version du 20/03/2015 FACULTÉ DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE G GU UI ID DE E P PÉ ÉD D

version du 20/03/2015 FACULTÉ DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE G GU UI ID DE E P PÉ ÉD DA AG GO OG GI IQ QU UE E 2 20 01 14 4- -2 20 01 15 5 CE GUIDE A POUR VOCATION DE PRÉSENTER LES DIFFÉRENTES FORMATIONS ET DIPLOMES DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE QUE PROPOSE LA FACULTÉ. VOUS Y TROUVEREZ DES INFORMATIONS SUR VOS DÉMARCHES, LES MODALITÉS D’EXAMENS, LES COORDONNÉES DES ENSEIGNANTS, ETC. LES INFORMATIONS DE CE GUIDE SONT COMMUNIQUÉES SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS SUSCEPTIBLES D’INTERVENIR A LA RENTREE ET TOUT AU LONG DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE. LES MISES A JOUR SE TROUVENT SUR LE SITE DE LA FACULTE : http://theocatho.unistra.fr EDITION 2014 Imprimerie DALI / UNISTRA 2 SOMMAIRE Le mot du Doyen et l’histoire de la faculté INFORMATIONS PRATIQUES L’équipe administrative et l’équipe pédagogique Les démarches et informations universitaires Le site de la Faculté et de l’Université de Strasbourg Les relations internationales Les bibliothèques et les revues L’Amicale des étudiants Le réseau Alumni ENSEIGNEMENTS TRANSVERSAUX ET AUTRES COURS L’ENT, TIC et C2i Les langues vivantes étrangères Les langues anciennes Les stages LICENCE Présentation et organisation de la Licence Programme et emploi du temps Présentation des cours de licence MASTER Présentation et organisation du Master Programme et emploi du temps Présentation des cours DIPLOMES D’UNIVERSITÉ 1 - DSTC Licencia docendi 2 - CSPR 3 - DESU 4 – CAPER-DUFAPER 5 - DUDC ENSEIGNEMENTS NON DIPLOMANTS École théologique du soir Cycle d’approfondissement de la foi (Colmar) LA RECHERCHE Équipe d’Accueil de théologie catholique et de sciences religieuses EA droit canonique IPR - IDC ÉCOLE DOCTORALE DE THÉOLOGIE ET DE SCIENCES RELIGIEUSES p - 6 p - 19 p - 114 p - 125 p - 127 p -131 p - 76 p - 30 3 LE MOT DU DOYEN Bonjour à celles et ceux qui ouvriront ce livret ou le découvriront sur le site. Il exprime la vie de notre faculté avec la large palette des cours proposés par les enseignant(e)s dans leurs disciplines respectives – dont les éléments libres qui peuvent intéresser tout étudiant de l’université – et donne le descriptif des diplômes nationaux, canoniques et d’université auxquels il est possible de s’inscrire. Des indications sur l’accueil au secrétariat de la faculté, l’accès aux trois bibliothèques du site et d’autres renseignements pratiques complètent ce guide. Vous y trouverez enfin le programme des groupes de recherche et celui de l’école doctorale de théologie et de sciences religieuses. Une active vie intellectuelle surgit au fil des pages et elle vous est offerte : à vous étudiants réguliers et à vous nouveaux étudiants, à vous qui vous interrogez et hésitez peut-être à franchir le pas d’une inscription, à vous qui simplement cherchez à vous renseigner sur nos offres de formation. La faculté prépare aux diplômes d’Etat prévus par le dispositif européen LMD (licence, master, doctorat) en théologie catholique et en droit canonique. En outre, des diplômes d’université répondent à des souhaits de formations plus courtes ou plus spécifiques. Les diplômes canoniques reconnus par le Saint-Siège que dispense la faculté sont le baccalauréat canonique (= master), la licence canonique (= DSTC) et le doctorat (pour les étudiants ayant validé au préalable le DSTC). Les étudiants de la faculté appartiennent à l’université unique de Strasbourg, ce qui multiplie les occasions de rencontre et d’échange, à commencer par celles avec la faculté voisine de théologie protestante dans la bibliothèque de théologie commune. Il en va de même pour les enseignants-chercheurs et la collaboration scientifique. Ainsi la théologie dialogue avec d’autres approches et méthodologies sans perdre sa spécificité dans l’étude et l’organisation des savoirs. Cette spécificité relève d’une haute tradition et concerne tout un ensemble de disciplines – spéculatives, positives, pratiques – qui lui donnent son profil pluridisciplinaire si reconnaissable. Les étudiants qui le découvrent sont parfois surpris de cette diversité, pour bientôt s’en réjouir : les anciens (alumni) vous le diront, eux qui œuvrent dans la pastorale, la communication, la santé, l’enseignement… La vie intellectuelle a des règles communes, mais aussi des rythmes propres à chacun qu’on apprend à reconnaître en étant à la tâche et parfois dans la difficulté. L’étude nécessite le temps de comprendre ; prendre ce temps n’est plus un privilège – et c’est heureux – mais demeure une chance à ne pas gaspiller. La faculté cherche à améliorer l’accès aux ressources informatiques pédagogiques et documentaires (avec la mise en place cette année du système Moodle 2), sans sacrifier les temps de présence et de rencontre qui attestent de la communauté universitaire. Aux étudiants qui suivront l’enseignement à distance, à ceux qui étudient sur place, à toute personne