UPSEJ Université Publique du Sud-est à Jacmel Faculté d’Economie et de Gestion
UPSEJ Université Publique du Sud-est à Jacmel Faculté d’Economie et de Gestion Cours : Communication d’entreprise Présenter par : Mackenson SAINT-CYR Devoir : Recherche sur la communication d’acceptabilité Préparer par : Mégine CADEAU Sony CETOUTE Ketsia CHERY Rony DOUGE DaniseDavide LEJUSTAL Ronald MARDY Année Académique : 2019-2020 « On écrit pour avoir des résultats » Niveau : Troisième année 12/01/2021 Plan Introduction Définition Objectif Mise en œuvre Les outils utilisés Les principes de la communication d’acceptabilité Conclusion La communication d’acceptabilité regroupe l’ensemble des actions de communication relatives à l’annonce et à la défense d’actions ou de projets pouvant a priori être jugés par une part non négligeable de la population comme contestables à cause de leurs potentielles conséquences sociales. Ainsi elle s’effectue en accompagnement d'un projet à fort impact environnemental. C’est la raison pour laquelle on se demande pourquoi cette communication dans une entreprise ? Toute entreprise qui exerce une activité doit avoir des acteurs et des parties prenantes à l’interne et externe de son environnement. Parce qu’elle trouvera de nombreux avantages afin d’éviter des risques en matière de projet et d’améliorer leurs pratiques. Tout cela ne pourra pas être possible sans la communication .Car en faisant des réunions d’informations, des rencontres, des réunions de concertation, des créations de groupe de travail, d’organisation de débats et la mise en place de partenariats, on pratique la communication. Ainsi, dans les lignes qui suivent, on va essayer de montrer l’importance de cette communication d’acceptabilité à travers des principes, des outils pour tenter de répondre à cette question. Définition La communication d’acceptabilité regroupe l'ensemble des actions de communications relatives à l'annonce et à la défense d'actions ou de projets pouvant à priori être jugés par une part non négligeable de la population comme contestables à cause de leurs potentielles conséquences sociales, sociétales ou environnementales. Objectif L'objectif essentiel de la communication d'acceptabilité est de légitimer l'action ou le projet, ses détracteurs peuvent parfois la voir comme une forme, ou tout au moins une tentative, de "manipuler" l'opinion. Mise en œuvre La communication d'acceptabilité est généralement mise en œuvre par des entreprises (annonces de plans de licenciements, délocalisation, fourniture d'armements, projets polluants, ...), des gouvernements (fiscalité, réglementations, ...) ou des collectivités locales. Outils Quels outils à disposition des professionnels de la communication ? De nombreux outils sont à la disposition des communicants pour leur permettre cette pratique. On se concerte pour créer les projets les plus adaptés et les plus innovants. Cela rejoint le but de la communication d’acceptabilité : faire accepter les projets d’infrastructure à toutes les parties prenantes, et non seulement obtenir leur accord mais aussi leur soutien. I) Des outils traditionnels efficaces - Dossier de concertation et études spécialisées - Site internet dédié au projet - Lettres d’information - Panneaux d’exposition - Réunions publiques (les citoyens écoutent mais ne participent pas) - Débats publics (les citoyens sont invités à donner et partager leurs avis) - Cahier de doléances ou cahier des charges - Comités citoyens, séminaires d’acteurs Tous ces outils traditionnels permettent une conception plus détaillée du projet et ont l’avantage, s’ils sont correctement utilisés au moment opportun, d’inclure tous les acteurs concernés par le projet : les élus, les associations, les riverains, les usagers et les administrations locales. Tous les processus de concertation doivent être mis en place dans le cadre légal en prévoyant : - Une instance de décision, qui tranche - Une équipe d’animation, qui pilote - Une instance de régulation (facultative), qui assure le suivi de la concertation - Une personne garante, qui transmet les résultats de la concertation Les objectifs remplis par les outils traditionnels de la communication d’acceptabilité : - Interpeller et mobiliser - Expliquer et informer - Stimuler et nourrir les échanges - Délibérer et rendre compte Plus ces outils traditionnels sont rendus ludiques et participatifs, plus ils coûtent cher. Cependant, on sait qu’il devient de plus en plus difficile de mobiliser la population pour qu’elle participe au processus politique. Les outils à la disposition des communicants doivent donc s’ancrer dans une démarche résolument moderne et créative. II) Des outils digitaux innovants et encore plus