GRAMMAIRE FRANCAISE 1er Semestre INTRODUCTION 1 Phrase, syntagme et morphème 2
GRAMMAIRE FRANCAISE 1er Semestre INTRODUCTION 1 Phrase, syntagme et morphème 2 La question du mot I ANALYSE DE LA PHRASE A De l’énoncé à la phrase 1Occurence et type 2 Les modalités de la phrase a/ déclarative b/ interrogative c/ exclamative d/ injonctive, impérative, jussive e/ la négation B La phrase 1 Problème de délimitation a/ les critères phonologico-graphiques b/ les critères sémantiques 2 La phrase simple a/ la phrase verbale b/ la phrase a-verbale 3 La phrase complexe a/ délimitation entre phrase simple et phrase complexe b/ la notion de proposition c/ coordination et subordination II ANALYSE DU SYNTAGME A Le syntagme nominal 1 Syntagme nominal et groupe nominal 2 Le groupe nominal a/ les marques du nom b/ les caractérisants du nom 3 Les déterminants du groupe nominal a/ les quantifiant b/ les articles c/ les déterminants possessifs d/ les déterminants démonstratifs B Le syntagme verbal 1 Transitivité et intransitivité verbales 2 formes simples et formes périphrastiques a/ périphrases et voix b/ périphrases et aspect c/ périphrases et modalités 3 Sémantique des mode te des temps a/ les modes non conjugués b/ le subjonctif c/ l’indicatif III LES PRONOMS COMME MORPHEMES DE SUBSTITUTION A Nature du pronom B Description des classes pronominales 1 Les pronoms personnels a/ représentants et non-représentants b/ la flexion du pronom personnel 2 Les pronoms relatifs et interrogatifs 3 Les pronoms indéfinis 4 Les pronoms démonstratifs 5 Les pronoms possessifs IV LES MORPHEMES INVARIABLES A Les adverbes 1 Description des formes 2 Description des emplois a/ adverbes de constituant b/ adverbes de phrase B Les prépositions 1 Fonctionnement général des prépositions 2 Analyse de quelques microsystèmes de prépositions C Les conjonctions de subordination 1 Description formelle 2 Sémantique des conjonctions de base a/ que b/ si c/ quand d/ comme CONCLUSION 1 Le sujet 2 Les compléments essentiels 3 Attributs du sujet et de l’objet 4 les compléments circonstanciels I°/ Analyse de la phrase A/ De l’Enoncé à la phrase • Un Enoncé est une phrase plus une situation » d’énoncé, un contexte. • L’analyse grammaticale ne tient pas compte de l’énoncé, elle se contente de la structure. • Enoncé = phrase dans un ensemble plus dans une situation d’énonciation. • Modalité = Ensemble des situations qui vont affecter la phrase. La modalité est liée à l’énonciation, elle témoigne de l’ancrage de l’énoncé dans la situation donnée • Parler, c’est parler à quelqu’un dans un lieu donné, a un moment donné. On s’échange des énoncés et pas seulement des phrases. • Si on ne connaît pas l’énoncé d’une phrase, on en connaît que le sens potentiel. Le sens de l’énoncé est conditionné par la phrase qui le sous-tend mais aussi par la situation dans laquelle il est énoncé. 1/ Occurrence et type Une phrase est fondamentalement un type. Type = Structure linguistique obéissant à des règles grammaticales et de situation. Occurrence = situation unique produisant l’énoncé d’une phrase. L’occurrence est, par nature unique, dans une seule situation précise. L’énoncé n’est pas répétable. Si la même phrase est utilisée dans une seconde occurrence, l’énoncé est différent. L’énoncé est toujours unique même si la même phrase est répétée tous les jours. Une phrase est un ensemble de contraintes sur les énoncés possibles à partir d’elle. Théorie des actes indirects = Une phrase prend un second sens dans un énoncé précis. Une phrase interrogative devient impérative. L ’ironie en est le plus belle exemple: « Pierre est génial ». L’énoncé signifie exactement l’inverse de la phrase, la grammaire se couple de rhétorique. 2/ Les Modalités de la phrase a/ Déclarative, Assertive Elle sert à produire des énoncé qui relèvent du vrai et du faux, elle présente dans la plupart des propositions (Indépendantes, principales, subordonnés). C’est un énoncé que l’on affirme. Elle énonce une vérité et cherche une confirmation. On peut avoir des adverbes qui viennent confirmer: « Assurément, je viens travailler ce matin » ou remettre en doute, nuancer : « Peut-être viendrai-je » - Elle est normalement de mélodie ascendante puis descendante - Elle a un ordre de mots donné Sujet, Verbe, Complément. Mais l’inversion du sujet est possible: « Dit-il. », le complément peut être apposé: « Pierre la leur apporta » - elle utilise généralement le passé ou le présent. Parfois le futur, mais sans certitude. Le Subjonctive est impossible Il y a deux grandes catégories: - Une vérité universelle, vraie en tous temps, comme dans les domaines scientifiques et juridiques: « 2 et 2 font 4 » = PHRASE ANALYTIQUE - Une vérité dépendante du réel et de l’énoncé, relative. LE MOT EST TOUJOURS INFERIEUR AU RÉEL Preuve de la diversité des jugements, la modalisation de la phrase permet de nuancer les jugements (« Je pense », « Je trouve que… », mode conditionnel) b/ L’ Interrogative Elle a une incidence sur la nature de la proposition qui devient interrogative. C’est la plus typée des modalités, par la présence du point d’interrogation. Elle a quatre modes de fabrication: - Inversion du sujet: « Chante-t-il », qui disparaît peu à peu. Syntaxe de style soutenu. - L’ordre est gardé mais on rajoute un pronom: « Est-ce que… », lui-même, parfois précédé d’un autre pronom appuyant sur le sujet de l’interrogation: « Ou est-ce que… » - La phrase déclarative accompagnée d’un autre mélodie ascendante. Spécialité de la prosodie. Prosodie = Traitant de l’intonation, du rythme, de la mélodie de la phrase. - L’ interrogation rhétorique, sans point d’ interrogation et qui n’appelle aucune réponse. Dans la proposition, elle a un poids: - Proposition indépendante interrogative directe ( appelant une réponse par oui on non) : « Venez-vous me voir? » - Proposition subordonnée indirecte: « Qui saura encore lire quand nous aurons cessé d’apprendre? » - Proposition subordonnée indirecte sans point d’ interrogation, Mais un verbe de demande ou de déclaration: « Je me demande qui vient dîner ce soir. » TOUTE PROPOSITION INTERROGATIVE INDIRECTE EST COD DE LA COMPLETIVE PRECEDENTE Qui = Soit un interrogatif soit un relatif. c/ L’exclamative Les trois modalités précédentes sont exclusives l’une de l’autre. L’exclamation, elle, n’est pas une modalité entière, elle est à part et s’ajoute à l’une des modalités: « Comme c’est beau! » = une déclarative plus une intensité spéciale. Elle introduit, implicitement la subjectivité de l’énonciateur. Elle ajoute un jugement et créé un écart entre locuteur et receveur. Les phrases injonctives et interrogatives peuvent être assorties d’une exclamation. Dans le cas de l’interrogative, cela exprime un regret: « Reverrai-je mon pays, un jour? » Elle connote quantité de propositions. Elle est l’objet de phrases nominales: « Oui! » L’indépendante exclamative: « Comme c’est beau! » La principale exclamative: « Qu’elle magnifique lumière je vois lorsque…. » La conjonctive, exclamative, complétive(Comme): « Je lui dis comme il a de la chance… » d/ L’injonctive, Impérative, Jussive Elle est caractéristique des phrases amenant un énoncé injonctif ( un souhait, un ordre, une prière) Elle affirme sa puissance ou sa dépendance: « Entrez! » C’est une intention à faire agir l’autre. Elle a une mélodie ascendante. Elle utilise souvent le mode verbal fait pour elle, l’impératif. Elle n’a pas de sens ou de vérité mais un concept de pertinence ou de réussite (Felicity). L’énoncé n’est pas vrai ou faux mais pertinent ou non, la réussite est là ou pas, elle engendre une action ou non. Les temps verbaux utilisés sont « Que plus Subjonctif », l’impératif, le présent de l’indicatif ou le futur (qui s’y prête bien). Elle a aussi une incidence sur l’énoncé. Elle ne peut être utilisée par une proposition subordonnée. Elle utilise la phrase nominale impérative « Oui! », l’infinitif verbal: « Ne pas se pencher. » ou le verbe conjugué: « Allons! » « Allons! », si il n’est pas utilisé dans le sens du mouvement, est à prendre comme un dérivation impropre de verbe en interjection. Dérivation impropre : Mot appartenant, à l’origine, à une catégorie et qui en est changé: « Dîner » qui est un verbe devient un nom. e/ la négation Ce n’est pas une modalité. Elle a été créée dans le latin avec « ne », auquel, au Moyen Age, en France s’est ajouté le procédé de confirmation par « pas » Elle a l’ajout de nombreux adverbes: - Négatif de restriction « Je ne…que… » - Discordentiel « ne » latin. - Forclusif « pas » qui confirme le « ne ». Le Moyen Age y a ajouté les mots représentant des petites quantités, inspiré du théâtre de Plaute: « Je n’y vois goutte », les substantifs sont alors devenus adverbes par dérivation impropre. Deux types de négation: - Négation totale: « Je ne veux pas venir. » - Négation partielle : « Je ne veux qu’une chose » (Qui introduit un choix) Si le verbe introduit la crainte, un climat négatif, il permet de n’utiliser que le « ne »: « Je crains que vous ne veniez ». C’est alors une explétif qui se retrouve dans les temporelles: « Avant que vous n’ouvriez » La négation uploads/Management/ grammaire 17 .pdf
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- Publié le Apv 07, 2021
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