Doña Ramona, une chamane dans le désert mexicain de Sonora, lieu prétendu de mu

Doña Ramona, une chamane dans le désert mexicain de Sonora, lieu prétendu de multiples rencontres de Castaneda et de son mentor Don Juan Matus. La chamane tient à la main des herbes rituelles (plantes de pouvoir ou plantes psychoactives, que Castaneda désigne, entre autres, par l'expression "herbe du diable", dans un de ses ouvrages. Campus de UCLA, vu depuis le sud Carlos Castaneda Carlos César Salvador Arana Castañeda (25 décembre 1925 à Cajamarca, Pérou - 27 avril 1998) dit Carlos Castaneda est un anthropologue américain connu pour ses ouvrages relatant ses expériences prétendument issues de l'enseignement d'un mentor indien Yaqui, don Juan Matus. Ses livres ont tous été des best-sellers et ont reçu des louanges des critiques littéraires avant les controverses . La véracité de son récit est, encore aujourd'hui, toujours vivement discutée. Sommaire 1 Biographie 1.1 Enfance 1.2 Études et carrière 1.3 Mystère sur sa mort 2 Les ouvrages : témoignages anthropologiques ? 3 Les initiations 4 Cosmologie de Castaneda 5 Controverses sur l'authenticité des récits 5.1 Existence de Don Juan Matus 5.2 Plagiats et inventions 5.3 Contradictions chronologiques 6 Controverse sur l'usage de drogues 7 Controverses sur les disparitions 8 Glossaire 9 Bibliographie 9.1 Œuvres de Castaneda 9.2 Œuvres connexes à celles de Castaneda 9.3 Études sur Castaneda 10 Références 11 Voir aussi 11.1 Articles connexes 11.2 Liens externes Biographie Enfance La vie de Castaneda est mal connue, car celui-ci, disant obéir à la pensée de Don Juan, l'a entourée d'une aura de mystère. Il prétend être né à São Paulo ou Mairiporã, au Brésil en 1931 et d'autres fois en 1935. En fait, les documents du bureau de l'immigration disent qu'il est né à Cajamarca, au Pérou . Castaneda présente son père, César Arana Burungaray, comme un professeur de littérature, alors qu'il était joaillier . Études et carrière Selon ses dires, Carlos Castaneda aurait d'abord suivi des cours à l'Académie des beaux-arts de Lima avant de se lancer dans les arts plastiques. Il dit aussi avoir passé la plus grande partie du début de sa vie en Argentine avant de se rendre aux États-Unis pour suivre des études d'anthropologie. Il prétendit aussi avoir été membre des Special Forces américaines, ce qu'aucun document n'a jamais corroboré. D'après le Time, Castaneda aurait eu une fille naturelle avant son départ du Pérou . Selon l'étude de Claudie Voisenat et Pierre Lagrange sur l'ésotérisme contemporain , Carlos Castaneda arrive aux États-Unis en 1951, étudie la parapsychologie jusqu'en 1959 au Los Angeles City College et s'intéresse aux effets du peyotl. C'est en 1959 qu'il devient étudiant en anthropologie à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il publie en 1968 son mémoire The Teachings of Don Juan. A Yaqui Way of Knowledge, dans lequel il raconte pour la première fois avoir rencontré don Juan Matus en 1960, un sorcier yaqui dont il serait devenu le disciple. Le livre sort en France en 1972 sous le titre L'Herbe du diable et la petite fumée. Il obtient son doctorat (Ph. D) en anthropologie en 1973 sur la base de cet ouvrage qui sera plus tard controversé . En 1984, Federico Fellini aimerait adapter L’Herbe du diable et la petite fumée au cinéma. Il contacte Alexandro Jodorowsky pour l'associer à la préparation du scénario. Il a même l'idée d'un titre : Viaggio a Tulum (Voyage à Tulum) . Incapable de joindre Castaneda, Fellini va à Los Angeles en 1986 et obtient de Castaneda qu'il le rejoigne à son hôtel. Fellini aurait par la suite eu l'impression que le sorcier lui aurait jeté un mauvais sort. Quoi qu'il en soit les deux hommes ne se reverront plus et le film n'existera pas . Mystère sur sa mort Castaneda est mort le 27 avril 1998 des suites d'un cancer du foie mais l'annonce ne sera faite, pour des raisons inconnues, que deux mois plus tard, le 19 juin 1998 . Il existe une incertitude de trois jours autour de la date de sa mort, le corps aurait même disparu pour finir par être retrouvé. Ce flou serait dû à l'existence d'un fils qui aurait exigé un black-out pour raisons testamentaires. De plus, les proches disciples et l'épouse de Castaneda disparaissent après sa mort et certains ne sont jamais réapparus. Le corps a finalement été incinéré et ses cendres dispersées au-dessus du haut désert mexicain, dans la plus grande discrétion . Les ouvrages : témoignages anthropologiques ? Carlos Castaneda a écrit douze livres « autobiographiques » décrivant son expérience du chamanisme sud-amérindien sous la conduite d'un sorcier qu'il appelle don Juan Matus (« don Juan » est décrit, dans un ouvrage tardif, comme rattaché à une tradition