Personnages. Renart : est le goupil espiègle, personnage principal de ces récit
Personnages. Renart : est le goupil espiègle, personnage principal de ces récits. Complexe et polymorphe (allant du bon petit diable redresseur de torts (tel Zorro), jusqu'au démon lubrique et débauché). Il incarne la ruse intelligente liée à l'art de la belle parole. Ses aventures mettent en scène un monde animal aux caractéristiques largement mais pas totalement anthropomorphiques : la queue souvent dépasse de l'armure. Il eut un tel succès populaire que son nom deviendra nom commun, remplaçant, dans la langue parlée, celui de " goupil " qui tombera, peu à peu, en désuétude (quoique des usages épisodiques en soient encore attestés de nos jours). Messire Renart vit à Mauperthuis. Marié à Hermeline la « goupille », il a au départ 2 fils nommés « Percehaie » et « Malbranche » Plus tard, viendra un troisième fils nommé « Renardel ». Ysengrin : le loup bête et cruel, éternel ennemi de Renart, toujours dupé. Son épouse Dame Hersent la louve, fut jadis " violée " par Renard, d'où une éternelle rancœur. En réalité elle très secrètement éprise de Renart, au point de laisser ce dernier lui faire l'amour. Noble, le lion Fière, la lionne Beaucent, le sanglier Belin ( ou Bellyn ), le bélier Baudoin ( ou Bokart ), l'âne : secrétaire du roi-lion Brun (ou Bruno ou Bruin), l'ours (d'après la couleur de sa robe) Chanteclair le coq Couard, le lièvre Eme, le singe : époux de Dame Rukenawe, la guenon Ersewynde ( ou Hersent ), la louve : épouse d'Ysengrin qui fut " violée " par Renart Grimbert, le blaireau (le taisson) : cousin et défenseur de Renart ; c'est aussi son seul ami. Mais Grimbert ne serait-il pas l'éponyme de Fulbert, le chanoine ? Grymbart, la renarde : sœur de Renart Ermelyne ( ou Dame Hermelyne ), la brebis : épouse de Bellyn. Elle a 2 sœurs : Dame Atrote et Dame Weasel. Dame Rukenawe, la guenon : épouse d'Eme, le singe et tante de Renart. Elle aura 2 gars : Bytelouse et Fulerompe que Renard s'empressera de croquer. 'Tibert, le chat Ticelin, le corbeau Blanche, l'hermine (parfois confondue avec Hermeline) Brichemer, le cerf : sénéchal Bernard, l'âne Corbant le freux et son épouse Dame Sharpebek Coupée, la geline Courtois (ou Courtoys), petit chien Drouin, le moineau Hubert, l'escoufle (milan) Firapel, le léopard Jacquet, l'écureuil Dame Mésange, la mésange Musart, le chameau : [[légat du Pape] Ordegale, femme castor Pantecroet, la loutre Roonel, le mâtin (gros chien) Tardif, le limaçon Vader de Lantfert : fils de Dame Pogge de Chafporte et de Macob. Branches. Si Le Roman de Renart a connu un grand succès populaire, il n’en est pas moins d’abord une œuvre de lettré inspirée de récits d’animaux écrits en latin qui existaient déjà tels que : Versus de Gallo (« Poème du Coq »), Gallus et Vulpes, (« Le Coq et le Renard ») datant du XIe siècle, et surtout l’épopée animale intitulée Ecbasis cujusdam captivi per tropologiam, (« Moralité sur l’évasion d’un prisonnier») qui raconte l’évasion d’un moine, un veau, séduit par un laïc, lequel est un loup, et sauvé par un « renard monastique ». Autour de 1150 apparaît un autre poème latin, en vers, qui raconte la lutte du renard et du loup : l’Ysengrimus, du nom du loup. Le renard s’appelle Reinardus. L’ auteur est un moine de Gand : Nivard. Le Roman de Renart est composé de vingt-cinq branches indépendantes, dont la plus ancienne a été écrite par Pierre de Saint-Cloud. On a pu reconstituer la chronologie des différentes branches : • entre 1170 et 1190 : branches II, Va, III, IV, XIV, I, X, V, XV ; • entre 1190 et 1205 : branches VI, XII, VIII, VII, XI, IX, XVI, XVII ; • entre 1205 et 1250 : branches XIII, XXII, XXIII, XXIV, XXV, XXVI, XVIII ? XIX, XX, XXI. La branche II comprend : « Chanteclerc », « Renart et la Mésange », « Renart et Tiercelin », « Tibert et le viol d’Hersent ». Cette branche a été prolongée par de nombreuses suites dès la fin du XIIe siècle. Ainsi la branche I est la suite logique de la II, mais elle est traditionnellement toujours placée en tête des manuscrits. Elle comprend : « Le jugement de Noble le lion », « Le siège de Maupertuis », « Renart teinturier ». En relation directe avec la branche II vont s’ajouter : « Le serment de Renart », « Renart, Isengrin et le jambon », « Renart et Frobert le grillon », « Renart, Tibert et l’andouille », puis les branches qui racontent les anguilles et la pêche d’Isengrin, celles de Renart et Isengrin dans le puits, et Renart et Primaut, un cousin d’Isengrin. Ainsi, branche après branche, Le Roman s’est étoffé et le personnage de Renart quelque peu modifié. De fripon, menteur et rusé mais plutôt sympathique, il est devenu le symbole du mal que sa couleur rousse rappelle constamment. Les textes se font plus satiriques et plus polémiques que vrai- ment divertissants. Dès la fin du XIIe siècle, un auteur alsacien, Henri le Glichezaere, com- pose un récit cohérent des aventures de Renart. