Théorie des organisations Ecoles classiques des organisations Taylor – Weber et

Théorie des organisations Ecoles classiques des organisations Taylor – Weber et sa bureaucratie – Fayol Ecoles classiques des organisations 2 PLAN Introduction I. Le Taylorisme et le management scientifique A. Les principes de l’organisation scientifique de travail B. Les apports et les limites du modèle Taylorien II. Le courant administratif de Fayol A. Les fonctions et les principes de Fayol B. Les points marquant de la pensée de Fayol III. La bureaucratie Weberienne A. Les principes de la bureaucratie de Weber B. Les limites de la bureaucratie de Weber IV. Etude critique de l'Ecole classique Conclusion Sources Ecoles classiques des organisations 3 Introduction La théorie des organisations est une discipline située à la limite entre l'économie des organisations, la sociologie des organisations, la gestion et la science politique. L’école classique des organisations à été dans un contexte conjoncturel :  Révolution industrielle amorcée au 18e siècle et concentration des moyens de production favorisent l’émergence d’une nouvelle forme de production.  Le secteur industriel attire une main d’œuvre agricole nombreuse, peu adaptée à la production technique et qu’il va falloir intégrer. C’est dans ce contexte que l’école classique se développe dans 2 directions :  Inspiration managériale (Taylor, Fayol).  Théories sur la bureaucratie (Weber). L’école classique s’établit sur les bases de Taylor et Fayol, basée sur les 4 grands principes :  L'organisation hiérarchique : L'entreprise doit être hiérarchisée. L'autorité est pyramidale. Elle peut, cependant, être parcellisée et déléguée aux échelons inférieurs, sauf au dernier (les ouvriers) qui ne doivent être que des exécutants.  Le principe d'exception : les subordonnées s'occupent des tâches routinières. Seuls les problèmes exceptionnels doivent remonter la hiérarchie et être solutionnés par elle.  L'unicité de commandement : On ne doit dépendre que d'un seul chef.  Le principe de spécialisation : Le travail est découpé en gestes et opérations très simples facilement assimilables par une main-d'œuvre peu qualifiée. On diminue ainsi le temps d'apprentissage et l'exécution répétée des mêmes gestes permet une cadence très rapide. De plus cette technique engendre des avantages :  On peut mesurer facilement la productivité d'un ouvrier  On peut rémunérer l'ouvrier en fonction de son travail (rendement) En effets, la notion d'organisation est probablement une des notions les plus difficiles à cerner et les définitions qui en sont données sont souvent critiquables. Nous retiendrons la définition suivante: « les organisations sont des systèmes sociaux créés par des individus, afin de satisfaire, grâce à des actions coordonnées, certains besoins et d'atteindre certains buts ». Notre travail a pour objectif de mettre en évidence les principales théories qui ont fait de « l'organisation » la base de leurs recherches et de leurs analyses. Ecoles classiques des organisations 4 I. Le Taylorisme et le management scientifique : FREDERICK WINSLOW TAYLOR (1856 – 1915) est un ingénieur américain né en 1856, il a inventé l’Organisation Scientifique du Travail (OST) dont la préoccupation était la rationalisation de la production dans les ateliers. Il était convaincu qu'il existait des méthodes pour accomplir chacune des tâches demandées dans une usine et que chaque employé devait être formé pour devenir excellent dans un poste donné. La direction avait pour rôle de découvrir ces méthodes et de fournir aux ouvriers les possibilités de se perfectionner. Taylor s’est inspiré des travaux des époux GILBRETH pour décomposer une séquence de travail d’un ouvrier. Il faisait l'analyse de tous les mouvements des ouvriers dans l'exécution d'une tâche et examinait si tous ces mouvements étaient nécessaires et efficients afin d'en éliminer ou d'en améliorer dans le but d'accroître la productivité. Ainsi, Trois principes clés ont été retenus :  Ergonomie pour perfectionner, organiser les postes de travail, réduire la pénibilité  Chronométrage de la production  Amélioration de la productivité. Il a ainsi défini des temps moyens de production. A. Les principes de l’Organisation Scientifique du Travail Les quatre principes fondamentaux de OST, selon Taylor, sont les suivants: « L’étude de toutes les connaissances traditionnelles, leur enregistrement, leur classement et la transformation de ces connaissances en lois scientifiques. La sélection scientifique des ouvriers et le perfectionnement de leurs qualités et connaissances. La mise en application de la science du travail par des ouvriers scientifiquement entraînés. La répartition presque égale du travail exécuté dans l’entreprise entre les ouvriers et les membres de la direction ». Ecoles classiques des organisations 5  La division horizontale du travail : Elle conduit à la parcellisation du travail, à la spécialisation des tâches, et à l’étude des temps d’exécution en vue de déterminer le « ONE BEST WAY », les meilleures façons de faire.  