prétendument toltèque, le flou à ce sujet viendrait de la volonté de Don Juan de masquer ses origines, qu'il juge inutiles). Ses livres rapportent non seulement des éléments autobiographiques, mais ont été longtemps considérés, et le sont encore par certains, comme une réelle étude ethnologique de l'enseignement chamanique de la tradition toltèque, telle qu'elle a été redéfinie par les naguals don Sebastian, don Santisteban, don Rosendo, don Lujan, don Elias Ulloa, don Julian Osorio et don Juan Matus. À l'écoute de son maître, Carlos Castaneda prend note de la leçon initiatique d'une culture qu'il suppose être celle partagée par l'ensemble yaqui (il pondérera son propos dans la préface du Voyage à Ixtlan). Ses ouvrages, qui ont connu un grand succès , apparurent comme une vulgarisation d'une certaine forme de la pensée chamanique. Cependant, le langage éminemment symbolique retranscrit par Castaneda d'après les paroles du fameux chaman toltèque reste parfois métaphorique et, de cette pensée, Carlos Castaneda ne déterminera ni la structure ni ne présentera systématiquement l'ontologie, malgré une tentative d'analyse structurale (L'Herbe du diable et la Petite Fumée). En fait, tout au long de son apprentissage, il remet en cause ses méthodes traditionnelles d'investigation et d'analyse, jusqu'à en exclure une approche rationnelle et systématique. 1 2 3 4 4 5 6,7 8 9 10 1 Des Yaqui, au début du XXe siècle Un chamane mexicain de l'ethnie Seri Un ouvrage de Guilermo Marin Ruiz, spécialiste de la culture mexicaine, sur les Toltèques et Castaneda Un temple circulaire à Ixtlan (en) Des racines et morceaux du Les initiations Dans ses ouvrages, Carlos Castaneda fait le récit de son initiation, par un certain don Juan Matus, au savoir des chamans du Mexique ancien. Pendant plus de dix ans, il aurait rendu de nombreuses visites au sorcier et à son clan, constitué d'hommes et de femmes impliqués entièrement dans la quête de la liberté absolue et la possibilité de conserver intacte leur conscience dans l'au-delà. Carlos Castaneda décrit son immersion dans le monde de don Juan sur une longue période qui trouve son paroxysme au moment où don Juan Matus et son clan décident de quitter ce monde, laissant derrière eux une nouvelle génération d'apprentis, à leur tour entièrement impliqués dans la même quête. À la fin de son apprentissage, et conformément à une très antique tradition, consécration qui confirme la réussite des adeptes, Casteneda doit sauter dans un ravin, selon la trame de l'enseignement du « nagual » : « Si tu n'as pas réussi à assembler un autre monde avant d'arriver au fond, tu es mort. » Dans le courant des années 1980, Carlos Castaneda et trois femmes, Florinda Donner-Grau (en) (de son vrai nom : Regine Margarita Thal qui devient son épouse en 1993), Taisha Abelar (en) (vrai nom : Maryann Simko) et Carol Tiggs (vrai nom : Kathleen Adair Pohlman, également mariée à Las Vegas à Castaneda trois jours après Florinda), toutes trois appelées « les sorcières de Castaneda », prétendument apprenties de don Juan Matus, décident de diffuser : les Passes magiques. Selon Carlos Castaneda, ces « passes » sont la modernisation de « mouvements » découverts et développés par les chamanes du Mexique ancien durant des milliers d'années. Ces mouvements furent regroupés par Carlos Castaneda sous le terme « tenségrité (en) », issu de l'architecture et combinaison des mots tension et intégrité. Cette partie de ses récits, ainsi que les ouvrages qu'il publiera à partir de là, sont les plus controversés au sein même de la communauté de ses admirateurs. Aujourd'hui la société Cleargreen Incorporated (en), fondée par Carlos Castaneda lui-même, est chargée d'enseigner la tenségrité. Cosmologie de Castaneda Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Carlos_Castaneda&action=edit) est la bienvenue ! Controverses sur l'authenticité des récits Une vaste polémique fait rage depuis des décennies sur l'authenticité du récit de Castaneda. De nombreuses voix se sont élevées en criant à l’imposture car l’œuvre, supposée être une autobiographie et présentée comme telle, ne serait que le roman d’un écrivain facétieux dont la seule qualité serait une imagination illimitée. Si des éléments restent bel et bien invérifiables (Castaneda présente son « travail » d'anthropologue d'une façon qui se départit trop fortement des précautions et de la rigueur de l'anthropologie traditionnelle), il existe de très fortes présomptions de fraudes et de mystifications, résumées par Christophe Bourseiller dans son ouvrage La vérité du mensonge. L'acteur, poète et réalisateur chilien Alejandro uploads/Litterature/ carlos-castaneda 1 .pdf

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