Lecture linéaire n°3 Support: Du souverain de la République Introduction: 1) De
Lecture linéaire n°3 Support: Du souverain de la République Introduction: 1) Deuxième moitié du 17ième siècle ou le classicisme règne, La Bruyère → moraliste et membre de l’académie française, illustre ce mouvement littéraire et culturel → principe d’innutrition est important. Il va s’inspirer de Théophaste pour son unique œuvre, ce n’est pas un plagiat car il va dépasser son modèle en s’inspirant de la société dans laquelle il vit lorsqu’il était précepteur du duc de Bourbon. Rappelons que à cause des troubles de la Fronde, Louis XIV instaure la monarchie absolue tenant sa légitimité de Dieu.Voyons comment La Bruyère va critiquer ce pouvoir à travers ce fragment issu de la section du Souverains de la République 2) Lecture 3) Problématique: En quoi La Bruyère porte-il un regard critique sur le pouvoir à travers une métaphore 4) Annonce du plan: I. Les qualités du prince(lignes 1 à 8) II. Une interpellation (lignes 8 à 10) III.Une leçon(lignes 11 à 13) Développement: I. Les qualités du prince(lignes 1 à 8) -Le fragment s’ouvre sur proposition subordonnée circonstanciel (ligne 1) <<Quand vous voyez>> → permet de mettre en place la métaphore pastorale (berger) (référence à La Fontaine). -Il pousuit avec une proposition subordonnée relative (ligne 1) <<qui répandu sur un colline>> → il resserre le contraste comme si on était à l’aube d’un problème. -Il décrit le locus amoenus (lieu paisible et agréable en pleine nature → contextualiser la scène -L’emploi de l’adverbe <<tranquillement>> (ligne 2), des adjectifs <<menu>> et <<tendre>> (ligne 3) → confirme la plénitude pastorale - L’arrivé tardive de la proposition principale (à la ligne 3) <<le berger, soigneux et attentif>> ou le berger se retrouve actif, il est qualifié par 2 adjectifs mélioratifs <<soigneux>> et <<attentif>> (ligne 4) → montre son implication, son engagement auprès du troupeau, nous pouvons voir d’or et déjà que le berger représente le roi, le chien l’armée et le troupeau le peuple. -A travers 4 propositions juxtaposées (ligne 4) de même syntaxe <<il ne les perds pas de vue, il les suit, il les conduits, il les changes de pâturages>> + l’utilisation du COD <<les>> → le berger souhaite défendre son troupeau, le COD montre qu’ils sont protégés. -L’emploi de 2 proposition subordonné conditions (lignes 5 et 6) <<si elles se dispersent>>; <<si un loup avide parait>> → même si il est en difficulté le berger va remplir sa tache. -Il poursuit avec 2 propositions (ligne 6) <<nourrir>> et <<défendre>> → ce verbes donnent l’image d’une mère protectrice et nourricières. -Les indications temporelles (lignes 6 et 7) <<l’aurore>> et <<le soleil>> → prouve sa grande implication, il dévoue sa journée à son troupeau. -Notre partie se termine sur 3 phrase nominales exclamative (lignes 7 et 8) <<quels soins! Quelle vigilance! Quelle servitude>> → marque l’admiration et le respect envers le berger du troupeau -L’emploi du terme servitude (ligne 8) <<quelle servitude>> → l’auteur arrive à amener son point de vue, ici le berger qui doit se soumettre au troupeau. II. Une interpellation (lignes 8 à 10). -Cette deuxième partie s’ouvre sur 2 interrogative directe mais rhétorique (ligne 8 à 10) <<lignes 8 à 10>> → interpelle le lecteur afin d’éviter qu’il ne s’arrête à la 1er lecture pastorale de ce fragment. L’emploi du pronom personnel <<vous>> (ligne 8) <<quelle condition vous paraît la plus délicieuse>> → confirme cette interpellation directe. -L’utilisation de 2 superlatif (ligne 8) <<la plus délicieuse>> et <<la plus libre>> + la redondance <<ou du berger ou des brebis>> → renforce le questionnement chez le lecteur. -Le chiasme <<le troupeau est il fait pour le berger, ou le berger est fait pour le troupeau?>> (ligne 8 et 9)→ interroge le lecteur à travers une interrogative rhétorique qui résume la pensée de l’auteur. - L’expression <<Image naïve>> (ligne10) → amène à un retournement ou on peut affirmer que le modèle de cette monarchie est biblique car le berger → Louis XIV; le loup → la tentation; le troupeau → les chrétiens. -La propositions de coordinations <<s’il est bon prince>> → met en lumière le manque d’efficacité et d’investissement du berger. III.Une leçon(lignes 11 à 13) -Comparaison entre le roi et le berger (ligne 11) <<Le faste et le luxe dans un souverain, c’est le berger habillé d’or et de pierreries>> avec l’utilisation d’un présentatif <<c’est>> → introduit le reste de la partie. -La répétition du mot or (lignes 11,12 et 13) 5 fois qui est complément du nom et est introduit dans des juxtapositions avec le CL de la richesse → nous donne le ton de cette partie. -Le berger possède des objets en or qi ne devrait pas l’être <<une houlette d’or en ses mains; son chien à un collier d’or, ...>> (ligne 11 et 12)→ accentue le ridicule et la démesure de la situation, le luxe et futile et détourne de l’essentiel. -L’interrogation rhétorique (ligne 13) <<Que sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups>> → La Bruyère exprime ici son avis, pour lui le luxe excessif mets en péril les fonctions du prince. Conclusion: La Bruyère ne s’arrête pas à un simple récit pastorale, il émet une critique satirique contre le pouvoir. D’ailleurs le moraliste du 17ième siècle peut rappeler au lecteur du 21ième de point commun avec nos gouvernement qui dirigent pour le peuple ou pour leurs notoriété, leurs amis, leurs richesses. Ouverture: le monde d’aujourd’hui (Patrick Balkany, François Fillon) uploads/Litterature/ lecture-lineaire-d-souverain-de-la-republique.pdf
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- Publié le Sep 14, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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