstituant par l'imagination la scène elle-même ^ En conséquence : Il faut parfois suppléer l'intonation, le geste, l'attitude, pour saisir le sens d'un passage. Exemples : Mcit., VIII, 29 : tooù 'sxpaçav (oî oataoviJ^ojxevoi) XÉyovTsç Ttvjaiv xat GO'', ulï Tou OcoO; Y,XOîç woî TTpo xx'.pou 8x(7av;(7X'. '/jy-aç ; et cf. ./., II, 4 : •/.j). Àsys'. oc'jTr, ô lY,r70u; Ti' kij.o\ xal Goî, y^vai ; û'jttw r^y.zi rj wpa aou ; le ton est certainement durèrent pour les deux phrases rt vjfiïv..., et Tt £|j.o!... — L., III, 12 : o'.oxGy.-j.lz, -zi TTO'./jTcoaîv; et cf. J., XI, 47 : 'éXsYOv T'' Trotoujxsv oTi oùroç o avOûtoTroç TioXXà ttoiec CYjULEta; Le chaogement de temps dans l'interrogation correspond à la dif- férence du ton. — J., IV, 21 : ttictsuÉ p.ûi, yûvat, OT'. 'ép/STat lopa otî OUT£ Iv TCO OpSt TOÛTW OUTS Èv 'IspOtTOÀ'jlXO'.Ç TTpOdX'JVYjTSTS T(0 TTaXOl. EU disant Iv tw opst toutco, celui qui parle montre de la main le mont Garizim. — /., XI, 38 : 'Iy,<7ouç oùv TrâXiv l[jLêpt[xt6a£voi; Iv ÉauTto, et XllI, 21 : Tauxa s'tTrwv 'Iy,(70uç Ixapdc/ÔY) tw TrvEujxaTt. Il faut supposer dans les deux cas une agitation corporelle extérieure, qui est exprimée d'ailleurs XI, 33 : 'ifiToS? ouv... èveêpiix-z^daTo tcù 7rv£uij.aTi xal IrâpaçEV éautôv. — /., XIII, 32-33 : vClv loo;âc-9v) o uîôç toG avOpojzou... xai o Oîo; ooXxgv. aùxciv Iv aOro) xxi eùOù; oo;â(7ci aùrciv. t Les livres du N. T. sont écrils pour ûLre dits à luiiitc voix, plutôt que pour f'tre ///,v (les ymi.v comme nous le faisons. On les lisait d'ailleurs à haute vuix dans les a.ssenibli'cs (les chrétiens. — Cf. 17-ls. INTRODUCTION. III Texvia, etc fjL'.xpôv ;j.£0' uaoiv etjjii... Le (liscours passe brusquement à Tsxvîa. L'orateur jette son regard sur ceux qui sont là et leur adresse la parole avec un ton de voix suffisamment indiqué par le choix de T£xvï'a. — /., XIX, 14 : xat Àsysi (ô ns'.Àaroç) Tot; 'louoaiotç "lo£ 6 [iarriXEÙç ûixàjv. Pilate montre Jésus de la main et du regard. Il faut, dans les discours et les dialogues notamment, sup- pléer le ton, les gestes, les attitudes, qui varient avec l'inter- locuteur, avec l'accroissement de l'émotion ou le mouvement du raisonnement. On détermine ainsi les nuances de sens, les oppositions d'idées, la suite du raisonnement. C'est le seul moyen de le faire, quand toute indication et toute particule de liaison font défaut. Il en est ainsi dans Jean, très pauvre en particules oratoires; il a épuisé sa liste, ou peu s'en faut, quand il a employé xai', oé, oùv. Bien plus, il faut parfois suppléer un acte que rien n'indique dans le texte, mais qui était présent dans la mémoire de l'auteur quand il écrivait. Ainsi J., XX, 14-16 : xaGra eÎTroUGoc àarpâciT, si; x-j. rj-K'.nLû xy.l Oïtops? xôv 'IyiCoîjv Ï(jxS>t<x... Aéysi aûxr, 'IyjITO'jç Tûvat, li xÀautç; Tiva Çt,t£iç; Exei'vTi ooxouTa on ô XYjTioupo; £7~'.v À£Y£'. auTto KûpiE, cî c'j ÈêàcTTaffaç aùrov, zlizi [xoi tiou 'ÉOYjXaç aùtôv xayw aurov apw. AÉyei aÙTY; 'Iy|(70uç Mocpiajjt.. STpacpEiaa exeî'vy, Xi^^zi auToi... Remarquez que êdTpxtp-ri et cxpacpstga indiquent le même mouve- ment répété. En disant x6pt£, z<. ah Ifjy.Gzy.c'xç... Marie de Magdala s'est tournée vers le tombeau; d'où (jrçxod'ja.., — /., XXI, 20 : iTT'.iTpacpElç HÉrpo; ûÀsTTEt xov [j.xOyjXY|V ov Y, yv-'^ta ô 'ItjCOîjç axoÀouOouvxa. Ce dernier mot indique que la scène précédente (vv, 15-19) avait lieu en marchant, ou bien que, entre les versets 19 et 20, Jésus et ses disciples se sont mis en marche. Comment s'explique ce caractère du style duN. T.? C'est que l'auteur trouve très clair ce qu'il écrit, parce que, pendant qu'il tient le calante, sa mémoire lui retrace tous les détails de la scène où il assistait comme témoin oculaire ou auriculaire; mais il oublie qu'il écrit pour un lecteur qui n'y assistait pas. XXI, 3, p. Liv seqq. — Le grec des LXX est si étrange de prime abord que l'on y supposerait facilement des contre-sens, beaucoup de solécismes et d'incorrections, de grandes corrup- tions de texte, et de nombreuses erreurs de copistes. Il n'en IV INTRODUCTION. est rien, ou du moins, si l'on juge ce grec d'après ses règles particulières, ou voit que ces quatre classes de fautes sont très réduites. Nous pensons qu'on en trouvera la preuve dans ce travail. Le grec des LXX y occupe une place considérable. Nous y donnons le résultat de nos recherches personnelles, faites méthodiquement et pour la plupart absolument nou- velles. Si nous n'avons pas le mérite d'avoir résolu les dif- ficultés du texte, nous aurons celui d'y avoir contribué en signalant, recueillant, et classant les passages obscurs ou sin- guliers. Les recherches de Thiersch (voy. plus loin XXII) ne portent que sur le Pentateuque; elles sont très insuffisantes et très incomplètes, du moins pour la syntaxe. Le grec des LXX est très difficile et très étrange, mais lorsqu'on est arrivé à le comprendre suffisamment, on trouve que cette version possède une valeur supérieure à celle que lui assigne l'opinion courante. XXII, p. Lvn seqq. Ajoutez : Clavis IWrorum V. T. apocryphorum plillologica, auctore C. A. Wahl; Lipsiœ, 1853. Nomim Testamenium grsece... volumen teriium; Prolego- mena scripsii G. R. Gregory; pars ultima; Leipzig, 1894. Étude sur le grec du N. T.; Le Verbe; uploads/Litterature/ bibliothquedel-114-ecol.pdf

  • 35
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager