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Revue d'histoire de la pharmacie Les plantes à parfum à travers le temps et le

Revue d'histoire de la pharmacie Les plantes à parfum à travers le temps et le monde : Parfums de plantes. Muséum national d'Histoire naturelle Pierre Julien Citer ce document / Cite this document : Julien Pierre. Les plantes à parfum à travers le temps et le monde : Parfums de plantes. Muséum national d'Histoire naturelle. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 76ᵉ année, n°276, 1988. pp. 82-83. http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1988_num_76_276_2936_t1_0082_0000_2 Document généré le 28/09/2015 82 REVUE D'HISTOIRE DE LA PHARMACIE taire, esthétique, symbolique et médicinale : Le jardin, garde-manger et pharmacie, par Michel VIVIER (p. 57-82). Dans une brève Approche dialectologique de l'étude des noms de plantes de l'Ouest (p. 83-91), Marie-Rose SlMONI-AUREMBOU montre, d'après les Atlas linguistiques et ethnographiques de la Normandie et de l'Ile-de-France, l'imagination populaire au travail dans la désignation de plantes sauvages. Enfin, Juliette BRABANT dresse une bibliographie sur Vethnobotanique et les médecines populaires de la région bas-normande (p. 131-133). Elle donne aussi, dans les pages suivantes, une large analyse d'un récent mémoire (non daté) en deux volumes présenté à l'Institut supérieur technique d'outre-mer (Le Havre) : La valorisation économique de plantes médicinales dans quelques pays d'Afrique de l'Ouest, qui éclaire notamment la situation dans ces pays de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles et modernes. Pierre JULIEN. Les plantes à parfum à travers le temps et le monde. Parfums de plantes. Muséum national d'Histoire naturelle. Paris. Décembre 1987-juin 1988. Paris, Éditions du Muséum, 1987, in-8°, 256 p., nombr. ill. n. et coul. Ce volume offre le reflet encore élargi d'une exposition déjà considérable (plus de 600 numéros) autant que passionnante. Il est constitué, en effet, du catalogue très illustré de cette exposition, précédé et suivi au total d'une cinquantaine d'articles toujours et souvent trop brefs (une à cinq pages) sur les aspects les plus divers du sujet. Un sujet gigantesque : les parfums d'origine végétale et leurs rapports avec l'homme et les dieux, de la haute antiquité à nos jours et d'un bout de l'univers à l'autre ! Ainsi entendue dans son sens le plus large, la matière de l'exposition et du livre-catalogue englobe la vigne et le tabac, le thé et le chocolat, le saint chrême, les rites de mariage, que sais-je encore. L'on est entraîné des Chinois chez les Aztèques, de l'Inde au Venezuela, du Mexique au Maghreb ou au Gabon, de Sumer en Nouvelle-Guinée. Pour n'être pas sans charme, cette diversité n'en nuit pas moins à la cohérence de l'ensemble, plus d'ailleurs dans le volume que dans l'exposition, qui présentait un regroupement en cinq sections principales : les parfums de la gastronomie, ceux de la toilette, ceux de la convivialité, le sacré et le magique des plantes parfumées, les parfums et les rituels de passage. Les parfums et les plantes qui en produisent sont au confluent de quatre grands secteurs de la vie de l'homme : la parfumerie, la cuisine, la pharmacie et la médecine, la religion et la magie, le tout plus ou moins imprégné de symbolique. A chaque page du volume, on voit ces domaines interférer. Et c'est à mon sens ce qui le rend particulièrement intéressant pour l'historien de la pharmacie. N'est-il pas révélateur d'ailleurs que le n° 1 de l'exposition soit un mortier ? Et parmi les textes, on retiendra notamment les observations lexicologiques de F. Aubaile-Sal- lenave sur le terme d'épices. LE MOUVEMENT HISTORIQUE 83 En complément à mes comptes rendus de 1985 (n° 265, p. 188) et 1986 (n° 268, p. 89) sur les pommes de senteur, je signale trois « pomandres » à l'exposition (nos 561-563). Elles y étaient accompagnées de la reproduction de deux portraits d'homme tenant un tel objet, l'un par H. Blarer en 1460 (Constance, Rosgarten Museum), l'autre par B. Bruyn en 1552 (Cologne, Wallraf-Richartz Museum). Impossible de résumer en quelques lignes un ouvrage d'une richesse aussi foisonnante. Disons que sur tout point d'histoire pharmaceutique touchant un tant soit peu au parfum et aux plantes à parfum il faudra le consulter. Pierre JULIEN. Chimistes éponymes à Montpellier. FRUCHIER (A.), LIAUTARD (B.), PELLEGRIN (V.) : La chimie montpellié- raine. à travers ses rues. L'Actualité chimique, janv.-févr. 1985, p. 85-88, ill. Ce court article rassemble quelques éléments biographiques sur douze chimistes ayant donné leur nom à une rue de Montpellier, de Raymond Lulle à Marcel Godechot. Chacun y figure dans un cadre d'un quart de page comportant la photo de la plaque de rue, son portrait, son nom, ses dates de naissance et de décès, et dix à vingt lignes sur sa carrière et ses travaux. Parmi eux, plusieurs se sont illustrés en pharmacie : Balard, qui découvrit le brome et fut professeur à l'École supérieure de Pharmacie, Gerhardt, célèbre avec l'aspirine, Béchamp, Figuier, agrégé à Montpellier, puis à Paris, Diacon, professeur, puis directeur de l'Ecole de Montpellier. Aucune plaque de rue malheureusement ne souligne les relations de ces chimistes avec la pharmacie. Il n'est pas douteux qu'un inventaire analogue se révélerait intéressant et fructueux dans d'autres villes universitaires. Pierre LABRUDE. Colloque hippocratique. Association France-Grèce. Hippocrate et son héritage. Colloque franco-hellénique d'histoire de la médecine. Fondation Marcel Mérieux, Lyon, 9-12 octobre 1985. Lyon, s.d., in-4°, 223 p., fig. (coll. Fondation Marcel-Mérieux). - Près de trente courtes communications présentées à ce colloque, auquel les historiens de la pharmacie n'ont regrettablement pas été appelés à participer. Elles sont réparties en trois groupes : Hippocrate et le monde antique, de Byzance au XIXe siècle, aujourd'hui. Les fontaines guérisseuses de deux départements bretons. AUDIN (Pierre) : Guide des fontaines guérisseuses du Morbihan. Guide des fontaines guérisseuses du Finistère. 2 vol., Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 1983, in-16, 96 et 103 p., ill., carte. Pour chacun de ces départements, l'inventaire descriptif des sources guérisseuses (102 dans le premier cas, 116 dans le second), avec références bibliographiques, est précédé d'une introduction synthétique et suivie d'un index des saints et d'une des vertus curatives et autres propriétés. uploads/Litterature/ parfums-de-plantes-museum-national-d-x27-histoire-naturelle.pdf