Fiche de lecteur : la Boîte a merveilles Titre de l’œuvre : La Boîte à Mervei
Fiche de lecteur : la Boîte a merveilles Titre de l’œuvre : La Boîte à Merveilles Date d’écriture et date de parution : Écrit en 1952 et publié en 1954 Auteur : Ahmed Sefrioui Écrivain marocaine, né à Fès en 1915, décédé le 25 mars 2004. Siècle : le 20ème siècle. Genre : Roman autobiographique (récit à la première personne, narrateur-personnage distinct de l’auteur). Narrateur : Sidi Mohammed (enfant), parfois narrateur adulte. Point de vue ou focalisation : Point de vue interne Temps des verbes : Imparfait et passé simple (les temps du récit), Le présent : Révèle souvent la présence d’un narrateur adulte. Registre de langue : Langue courante. Nombre de chapitres : 12 chapitres. Nombre de saisons : Trois saisons (l’hiver, le printemps, l’été). Age du narrateur : Six ans. Durée du récit : Neuf mois. Presque une année. Personnages principaux : Sidi Mohammed, sa mère Zoubida, son père Abdeslam, la voyante, Driss El Aouad, Rahma, Zineb, Fatma Bziouya, Lalla Aïcha, le fqih. Événement perturbateur : La ruine du père qui a perdu son capital dans le souk. Figures de style : Comparaisons, métaphores, hyperboles…. Contenu de la boîte : Des objets ordinaires et hétéroclites. Symbolisme et fonction de la boîte : La boîte lui permet de s’évader du monde réel. Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste. Les thèmes : La famille, la solitude. Lieux décrits ou fréquentés : Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa maison, la maison de Lalla Aïcha, la Kissaria, les ruelles, la médina, la chambre de Rahma, le souk des bijoutiers, le mausolée, maison du voyant El Arafi. La ville du récit : La ville de Fès, la vieille ville. Le prénom du père et son métier : Abdeslam, un tisserand. Dénouement et situation finale : Le retour du père et la réouverture de la boîte. Caractéristiques du personnage principal : -La solitude, -La capacité d’inventer des mondes fantastiques. Les déclencheurs du récit : La nuit et le poids de la solitude L’ordre de présentation des personnages : Ceux qui ont participé à nourrir le monde fantastique de l’enfant : Kenza la voyante et Abdallah l’épicier. -Ceux qui font partie de son quotidien : Les voisins : Aouad, Rahma, Zineb et Fatma Bziouya. -Les autres : Les enfants, le fqih, Lalla Aïcha. La description : Souvent dynamique. Champs lexicaux : La magie, l’impureté, le désespoir, l’horreur… Genre de littérature : Littérature marocaine d’expression française. Relation avec Zineb : Relation conflictuelle. Il a du mépris pour cette fille. L'auteur de la boîte à merveilles : Ahmed Sefrioui (en arabe : أحمد FفريويFالص), dit le « Loti marocain » [1], né à Fès en 1915 et décédé le 25 février 2004 à Rabat, il est l'un des fondateurs de la littérature maghrébine d'expression française. Ahmed Sefrioui a écrit un certain nombre de romans qui ont rencontré un certain succès, notamment Le Chapelet D'Ambre avec lequel il obtient le Grand prix littéraire du Maroc. Biographie : Ahmed Sefrioui est issu d'une famille d'origine berbère, son père était meunier. Il grandit dans la médina, espace prégnant dans son œuvre, en particulier dans le roman autobiographique La Boîte à merveilles. Ahmed Sefrioui va à l'école coranique, comme la majorité des enfants de son âge à l'époque. Le genre de la boite a merveilles : Roman autobiographique : invention d’un « double » de l’auteur. Ce dernier raconte sa vie de façon romanesque sans vraiment avouer que c’est lui-même. Le narrateur, même s’il dit « je » ne respecte pas le pacte, il peut déformer la vérité. Se veut avant tout roman, mais basé sur des faits de vie qui relèvent du biographique ; c'est-à-dire que l'auteur affirme vouloir écrire un roman, mais il se fonde sur ce qui lui est réellement arrivé... Il cache alors son nom en inventant un personnage dont le nom peut être une anagramme de son propre nom ou dont les initiales sont identiques aux siennes... On peut alors s'interroger sur le choix de ce type de texte : est-ce que l'auteur fait des révélations qu'il aurait dû taire et veut se préserver ainsi... ? On citera la trilogie de Jules Vallès (L’Enfant, Le Bachelier, L’Insurgé) qui prend pour héros Jacques Vingtras. Dans la nouvelle édition de son livre L'autobiographie, Georges May affirme que « le moment n'est pas encore venu de formuler une définition précise, complète et universellement acceptée de l’autobiographie » et il n'en donne qu'une « définition provisoire » qui est