Règles et principes de construction d'un diaporama - IUFM Champagne Ardenne - J

Règles et principes de construction d'un diaporama - IUFM Champagne Ardenne - Jacques Bresson page 1/11 Règles et principes de construction d'un diaporama 1 Pourquoi accompagner le discours d’un visuel ? ............................................ 2 2 Les règles d’écriture sur les visuels à présenter.............................................. 2 2.1 Un peu de vocabulaire............................................................................................ 2 2.1.1 Les polices de caractères....................................................................................... 2 2.1.2 Le corps des caractères ......................................................................................... 3 2.2 Comment faciliter la lecture ?................................................................................. 3 2.2.1 Bas de casse ou capitales ?................................................................................... 3 2.2.2 Un caractère ayant une chasse moins importante, est plus dynamique................ 3 2.2.3 Attention aux italiques qui sont souvent plus lentes à lire… .................................. 4 2.2.4 Attention aux caractères « fantaisie », préférer l’efficace au « look ».................... 4 2.2.5 L’interlignage trop étroit entraîne une confusion oculaire ...................................... 4 2.2.6 Attention aux effets de « bandes »......................................................................... 4 2.2.7 Quelques autres règles .......................................................................................... 5 3 Structuration des contenus................................................................................. 6 4 Présentation linéaire ou proposant un choix de parcours ............................. 8 4.1 Présentation linéaire............................................................................................... 8 4.2 Exposé à tiroirs....................................................................................................... 8 4.3 Structure de navigation maillée .............................................................................. 9 5 Dernières mises au point..................................................................................... 9 5.1 Aspects matériels ................................................................................................... 9 5.2 Aspects logiciels ..................................................................................................... 9 5.3 Vérifiez, emportez votre matériel.......................................................................... 10 5.3.1 Vous avez prévu, vérifié….................................................................................... 10 5.3.2 Par sécurité, prenez dans votre coffre de voiture................................................. 10 5.4 "Mise en bouche" de la présentation et vérification des visuels........................... 10 5.5 Ultime répétition.................................................................................................... 10 6 La présentation devant un public ..................................................................... 10 7 Croisez les doigts et c’est parti ! ...................................................................... 11 8 Après la présentation......................................................................................... 11 Sommaire Règles et principes de construction d'un diaporama - IUFM Champagne Ardenne - Jacques Bresson page 2/11 A une police correspond un dessin particulier de l'ensemble des caractères (capitales, bas de casse chiffres, ponctuation, symboles). 1 Pourquoi accompagner le discours d’un visuel ?     Rappelons-nous que : Entre ce que l’orateur souhaite dire, sait dire, pense à dire, peut dire et dit… et ce que l’auditeur a entendu, a écouté, a compris… 30% à 50 % du contenu initial est retenu dans le meilleur des cas ! 2 Les règles d’écriture sur les visuels à présenter 2.1 Un peu de vocabulaire 2.1.1 Les polices de caractères D'un point de vue opérationnel, il est possible de classer les polices de caractères, en fonction de leur dessin, en cinq familles : ANTIQUES pas d'empattement Helvetica, Univers ELZEVIRS empattement triangulaire Garamont, Times EGYPTIENNES empattement rectangulaire Menphis, Rockwell DIDOTS empattement filiforme Bodoni, Courier FANTAISIES autres formes, "originales" Brush, Desdemona  Ne pas mélanger dans une même présentation plus de trois polices de caractères ni des polices appartenant à une même famille (Times et Bookman appartenant tous deux à la famille des Elzévir).  Attention aux Didots, aux empattements filiformes, qui risquent d'être mal visualisés dans les petits corps, (et qui n’acceptent guère les « mariages » avec d’autres familles), aux caractères « fantaisie » qui se lisent mal de loin ou/et font « désordre ».  Utiliser éventuellement une police Antique pour les titres (les polices de cette famille donnent plus à voir qu’à lire) et une police de la famille Elzévir pour le corps du texte (les empattements guident l’œil vers le caractère suivant). Une police capitale bas de casse jambage inférieur jambage supérieur ligne de base Ce n’est pas seulement pour :  Se rassurer  Faire beau  Etre à la mode C’est plutôt pour :  Personnaliser son discours  Imposer des mots-clés  Dynamiser le message  Maintenir l’attention  Valoriser une idée  Synthétiser Règles et principes de construction d'un diaporama - IUFM Champagne Ardenne - Jacques Bresson page 3/11 Le corps d'un caractère est exprimé en points ; un "corps 12" signifie 12 points pica de haut (un point mesure environ 0,35 mm). 2.1.2 Le corps des caractères  Alors qu’en PAO, on utilise des corps entre 8 et 12 pour le texte à lire et entre 14 et 24 pour le texte à voir (titraille), pour les visuels écrans on préférera un corps 44 pour le titre de la diapositive et un corps d’environ 30 pour les puces de niveau 1 .  L’œil du caractère désigne la trace laissée par le caractère, (en bas de casse), sur la feuille après impression (pour un même corps, l’œil d'un Arial est plus gros que celui d'un Times, il se lit mieux de loin, mais est nettement plus « encombrant »).  Mieux vaut un petit corps bien contrasté (gras) qu’un grand corps maigre ! Voici deux phrases en corps 16pts : Suivant la police utilisée, pour un même corps, l’œil du caractère peut être plus ou moins important, le message occupe alors plus ou moins de place. Suivant la police utilisée, pour un même corps, l’œil du caractère peut être plus ou moins important, le message occupe alors plus ou moins de place. 2.2 Comment faciliter la lecture ? 2.2.1 Bas de casse ou capitales ? LISEZ CES PHRASES. LESQUELLES SONT LE PLUS FACILEMENT LISIBLES ? Lisez ces phrases. Lesquelles sont le plus facilement lisibles ? 2.2.2 Un caractère ayant une chasse moins importante, est plus dynamique Les caractères qui chassent plus sont plus statiques. Les caractères plus étroits sont plus dynamiques. Règles et principes de construction d'un diaporama - IUFM Champagne Ardenne - Jacques Bresson page 4/11 2.2.3 Attention aux italiques qui sont souvent plus lentes à lire… Les italiques sont souvent plus lentes à lire que les caractères romains. Les italiques sont souvent plus lentes à lire que les caractères romains. 2.2.4 Attention aux caractères « fantaisie », préférer l’efficace au « look » Lisez ces phrases. Lesquelles sont le plus facilement lisibles ? Lisez ces phrases. Lesquelles sont le plus facilement lisibles ? Lisez ces phrases. Lesquelles sont le plus facilement lisibles ? LISEZ CES PHRASES. LESQUELLES SONT LE PLUS FACILEMENT LISIBLES ? Lisez ces phrases. Lesquelles sont le plus facilement lisibles ? 2.2.5 L’interlignage trop étroit entraîne une confusion oculaire Utiliser éventuellement une police Antique pour les titres (les polices de cette famille donnent plus à voir qu’à lire) et une police de la famille Elzévir pour le corps du texte (les empattements guident l’œil vers le caractère suivant). 2.2.6 Attention aux effets de « bandes » Effets de Bande provoqués par un interlignage trop important Utiliser éventuellement une police Antique pour les titres (les polices de cette famille donnent plus à voir qu’à lire) et une police de la famille Elzévir pour le corps du texte (les empattements guident l’œil vers le caractère suivant). Il faut être également attentif à l’espacement des paragraphes, peu espacés, ils rendent la lecture difficile, trop espacés ils conduisent à un flottement, à des « effets de bande ». En général, les espacements entre les paragraphes sont les mêmes sur toutes les diapositives pour garantir l’aspect homogène de la présentation, c’est le « masque » ou « arrière-plan » des diapositives qui permet de garantir l’homogénéité. Règles et principes de construction d'un diaporama - IUFM Champagne Ardenne - Jacques Bresson page 5/11 M A U V A I s 2.2.7 Quelques autres règles  Utiliser un vocabulaire précis et concis (et chasser les verbes pauvres : faire, avoir, aller, mettre… Eviter les expressions du type de « il y a »)  Evitez les phrases sujet + verbe + complément + adjectifs  Préférer des mots courts (au-delà de 4 syllabes danger !)  Construisez des accroches : Théorie contre pratique ? (forme interrogative) / De la co-errance à la cohérence (rime, jeu de mots) / Effet placebo (accroche décalée) / 50 000 jeunes sans qualification ! (impact chiffré)  Bannir le passif, la forme négative / Chasser les sigles et les abréviations  Accentuer éventuellement les capitales (DES CONGRES sont des poissons, DES CONGRÈS c’est tout de même autre chose !)  Préférer la présentation alignée à gauche à une présentation justifiée ou centrée qui ne propose aucun repère fixe pour l’œil.  Eviter la présentation centrée / Donner de l’impact aux items avec des puces  Eviter si possible d’avoir plus de 6 lignes dans un visuel (si une idée nécessite d’être délitée en un trop grand nombre d’items, rechercher l’existence de deux sous-ensembles)  Les textes disposés verticalement seront plutôt obtenus par une rotation gauche de 90° , la lecture en est facilitée.  Disposition des images : Une image verticale donne une idée de dynamisme, de mobilité ; une image carrée impose la neutralité ; une image horizontale implique le statisme, l’immobilisme ; une image vue de face informe, renseigne ; une image en contre-plongée domine le lecteur et avertit ; une image en plongée donne une impression de possession et incite à acquérir.  Un texte comme une image est mis en valeur par le blanc qui est autour Il n’est donc pas toujours utile d’écrire « gros » ou d’agrandir une image pour que le texte ou l’illustration soit mise en vedette (terme consacré pour des images non habillées de part et d’autre par du texte).  A propos de la lisibilité des couleurs S’il s’agit de produire uploads/Litterature/ regles-principes-pour-diaporama.pdf

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