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, Rutebeuf rédige Renart le bestourné (« Le retournement de Renart »), texte écrit contre l’interdiction de fête et divertissement imposée par Saint Louis. Ménestrels et poètes n’étaient plus accueillis à la Cour ou chez les grands seigneurs. Renart y symbolise la ruse et l’hypocrisie religieuse des moines cordeliers. Deux autres prolongements apparaissent ensuite : Renart le nouvel, de Jacquemart Gielée, qui fait vraiment de Renart une figure diabolique et Renart le contrefait, poème didactique très long, sorte d’histoire universelle dont les événements du monde se rapportent à Renart, écrit par un clerc de Troyes entre 1320 et 1340. En 1314, Le Roman de Fauvel, de Gervais du Bus prend Renart pour modèle de son personnage, un monstre, incarnation de tous les vices. Le Roman de Renart fut aussi traduit et imité en Europe, en particulier par un poète néerlandais Wilhem, qui écrivit un Reineert proche de la première branche qui fut ensuite traduit en bas-saxon, puis en allemand, sous le titre Reinart de Vos, version du Roman de Renart qui inspira à Goethe son Reinecke Fuchs paru en 1793. Les plus anciennes branches du Roman de Renart narrent le long conflit, de type épique, qui oppose le goupil et les autres animaux de la forêt et de la basse-cour – Chantecler le coq, Tibert le chat, Tiécelin le corbeau, Brun l'ours et surtout son pire ennemi, le loup Ysengrin. Un prologue en souligne l'originalité : non plus un sujet antique comme le Roman de Troie ou l'histoire de Tristan, mais "les aventures et les exploits de Renart" et "la terrible guerre qui l'oppose à Ysengrin." Les branches plus récentes dessinent une société animale organisée, où chaque espèce est dotée d'un nom propre, d'une fonction et d'un trait de caractère. Entouré de sa cour de barons, le roi Noble le lion est juste et majestueux alors que la lionne Fière son épouse s'avère orgueilleuse et un peu sotte. Ysengrin, aussi fort que bête, assure auprès du roi l'office de connétable. Le goupil et le loup s'affrontent comme des seigneurs féodaux. Notes d’Andy. Il n’y a pas un enseignement Tous les animaux ont le même niveau mais Renart est plus intelligent et il se moque des autres. Différentes branches. Marie de France fait la traduction des fables d’Isopet. Isopet et Avaihnet – Marie de France fables et textes qui inspirent le roman de renart Ecbasis captivi (XIème siècle) poème Ysengrimus (1148-1149) Nivand – Recit Conflit entre Renart et Ysengrin par le viol de la louve. Satire – se moquer d’autres genres littéraires, du style épique et de l’amour courtois. Roi faible – administre la justice très mal. Procedure du jugement mais de façon burlesque Funeral. Enfances de Renart – dernière branche composée « se battant les paumes » signe de deuil. Deploration funèbre de Pinte la poule Violence qui fait rire. Donner aux animaux des comportements humains fait rire Scènes racontées avec humeur Idéologie courtoise devient ridiculisée Renart et la veire (Lancelot) Satire de la société médiévale Animaux gardent leurs instincts La faim pousse les animaux à tuer (Bêtes sauvages, chassées par les humains) D’un univers à l’autre De l’idéalisation on passe à la vulgarité, obscénité, … Sublimation Représenter des vices et défauts de la société Parodie époque et courtoise Talent pour faire rire Esprit provocateur et de carnaval, de libération par rapport au moral, et la religion. Invitation à rire Provoquer et critiquer Arme : Manipulation à travers le langage. Intelligence discursive. Séduction à travers la parole. À travers la parole de Renart transforme la réalité Il cherche la faille de l’autre pour le tromper Il est un maîtrise de la parole Sa ruse est fondée sur la manipulation Il n’a pas de pitié pour les personnages Ysengrin victime constant de Renart / stupide Roi faible, changeant. Cour lieu de vices, corruption Satire uploads/Litterature/ roman-de-renart-resume.pdf
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- Publié le Fev 01, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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