UN NOUVEAU SYSTÈME D’ÉCRITURE ET D’ÉTUDE Par Jacques-Daniel Rochat LA MÉTHODE M

UN NOUVEAU SYSTÈME D’ÉCRITURE ET D’ÉTUDE Par Jacques-Daniel Rochat LA MÉTHODE MUSICALE CRÉATIONS - RECHERCHES - ÉTUDES ET ART Daillard 36, 1071 Chexbres, Suisse www.dodeka.info www.crea-7.com 3 MÉTHODE MUSICALE POSTE 1 Page 3 TABLES DES MATIÈRES INTRODUCTION.............................................................................................................5 Le désir de fixer. .................................................................................................................. 5 Des origines antiques…...................................................................................................... 5 Au temps des Grecs et des Romains. ................................................................................. 5 Au Moyen Âge. .................................................................................................................... 6 La version finale.................................................................................................................. 7 Les défauts du système TRADITIONNEL. ............................................................8 Un système « bricolé ». ................................................................................................. 8 Des claviers contaminés…. ................................................................................................. 8 Un exemple de complication ............................................................................................. 9 Un système qui trompe…................................................................................................. 10 Le manque de recul.......................................................................................................... 10 Les bases d’une bonne approche. ...................................................................11 La règle des sons.............................................................................................................. 11 Des fractions qui plaisent. ................................................................................................. 11 Les fondements d’un bon langage................................................................................... 12 Le CONCEPT “DODEKA”............................................................................................13 La structure des lignes. ..................................................................................................... 13 Comparaison entre les deux systèmes de notation. ........................................................ 14 Méthode traditionnelle...................................................................................................... 14 Méthode DODEKA............................................................................................................ 14 Une large palette musicale. ............................................................................................... 15 DES CLAVIERS RÉVOLUTIONNAIRES.................................................................... 16 Les avantages du clavier DODEKA. .................................................................................. 16 La disposition DODEKA respecte les intervalles actuels.................................................. 17 Une lecture facile................................................................................................19 LES GAMMES ET L’HARMONIE.............................................................................. 21 La gamme majeure. ........................................................................................................... 21 La gamme mineure........................................................................................................... 21 Les tonalités et la transposition................................................................................. 22 L’architecture musicale se dévoile. .............................................................................. 24 Tableaux des principaux accords:. .................................................................................... 25 Pour aller plus loin…......................................................................................................... 25 La notation rythmique................................................................................................. 26 Une vision temporelle explicite......................................................................................... 26 Note. .................................................................................................................................. 27 Exemple de partition. ................................................................................................... 28 Conclusion. ..............................................................................................................29 Une méthode qui pénalise................................................................................................ 29 La musique accessible. ..................................................................................................... 29 Un transfert facilement réalisable. ..................................................................................... 29 INFORMATIONS Le concept de la méthode DODEKA a été créé en 1980 par Jacques- Daniel Rochat , les révisions du concept et la réalisation des claviers ont étés faites dans les années 90 et la mise au propre de la méthode en 2005. UTILISATIONS L’objectif de cette nouvelle méthode est d’offrir une solution cohérente pour l’apprentissage de la musique. Le concept ne vise donc pas une recherche de profit. Le concept, le langage, les illustrations et le texte présenté dans ce document peuvent être librement utilisé à des fins personnelles ou pour favoriser la promotion de la méthode DODEKA. Toutefois toute exploitation lucrative ou vente d’élément de la méthode DODEKA nécessite un accord préalable avec l’auteur. Les personnes qui désirent soutenir le projet DODEKA sont les bienvenues et peuvent contacter l’auteur à l’adresse de l’entreprise CREA-7. COPYRIGHT Jacques-Daniel Rochat, © 1980, ©1990, © 2005, © 2009. Le langage DODEKA et le concept du clavier qui en découle sont la propriétés intellectuelle de son auteur. Les droits sont gérés par l’entreprise CREA-7. Version 10, mai 2005 - impression 13.03.2009 CONTACTS DODEKA www.dodeka.info Ch. Daillard 36 CH-1071 Chexbres, Suisse