une définition minimale et pragmatique d'après laquelle l'autobiographie serait « une biographie écrite par celui ou celle qui en est le sujet ». Et pourtant on ne peut plus se plaindre du manque d'intérêt de la part des théoriciens et critiques pour ce genre qui, suivant un autre critique, On assiste même, ces dernières années, à un déferlement massif d'études théoriques et historiques sur un genre qui jusqu'en 1960 était souvent considéré comme marginal et aride. Les Personnages Principaux et secondaires 1. Le narrateur : le personnage principal caractérisé par sa solitude et sa capacité d'inventer des mondes fantastiques. Sidi Mohammed a six ans, son seul ami c'est la boîte qui contient des objets hétéroclites. 2. La mère du narrateur :(Lala Zoubida): la mère du narrateur prétend être descendante du prophète et s’en vante. Elle croit aux superstitions. Âgée de vingt- deux ans, elle se comporte comme une vieille femme avec sa bouche généreuse et son nez court. 3. Le père du narrateur (Abdeslam) : il exerce le métier de tisserand, il a la quarantaine. Il est aimé par son fils. Il est d'origine montagnarde. 4. La Chouafa (la voyante) : elle habite le rez-de-chaussée de la maison où habite le narrateur. Appelée tante Kenza, elle exerce le métier de voyante qui la rend très connue dans le quartier. 5. Zineb : fille de Driss El Aouad et Rahma, détestée par Sidi Mohammed que ce dernier trouve bête. Elle est plus âgée d'un an que le narrateur. 6. Rahma : la femme de Driss El Aouad et mère de Zineb, elle occupe le 1er étage. Le narrateur la décrit comme une femme charmante et souriante. 7. Driss El Aouad : fabricant de charrues, il a à peu près le même âge que le père du narrateur (la quarantaine). Époux de Rahma et le père de Zineb. 8. Fatma Bziouya : la femme d'Allal habitant le 2ème étage partagé avec la famille du narrateur. 9. Allal le jardinier : l’époux de Fatma Bziouya travaillant comme jardinier. 10.Le Fqih : un homme barbu et maigre, il fait l'objet de cauchemars pour Sidi Mohammed avec sa baguette de cognassier avec laquelle le fqih distribue des coups au hasard. 11.Driss : un apprenti de Maâlem Abdeslam surnommé le teigneux. Il est serviable. 12.Lalla Aïcha : ancienne voisine de la famille du narrateur, elle prétend être une 13.Cherifa. Le narrateur la déteste parce qu'elle inspire le dégoût. Elle a deux pièces au 2ème étage dans l'impasse de zenkat Hajjama. 14.Molay Larbi : le mari de Lalla Aïcha. Il fabrique des babouches. Il a eu des litiges avec Abdelkader son associé qui était avant son ouvrier. Il s’est remarié avec la fille d'Abderrahman le coiffeur. 15.Sidi Mohamed ben tahar : un coiffeur qui habitait le quartier du narrateur. Sa mort provoqua de la fièvre et du délire chez Sidi Mohammed. 16.Abdallah : c’est un épicier très aimé malgré le peu de clients. Sa boutique est située à Haffarine son domicile n'est pas connu. Le narrateur est fasciné par les récits fantastiques d'Abdallah racontés par son père. 17.Hamoussa : c’est le camarade de classe du narrateur. Son vrai nom est Azouze Berrada 18.Si Abderrahmane : le coiffeur de Maâlem Abdeslam, Le père du narrateur a l'habitude de couper les cheveux chez ce dernier. Le narrateur n'aime pas trop Abderrahmane parce qu’il sait qu'un jour il sera chargé de le circoncire. 19.Sidi el Arafi : un voyant chez qui la mère du narrateur se rend avec Lalla Aïcha pour le consulter, il habite le quartier Seffah. 20.Salama : la marieuse professionnelle, elle a la voix d'un homme. 21.Zhor : Une voisine de Lalla Aïcha. 22.Lalla Khadija : la femme de l'oncle Othman, elle est plus jeune que lui. 23.L'oscle Othman : Un vieillard mari de Lalla Khadija et ancien maître de M'barka. 24.M’barka : ancienne esclave de l'oncle Othman. 25.Lala Fattouma : la caissière du bain maure. Le schéma Narratif Situation initiale : Le narrateur – personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Chapitre I jusqu’au Chapitre VIII). L’ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant, plongé dans un monde merveilleux. Élément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c’est la ruine du père qui a perdu son capital : Il a perdu l’argent qu’il portait dans le souk aux haïks. Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail de moissonneur afin de uploads/Litterature/ notes-211017-130925.pdf
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- Publié le Apv 08, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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