Charbon LE PROCEDE AU CHARBON Stage Objectif Image du et septembre à LANNION animé par Jean Yvon GUILLOUX CHISTORIQUE du PROCEDE AU CHARBON L'a ?aiblissement et le jaunissement des images rencontrés dans les premiers procédés argentiques ont conduit les p
LE PROCEDE AU CHARBON Stage Objectif Image du et septembre à LANNION animé par Jean Yvon GUILLOUX CHISTORIQUE du PROCEDE AU CHARBON L'a ?aiblissement et le jaunissement des images rencontrés dans les premiers procédés argentiques ont conduit les photographes à rechercher des procédés d'enregistrement d'images plus résistants à l'épreuve du temps La sensibilité à la lumière des chromates avait été observée par Gustav Suckow dès En un chimiste écossais Mongo Ponton constata qu'un papier recouvert d'une solution de bichromate de potassium était sensible à la lumière Un an plus tard Edmond Becquerel un physicien français découvrit que la sensibilité du bichromate à la lumière était augmentée si le papier était d'abord enduit d'amidon ou de gélatine En William Henry Fox Talbot remarqua que les collo? des normalement solubles comme la gomme arabique ou la gélatine devenaient insolubles quand ils étaient mélangés avec une solution de bichromate de potassium et exposés à la lumière Ce fut en que Alphonse Louis Poitevin breveta le premier procédé au charbon il avait ajouté un pigment charbon à un mélange de bichromate de potassium et de gélatine d'o? le nom de cette technique Poitevin couchait sur une feuille de papier un mélange de gélatine de pigment et de bichromate Après séchage il exposait à la lumière solaire cette feuille en contact avec un négatif puis il révélait l'image par trempage dans de l'eau chaude La gélatine était devenue insoluble dans les parties transparentes du négatif par l'action de la lumière sur le bichromate et donc elle retenait le noir de carbone alors que sous les zones denses du négatif la gélatine était toujours soluble et entra? nait avec elle le pigment dans l'eau de dépouillement Le système fonctionnait bien pour des images au trait mais avait peu d'aptitude à produire des tons continus Le premier à proposer une explication fut l'abbé Laborde en Il avait noté que la couche de gélatine pigmentée avait une épaisseur non négligeable et donc deux surfaces distinctes une extérieure en contact avec le négatif et une intérieure liée au support papier L'insolubilisation de la couche commençait de l'extérieur vers le papier Pour les ombres parties transparentes du négatif cette insolubilisation se faisait dans toute l'épaisseur de la couche jusqu'au papier Pour les lumières zones denses du négatif la couche restait soluble et pour les tonalités intermédiaires il subsistait de la gélatine soluble entre la surface en partie durcie et le papier support C'est pour cette raison que les tons intermédiaires disparaissaient pendant le dépouillement Un moyen de contourner ce problème est de faire des couches très minces et de donner à l'image une richesse tonale par couches successives comme on le fait dans le procédé à la gomme bichromatée John Pouncy Un autre est d'impressionner la couche à travers un support en verre transparent et de la reporter ensuite sur un papier Alphonse Fargier L ? époque a révélé un grand nombre de solutions et d ? inventeurs ? Mais la solution complète fut apportée en par Joseph Wilson Swan
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- Publié le Nov 28, 2022
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- Langue French
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