intéressée je souhaite la bienvenue et le courage nécessaire pour concrétiser la réussite attendue. Ne vous effrayez pas devant les sigles et les dispositifs : ils vous seront vite devenus familiers. Les responsables de diplôme ou de semestre sont là pour vous guider. Vous allez bénéficier de conditions de travail favorables et les enseignants accompagneront vos travaux et vos recherches avec sens de l’écoute, disponibilité et exigence. Bon travail théologique et universitaire ! René HEYER 4 HISTOIRE DE LA FACULTÉ Préhistoire Une Faculté de théologie catholique naît à Molsheim en prolongement du collège jésuite, fondé par l'archiduc Léopold de Habsbourg, évêque de Strasbourg, au début du XVIIe siècle. L'université épiscopale est transférée à Strasbourg en 1701 et disparaît avec toutes les universités d'Ancien Régime en 1793. Les articles organiques du culte protestant (1802) prévoient la formation académique des pasteurs et une Faculté luthérienne est attribuée à Strasbourg. En revanche, le décret impérial de 1808 qui crée les Facultés de théologie catholique d'état ignore l'Alsace. Ces Facultés d'état, pétries de gallicanisme, n'ont jamais été reconnues par le Saint-Siège et sont supprimées en 1885. 5 décembre 1902 - Fondation die Katholisch-Theologische Fakultät Après de longues et âpres négociations, un catholique bavarois, Georg von Hertling, parvient à conclure un véritable concordat particulier entre le Saint-Siège et l'empire allemand de Guillaume II, la Convention diplomatique du 5 décembre 1902. Officiellement, il s'agissait de fournir au clergé catholique une formation au sein de la Kaiser-Wilhelms Universität, à égalité avec le corps pastoral protestant. Officieusement, les autorités allemandes auraient voulu germaniser ce clergé, très rétif à la domination prussienne en Alsace depuis l'annexion de 1871. Le Saint-Siège, de son côté, a obtenu les garanties déjà présentes dans les règlements des Facultés de Bonn et de Breslau (Wroclaw). Conclue sous Léon XIII, la Convention est mise en œuvre par Pie X par le bref Cum venerabilis (septembre 1903), le pape reconnaît la canonicité des diplômes. La première rentrée de la Faculté a ainsi lieu en octobre 1903. 1919-1924 - Rétablissement et reconnaissance Lors de la création en 1919 de l'Université française de Strasbourg, le sort de cette Faculté est incertain. Mgr Ruch souhaite rétablir le modèle français du séminaire, Rome redoute un possible foyer d'accueil pour les modernistes, une partie de l'administration républicaine veut supprimer tout particularisme alsacien. Pourtant le clergé s'est attaché à la Faculté à l'instar du chanoine sénateur Delsor et soutient le doyen bientôt député Mgr Müller. Alexandre Millerand, puis Raymond Poincaré optent pour le maintien de la Faculté d'État, influencés, notamment, par Louis Canet, premier conseiller aux affaires religieuses au Quai d'Orsay. Disciple de Mgr Duchesne, ami de Loisy et de Laberthonnière, ce catholique d'État a œuvré de concert avec Mgr Victor Martin, doyen de 1923 à 1945, pour obtenir la pleine reconnaissance de la Convention de 1902 (échange de lettres Poincaré-Ceretti de 1923) dont la traduction légale est le décret de mai 1924. La même année, des négociations parallèles aboutissent à la reconnaissance canonique des diplômes de l'Institut de droit canonique, créé par Mgr Martin en 1920. Le Séminaire international, baptisé collège universitaire des Clercs étrangers en 1922, constitue le troisième élément de l'ensemble, particulièrement soutenu par Canet qui souhaite l'intégrer à la politique de rayonnement de la France vers l'Europe orientale et le Proche-Orient ; un collège Saint-Basile a même été chargé, entre 1927 et 1939, d'accueillir des clercs de confession orthodoxe. 5 1939-1945 - L’épreuve du « repliement » à Clermont-Ferrand La Faculté, comme toute l'Université de Strasbourg, est évacuée et fixée à Clermont- Ferrand (Royat) dès l'automne 1939. En dépit de la pression nazie toujours plus forte sur le gouvernement de Vichy, des rafles meurtrières, "l'Université de Strasbourg en repliement à Clermont-Ferrand", selon la formule officielle, se maintient. Dans l'Alsace annexée au Reich hitlérien, en revanche, les deux Facultés de théologie ont été supprimées de la Reichsuniversität établie en 1941 par les nazis : tout comme le régime concordataire, la Convention de 1902 est rejetée dans un territoire dont le Gauleiter Wagner veut faire un exemple de l'Allemagne nazie victorieuse d'après-guerre. La Libération permet le retour à Strasbourg et la rentrée universitaire s'ouvre en 1945 avec le Doyen Michel Andrieu. Institut de Théologie catholique (loi du 26 janvier 1984) au sein de l'Université Marc- Bloch A la suite de l'éclatement de l'université unique en 1970 et de la création de l'Université des sciences humaines, devenue Université Marc-Bloch, la Faculté a pris le statut d'Institut d'Université en 1984 qui uploads/Litterature/ guide-thc-2014-2015-version-20-03-2015-pdf.pdf

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