Email: contact@dodeka.info EDITIONS CREA-7 (Créations - Recherches - Études et Art) Ch. Daillard 36 CH-1071 Chexbres, Suisse Website: www.crea-7.com 5 MÉTHODE MUSICALE POSTE 1 Page 5 INTRODUCTION La méthode DODEKA est une manière performante d’aborder la théorie musicale et d’écrire des partitions. Sa conception, basée sur une notation fidèle des espaces sono­ res, lui permet de grandement simplifier la complexité de la notation actuelle. Le système DODEKA permet de transcrire tous les types de compositions musicales, mais avec un rapport qui simplifie d’un facteur de plus de 10 fois la facilité d’apprentissage. Historique de LA NOTATION MUSICALE Le désir de fixer Le besoin de transcrire la musique sur un support s’est fait sentir dès les origines de la musique, qui semblent remonter à environ 5’000 à 6’000 ans avant Jésus-Christ. Ainsi, dans la Bible, le livre de la Genèse mentionne que la musique a rapidement accompagné le développement de l’humanité. Des origines antiques… Avec une origine aussi ancienne, on peut penser que de nombreux systèmes de langages musicaux ont vu le jour à travers le monde. Mais dans ces époques ancestrales, les moyens d’imprimer des écrits n’existaient pas. Les éventuels systèmes de notations étaient donc forcément limités à des usages régionaux et temporels. Il n’en reste malheureusement pas beaucoup de traces. Il y a plus de 3000 ans av. J.-C., les Égyptiens avaient déjà des moyens de transcrire et de se rappeler les mélodies de leurs chants cultuels. De tels systèmes de transcriptions ont dû aussi être utilisé plus tard par les écoles de chantres et les musiciens juifs qui jouaient les Psaumes bibliques. Des traces de l’un de ces systèmes d’écritures a été découvert sur des tablettes sumériennes du neuvième siècle av. J.-C. Le codage, qui compte 5 signes, est réalisé par des signes cunéiformes placés à gauche d’un poème religieux. Au temps des Grecs et des Romains Les systèmes en usage dans le Moyen Orient ont sans doute transité dans le monde grec et donné lieu au système de la « cata pycnose ». Il semble que ce concept consistait à diviser théoriquement la gamme en 24 demi-tons par octave. Si c’est le cas, les anciens avaient peut-être un système bien plus précis et cohérent que le nôtre... L’histoire nous apprend que vers 600 av. J.-C, les grecs utilisaient les lettres de l’alphabet pour transcrire les notes musicales. Ces lettres étaient surmontées d’un signe qui indique la durée de la note. Chaque musicien ou compositeur qui est charmé par une mélodie se trouve confronté au profond désir de capturer durablement cette musique. 6 MÉTHODE MUSICALE POSTE 1 Page 6 Vers 400 av. J.-C., les travaux de Pythagore mettent en évidence l’aspect mathématique de la musique. Celui-ci (re)découvre que des cordes tendues selon des longueurs définies par des multiples de 2, de 3 ou de 4 donnent des accords harmonieux. Ses travaux inscrivent la théorie musicale dans un cadre arithmétique simple. Avec la conquête romaine, le système d’écriture musical développé par les Grecs est repris, l’écriture musicale comporte alors 1’620 signes ! Vers l’an 500 après J.-C., les lettres grecques sont remplacées par des lettres latines. Les majuscules ou des lettres doublées indiquent les différentes octaves. Mais comme ce système est fondé sur une approche subjective du son, la gamme est tronquée et il faut trouver un moyen de noter les notes oubliées. Ainsi, les harmonies du chant grégorien vont donner lieu à l’ajout d’un « B mou » situé un demi-ton au-dessous de la valeur du B. Cette particularité est à l’origine du signe « Bémol » qui sera employé par la suite. Au Moyen Âge Vers l’an 1000 un moine bénédictin italien du nom de Guido d’Arezzo consacre sa vie à la prière, à l’étude et à l’enseignement de la musique. Pour aider ses élèves, il donne de nouveaux noms aux notes en partant d’une strophe d’un hymne de l’évangile de Jean. Utqueant laxis Resonare fibris Mira gestorum Famuli tuorum Solve polluti Labii reatum Sancte Ionaes Pour que puissent résonner des cordes détendues de nos lèvres les merveilles de tes actions, enlève le péché de ton impur serviteur, ô Saint Jean Poème écrit par Paul Diacre (730/799) - Hymne à St Jean-Baptiste Les deux premières lettres de chaque ligne chantée donne le nom de la note. La gamme de cette époque contient les notes suivante UT (qui deviendra plus tard le do) Ré Mi Fa Sol La. A cette époque, la base qui sert à écrire la musique est toujours très subjective et de nombreuses notes lui manque. Ainsi, la note Si ne sera introduite officiellement qu’à la fin du seizième siècle par le moine français Anselme de Flandres! Mais le système alphabétique a ses limites et rend complexe la lecture des mélodies plus élaborées. Cela conduit des copistes italiens à introduire des lignes de couleur, d’abord sur la note Fa, ensuite sur celle du do (UT) et enfin sur le La. À cette époque, le nombre de lignes et les couleurs sont variables. 7 MÉTHODE MUSICALE POSTE 1 Page 7 Pour s’y retrouver on prend l’habitude de mettre la lettre G (sol) comme référence. Celle- ci, enjolivée, deviendra la fameuse Clé de Sol que nous connaissons. À partir de la fin du douzième siècle, l’emploi de la plume d’oie à bec simplifie le graphisme et lui donne la forme caractéristique de la notation carrée: les points deviennent des carrés, des losanges et les notes sont liées par des traits. Ce graphisme se généralise dans les manuscrits et sera conservé jusqu’au quatorzième siècle. La version finale Avec le temps et le talent des compositeurs, l’éventail des harmonies s’élargit. Cela contraint les musiciens à faire des ajouts au système d’écriture établi. Ces travaux conduisent à ajouter une cinquième ligne à la notation et à concevoir le principe du point de demi- temps (comme dans la noire pointée). Il faut attendre le quinzième siècle pour que se généralise le concept des noirs et des blanches. L’avènement de l’imprimerie et de ses caractères en plomb normalise le graphisme et impose le système actuel. Parce que la musique est le «langage de l’âme » la manière de l’écrire s’est fortement inspirée de l’appréciation sentimentale que les musiciens et les compositeurs ont eue à leur époque. 8 MÉTHODE MUSICALE POSTE 1 Page 8 Les défauts du système TRADITIONNEL Un système « bricolé » Comme nous l’avons vu dans le précédent rappel historique, la construction de l’écriture musicale s’est élaborée uploads/Litterature/ dodeka-music-method-fp10.pdf

  • 31
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager