Exposé de la multiplication végétative en méthode classique Nom:bosri Prénom:ib
Exposé de la multiplication végétative en méthode classique Nom:bosri Prénom:ibrahim Filière:M1 génétique moléculaire et amélioration de plantes Responsable de module:Mm soualem Université ibn khaldoun Tiaret Année universitaire :2021/2022 Le 03/03/2022 Introduction: La multiplication végétative repose sur l'aptitude d'un végétal à pouvoir reconstituer un individu, identique à lui-même, à partir d'un organe (tige, racine, feuille . . .), d'un tissu ou d'une cellule. Elle est, depuis des siècles, largement utilisée pour reproduire de nombreuses espèces en horticulture, arboriculture . .. Pour la forêt, seules quelques espèces sont multipliées de façon routinière depuis des décennies (Saules, Peupliers, Cryptomeria japonica) . Les progrès réalisés dans les équipements de multiplication et dans les connaissances en physiologie des végétaux ligneux ont fait progresser les techniques à pas de géants . A l'heure actuelle, de nombreux programmes d'amélioration et de production intègrent ou reposent sur la multiplication végétative Les méthode s classiques de la multiplication végétative : En dehors du bouturage et des techniques de culture in vitro développés plus loin, différentes méthodes de multiplication sont applicables aux arbres forestiers . Néanmoins, en raison de leur coût et de la difficulté de leur mise en oeuvre, elles sont restreintes aux programmes d'amélioration ou à certaines espèces, -Greffage, marcottage, bouturage , la culture in vitro 1-Le greffage: Le greffage est une des plus anciennes techniques horticoles, restreinte cependant à l'établissement de collections de clones et de vergers à graines chez les espèces forestières . Le succès varie suivant les espèces, selon le type de greffe effectuée et l'époque de greffage . Le greffage en tête est recommandé pour l'établissement des vergers à graines, afin d'obtenir une croissance rapide et harmonieuse des plants et de raccourcir les délais nécessaires à la production de graines (Pinus, Picea . . .). Certaines espèces (Douglas . ..) présentent des phénomènes d'incompatibilité à plus ou moins long terme . Dans ce cas, on sélectionne des porte- greffes compatibles qui seront produits par semis ou boutures. Il y a plusieurs méthodes de greffage on les siter La greffe en courronne La greffe en fente simple 2-Le marcottage : Le marcottage consiste à provoquer la formation de racines sur un rameau non détaché de l'arbre-mère . Après annélation de l'écorce et traitement à l'aide de substances rhizogènes, le milieu nécessaire au dévetoppement des racines est installé sous forme de buttes (marcottage en cépée) ou de manchons (marcottage aérien) autour des rameaux . Le plant sera séparé du pied-mère une fois enraciné . C'est une technique complexe et coûteuse qui ne peut être envisagée que dans le cas d'échec des autres méthodes (Noyer, par exemple). Naturellement, certaines espèces comme le Merisier, les Peupliers de la section Leuce, . .. produisent de jeunes pousses sur leurs racines, conduisant à la formation de bouquets constitués par un seul clone Différentes méthodes de marcottage Marcottage par couchage (ou en archet) Marcottage en serpenteau Marcottage en butte (ou en cépée) Marcottage aérien Cette technique est utilisée sur des arbres ou des arbustes âgés, des plantes dont les branches ne peuvent être abaissées jusqu'au sol pour un marcottage classique des plantes dont le bouturage est délicat : caoutchouc, figuier , hibiscus, laurier- rose, lilas, philodendron. 3- le bouturage : Technique traditionnelle en horticulture, ce n'est que récemment qu'elle est utilisée dans les programmes d'amélioration et de multiplication de nombreuses espèces forestières dans le monde (picéa, Eucalyptus, divers Pins, Merisier . . .). • Facteurs conditionnant la réussite au bouturage: I- Facteurs endogènes: L'enracinement des boutures décroît avec l'augmentation de l'âge des pieds-mères . Excellent pour de jeunes semis, le taux d'enracinement peut chuter très rapidement (cas du Noyer) ou plus graduellement (ةpicéa, Mélèze . . .) et il est pratiquement nul pour des arbres adultes . Cette décroissance s'accompagne toujours d'une diminution importante de la qualité (racines faibles et peu nombreuses. . .) et du développement des boutures (croissance médiocre, plagiotropie I« (1) . . .). L'état physiologique des boutures conduisant à un bon enracinement varie selon la saison de prélèvement . En général, les meilleurs résultats sont enregistrés pour les conifères (ةpicéas, Douglas . . .) juste avant le débourrement au printemps et, pour les feuillus (Chênes, Merisiers . . .) et les Mélèzes, en phase active de croissance en été . Une deuxième vague d'enracinement est fréquemment obtenue en fin d'été quand l'élongation a cessé et que la lignification commence. On peut parfois étendre la période favorable au bouturage en jouant sur les conditions d'environnement (confinement . . .) lors de sa réalisation (exemple : bouturage herbacé de l'ةpicéa). II- Facteurs exogènes: De très nombreux milieux de bouturage sont utilisés, soit inertes et simples (sable, gravier, perlite . ..), soit composites à base de tourbe, de terreau ou d'écorces . Le choix est conditionné par de nombreux critères dont : La capacité de rétention en eau et la disponibilité en air en fonction du système d'irrigation utilisé . Dans le cas de pulvérisations grossières, l'utilisation de milieux filtrants (graviers . . .) est à préconiser . Un milieu trop riche en eau conduit toujours à des pertes par pourritures et attaques de pathogènes. La méthode de production adoptée . L'utilisation de conteneurs par exemple nécessite l'emploi de milieux fibreux ayant plus de tenue pour le repiquage. Différentes stratégies de bouturage: Multiplication clonale d'arbres âgés S'ils ont alors exprimés toutes leurs potentialités permettant une bonne sélection, les boutures prélevées directement sur de tels sujets s'enracinent difficilement et conduisent à des plants de qualité médiocre. Différentes méthodes sont développées pour libérer le développement de bourgeons initiés depuis de nombreuses années mais maintenus réprimés, ou pour briser les corrélations au niveau de l'architecture de l'arbre . Elles permettent un retour du clone à un certain état de juvénilité, partiel ou total, compatible avec un bon enracinement . Ainsi les tailles sévères, le recépage permettent la multiplication d'espèces résineuses (Séquoia, Pins . . .) et feuillues (Chêne, Frêne, Tulipier, Noyer . . .) . Une certaine réjuvénilisation peut être aussi obtenue par des greffages réitérés sur de jeunes semis (Douglas, Eucalyptus, Pin,,) Multiplication de matériel juvénile Les deux principales stratégies développées sont schématisées dans la figure 1 . Elles permettent de bénéficier de taux d'enracinement élevés et d'une bonne restitution de l'orthotropie. La multiplication avec sélection clonale en pépinière (figure la) a été la première mise en place pour l'ةpicéa commun en Allemagne . . Deux techniques principales sont utilisées : le bouturage cyclique (figure la) ou le maintien des clones sous forme de haies . II semble cependant que ces techniques ne peuvent empêcher (au plus retarder) une certaine maturation des clones. La multiplication en vrac (Bulk propagation) (figure lb) de provenances ou de descendances sans sélection clonale découle directement de l'état d'avancement des programmes d'amélioration . L'amplification par bouturage des meilleures sources de graines peut permettre de produire rapidement des plants de qualité et performants. 4- la culture in vitro: L’utilisation de la culture in vitro de végétaux aussi appelée micro propagation s’est généralisée à la fin des années 1960. Cette technique englobe deux modes de multiplication (conforme et non conforme), présentés sur la figure 2 . Seuls sont développés actuellement pour les essences forestières le bourgeonnement axillaire (départ des méristèmes situés à l'aisselle des feuilles) et le bourgeonnement adventif (induction de méristèmes de tiges sur des organes n'en possédant pas) chez Pinus radiata en particulier, l'expérimentation n'en étant qu'à ses débuts pour les autres méthodes. Plusieurs étapes sont incluses dans la micropropagation in vitro . Certaines s'apparentent à la multiplication classique (prétraitement du pied-mère, rhizogénèse, acclimatation), d'autres sont propres à la culture in vitro (choix de l'expiant le plus réactif, stérilisation de l'organe végétal, choix de la technique de propagation). Conclusion: Les différentes méthodes de multiplication végétative développées ci-avant, loin d'être concurrentes, sont fréquemment utilisées de manière complémentaire au sein des programmes d'amélioration et de production des espèces forestières . Le Merisier étudié à l'I .N .R .A . en est une très bonne illustration (figure 3) . Si le drageonnage et la culture in vitro sont essentiellement utilisés pour la récolte des clones adultes sélectionnés en forêt, le bouturage de racines, le bouturage herbacé et la culture in vitro peuvent assurer la production de plants pour le reboisement . ہ l'heure actuelle, la majorité de ceux-ci provient de culture in vitro. BIBLIOGRAPHIE AUGE (R .), BEAUCHESNE (G .), BOCCON-GIBOD (J .), DECOURTYE (L .), DIGAT (B .), GALANDRIN (J .Cl .), MINIER (R .), MORAND (J.Cl .), VIDALIE (H .) . — La culture in vitro et ses applications horticoles. — Paris : J .B. Baillière, 1984 . — 152 p. BONGA (J .M .), DURZAN (D .J .) . — Tissue culture in forestry . — The Hague : Martinus Nijhoff, 1982 . — 420 p. CHAUSSAT (R .), BIGOT (C .) . — La multiplication végétative des plantes supérieures . — Paris : Gauthier- Villars HARTMAN (H .T .), KESTER (D .E .) . — Plant propagation . Principles and practices . 4° édition . HUHTINEN (O .) . — Colloque international sur la culture in uploads/Litterature/ exposer-203.pdf
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- Publié le Apv 13, 2021
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