A la suite de la lecture de l’article sur l’élargissement du monde visuel des j

A la suite de la lecture de l’article sur l’élargissement du monde visuel des jeunes enfants par l’induction d’une émotion plaisante, Poirel et al. (2012) ; l’on se rend compte qu’il est possible de modifier la perception visuelle des jeunes enfants en induisant des émotions positives. Cette induction leur permet de centrer leur attention sur des informations globales, plutôt que locales. Les expériences menées à ce sujet permettent de conclure que les émotions influencent fortement la perception visuelle chez les enfants et par conséquent les apprentissages. Mon attention, au cours de la lecture de l’article, s’est portée essentiellement sur l’apprentissage de la lecture qui nécessite en particulier la perception visuelle pour être menée à bien. En effet, la première étape de la lecture consiste à l’accès visuel (avoir une bonne vision et une bonne attention visuo-spatiale). Cependant au cours de l’apprentissage de la lecture, certains enfants peuvent éprouver des difficultés en lecture. Je me suis donc interrogée sur la relation entre les perceptions globale et locale dans la lecture chez les dyslexiques. Mes recherches ont abouti à un article très intéressant à propos de l’ordre de priorité de ces perceptions visuelles (globale et locale) dans la dyslexie de Franceschini et al. (2017) : Franceschini, S., Bertoni, S., Gianesini, T. et al. A different vision of dyslexia: Local precedence on global perception. Sci Rep 7, 17462 (2017). En effet, les auteurs partent de l’hypothèse selon laquelle, l’une des causes des incapacités ne lecture serait les différences de perceptions du monde chez les individus. Ils cherchent donc à établir des liens causaux entre l’apprentissage de la lecture et l’ordre de perception visuelle : celle globale avant celle visuelle. L’étude a été réalisée sur 353 enfants dyslexiques et non dyslexiques, âgés de 5 à 12 ans, assignés à 5 situations expérimentales différentes. Les résultats de l’étude démontrent que les compétences en lecture dépendent surtout d’un réseau neuronal droit impliqué dans l’analyse globale des scènes et que deux entraînements de perception globale avant locale améliorent les compétences de lecture chez les dyslexiques. En se basant sur ces résultats, je me dis qu’il serait également intéressant uploads/Litterature/ dev-cog-s5.pdf

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