La division verticale du travail : Elle vise à distinguer strictement les exécutants, des concepteurs du travail. Cette approche a conduit à dissocier les « cols bleus » des « cols blancs » tel que l’on les a communément nommés en milieu industriel. Ainsi, L'étude scientifique du travail doit être réalisée par des spécialistes (Bureau des méthodes), car trop longue et trop difficile pour être réalisée par le personnel de production. Celle-ci définira les processus opératoires les plus économiques.  Un système de salaire au rendement : Ce système fondé sur des primes de productivité au travail, cherche à développer la motivation de l’homme au travail. Outre une standardisation des tâches poussée à son maximum, Taylor souhaitait l’établissement du salaire à la pièce, censé constituer une motivation importante pour les ouvriers qu’il considérait comme des agents rationnels maximisant de manière consciente leurs gains monétaires.  Un système de contrôle du travail : A partir de ce principe d’action, chaque geste de l’ouvrier exécutant est surveillé. Cela a conduit à mettre en place dans les usines des contremaîtres chargés de réaliser cette activité de contrôle. Ces principes de l’organisation du travail reposent fondamentalement sur l’idée qu’il est possible d’appliquer à l’activité humaine un raisonnement courant en science expérimentale puisqu’il s’agit d’observer, de classer les faits, de les analyser et d’en tirer des lois ayant une portée générale sur le savoir-faire ouvrier. Cette approche du travail humain constitue en réalité la force du système taylorien car le développement des connaissances et des techniques industrielles continue à se propager de cette manière. Par exemple, l’informatique ou la robotique reposent sur une analyse systématique de l’existant et une étude minutieuse des conditions d’application de nouvelles technologies. Pour autant, le taylorisme tel qu’il a été mis en application en milieu industriel a conduit à de nombreuses discussions notamment en ce qui concerne la conception de l’homme en situation de travail. B. Les apports et les limites du modèle taylorien : Ecoles classiques des organisations 6 Taylor fut incontestablement le premier théoricien qui a mis en place une méthode opérationnelle visant à accroître de manière significative le niveau de production des organisations en s’attaquant au gaspillage : de matières, de temps, de gestes [ …] La principale conséquence positive à long terme a été que l’analyse du travail humain a facilité son transfert en travail machine . Malgré les vives critiques dont elle a été l’objet au début du siècle, l’œuvre de Taylor a eu un impact considérable dans le développement de l’industrie. En France, la diffusion des méthodes tayloriennes de rationalisation du travail s’est largement opérée dans les entreprises industrielles. Les principes tayloriens restent de nos jours largement discutés et constituent toujours un élément central des débats sur les nouvelles formes d’organisation du travail. On peut encore observer aujourd’hui de très nombreuses formes de revalorisation, notamment dans les activités de services. Pour autant, la conception de Taylor de l’homme au travail repose sur une vision très appauvrie du potentiel humain. En effet, Taylor a cru que l’on peut rationaliser le travail en réduisant ou en supprimant l’initiative et l’autonomie au travail. Finalement, la principale critique que l’on peut aujourd’hui formuler aux fondements de la théorie taylorienne est que l’un des postulats implicite repose sur l’idée d’une dichotomie stricte entre le cerveau et les mains humaines. Ecoles classiques des organisations 7 II. Le courant administratif de Fayol : HENRI FAYOL (1841-1925) est un ingénieur français, diplômé de l’école des Mines de Saint Etienne. Il a fait toute sa carrière à la Société industrielle et minière de Commentry- Fourchambault. Il est considéré comme le père de l’école classique du management. En 1916, il publie son ouvrage « Administration industrielle et générale » où il démontre les concepts de l’Organisation Administrative du Travail (OAT), dans l’objectif de créer une science de gestion des entreprises qui serait universelle, applicable en tous lieux, en tout temps, et dans toute entreprise. A. Les fonctions et les principes de FAYOL Henri Fayol tente d’établir une énumération complète de toutes les opérations auxquelles donnent lieu les entreprises. Il appelle ces opérations, fonctions et en distingue six : 1. La fonction technique : production, fabrication, transformation 2. La fonction commerciale : achats, ventes, échanges 3. La fonction financière : recherche et gestion des capitaux 4. La fonction de sécurité : protection des hommes et des biens 5. La fonction de comptabilité : inventaire, bilan, prix de revient...etc. 6. La fonction administrative : fonction essentielle, d’elle uploads/Management/ ecole-classique-des-organisation1.pdf

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  • Publié le Jul 25, 2022
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