inclusifs Les outils digitaux sont incontournables pour tous les professionnels de la communication, et encore plus dans le domaine de la communication d’acceptabilité. Ils sont nombreux et évoluent à chaque fois qu’une innovation numérique se démocratise. Les outils digitaux ont plusieurs avantages : - Il en existe pour toutes les étapes des projets d’infrastructure : consultation préalable, concertation, négociation, mise en œuvre, publication des résultats. - Certains sont très peu coûteux et demandent simplement une bonne maîtrise des réseaux sociaux - Lorsqu’ils sont plus coûteux et qu’ils sont utilisés par des professionnels de l’image, ils s’avèrent très efficaces car visibles et mémorables. - Ils touchent un public plus large et permettent une participation accrue. - Chacun peut s’approprier le digital à sa manière : on peut voir une information, la partager sur les réseaux sociaux, en parler, participer à une concertation numérique seul ou en groupe, ponctuellement ou durablement, de manière anonyme ou transparente… - Les résultats d’une concertation numérique sont beaucoup plus faciles à obtenir et à transmettre aux instances qui ont commandé cette concertation. Les dix principes de la communication d’acceptabilité selon Libaert : Principe 1 : Communiquer en amont. Communiquer le plus rapidement possible sur le projet, de manière à prouver l’ouverture des choix possibles et l’intérêt réel de la concertation » (Libaert, 1998, p.82). Principe 2 : Communiquer de façon participative Passer d’une conception selon laquelle l’information du public contribue à l’acceptabilité du projet vers une approche plus participative : le dialogue avec le public concourt à l’élaboration du projet » (Libaert, 1998, p.83-84). Un registre sera tenu à la disposition du public avec l’exposition afin que la population puisse exprimer ses réflexions sur les éléments exposés. Principe 3 : Communiquer par l’intermédiaire d’alliés « Faciliter la prise de parole des relais d’opinion. En communication sur le risque, l’acceptabilité, le thème contesté ou la crise, la parole la plus crédible n’est pas originaire de l’organisation en cause » (Libaert, 2011, p.14) Principe 4 : Communiquer sur les nuisances « Reconnaître les impacts négatifs que (le projet) occasionne. Outre une élémentaire marque de respect de l’opinion, c’est également un paramètre de performance de la communication » (Libaert, 2011, p.14). Principe 5 : Communiquer de façon ciblée « Dépasser la vision simplificatrice du traitement de l’opinion publique pour se concentrer sur les cibles prioritaires et en l’occurrence souvent décisionnelles » (Libaert, 2011, p.14). Principe 6 : Communiquer pour occuper le terrain Prévoir une communication de long terme et une présence argumentaire constante » (Libaert, 2011, p.14). Principe 7 : Communiquer par la preuve « L’irrationnel et l’affectif étant fortement présents […], chaque information de l’entreprise encourt le risque d’une mise en doute. Afin de contrecarrer cette suspicion, un programme de communication par la preuve doit être établi » (Libaert, 1998, p.88). Principe 8 : Communiquer par le symbole « Communiquer sur sa communication afin de renforcer l’effet d’un processus d’ouverture » (Libaert, 1998, p.89). Ce principe consiste à utiliser des outils de la communication, non pas dans le but de diffuser un message, mais plutôt pour créer le souvenir de la communication sur le projet. Principe 9 : Communiquer par la proximité Maximiser « les opportunités de relations face à face, pour réduire les arguments issus de la méconnaissance du contexte local » (Libaert, 1998, p.89). Principe 10 : Communiquer dans un langage accessible à tous « Viser en permanence la vulgarisation, faute de pouvoir être réellement compréhensible » (Libaert, 2011, p.14). Il s’agit ici clairement de faire preuve de réflexivité Conclusion Au terme de l'analyse, on peut dire que la communication d'acceptabilité est une communication de nature sensible visant à obtenir l'accord d'une population à l'occasion d'un ouvrage ayant un impact environnemental lourd. Car, elle comprend des principes, des méthodes et des outils adaptés à des différents projets. Cette forme de communication apparaît donc, inévitable et essentielles pour des décideurs et des entreprises. Webographie et Bibliographie https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2015-7-page185.htm#plan https://www.definitions-marketing.com/definition/communication-dacceptabilite/ MEMENTO-Com-Acceptabilite-Concertation.pdf uploads/Management/ communication-upsej 1 .pdf
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- Publié le Mar 10, 2021
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