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Le journal des carrières et des compétences Ne peut être vendu séparément 495 annonces d’emploi Pour toutes vos annonces et publicités, contacter le 05 22 48 91 03 à 06 Directeur de la publication : Mohamed Jouahri LUNDI 8 JUILLET 2013 • SUPPLÉMENT DU MATIN N° 15 078 Event’s RH La gestion des RH dans les PME : Quelles pratiques pour la performance ? La gestion collective des effectifs a laissé la place à la gestion individuelle des carrières, des talents et des hauts potentiels. L’entreprise devient en quête de l’engagement du salarié pour faire évoluer sa performance. P. 6 Michel Durand-Meyrier • Avocat au Barreau de Paris • Of counsel CWA Morocco CONNAISSEZ VOS DROITS Sommaire ACTUALITÉS «Enseignement plus» : Amélioration des conditions P.2 Startup weekend Casablanca : Bilan satisfaisant de la 3e édition P.2 TOP DRH «Une bonne gestion des RH se fait dans la transparence» P.4 ENSEIGNEMENT Agence nationale de la Société de l’information- Séoul/UM5S : Signature d’un protocole d’accord P.5 INTERNATIONAL OIT : Le partage du travail, un outil efficace pour sauver l’emploi P.7 P.12 Le droit au service d’un projet Création d’entreprise 2 LE MATIN EMPLOI • LUNDI 8 JUILLET 2013 ACTUALITÉS «ENSEIGNEMENT PLUS» Amélioration des conditions CHAMBRE DE COMMERCE Un cycle de formation au profit des juristes d’affaires L’ environnement des affaires est devenu de plus en plus exigeant face aux défis posés par les rela- tions du travail et la ges- tion des ressources hu- maines. Il est en quête des hommes et des femmes capables de maîtriser à la fois les questions juri- diques ainsi que les problématiques organisationnelles et financières soule- vées par l’entreprise tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, la bonne gestion des affaires est source de valeur pour toute organisation se voulant concurrentielle. C’est dans ce contexte que la Chambre de commerce internationale Maroc (CCI) vient de lancer la deuxième promotion du cycle de formation juristes d’affaires(CFJA). Spécifiquement dédiée aux juristes en ca- binet ou en entreprise et aux cadres dirigeants souhaitant approfondir leurs connaissances et valoriser leurs compétences en matière de droit des affaires, la formation sera assurée par les grands cabinets marocains et internationaux de renommée. Elle s’articule autour de cinq modules principaux : le droit des contrats, le droit des sociétés, le droit fiscal, le droit bancaire et financier et le droit public des affaires. Les candidats intéressés à ce cycle doivent être titulaires d’un Master ou d’un diplôme équivalent (Bac + 5) et justifier d’au moins deux années d’expérience professionnelle. En cas de succès à l’épreuve écrite et orale, un certificat sera remis aux participants. A rappeler que la première promotion a compté 20 participants et 41 intervenants provenant des cabinets et consultants partenaires. ❚ N.M. OXFORD BUSINESS GROUP Coopération accrue avec les prestataires étrangers de services éducatifs D ésireux d’améliorer l’employabilité des jeunes diplômés tout en dé- veloppant l’accès à un enseignement supérieur de qualité, le Maroc encourage une coopération accrue avec les prestataires étrangers de services éducatifs et la création d’un certain nombre d’écoles internationales est déjà en projet, indique le cabinet international d’intelligence économique Oxford Business Group (OBG). Grâce aux accords signés récemment notamment avec la France, de nouvelles universités devraient voir le jour au Maroc, note le cabinet dans une analyse parvenue mercredi à la MAP, citant l’exemple de l’École centrale de Casablanca, qui devrait ouvrir ses portes d’ici septembre 2014 et qui sera créée sur le modèle de l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises, l’École centrale de Paris. Le Maroc prévoit également d’établir un Institut Méditerranéen de Logistique et des Transports à Tanger, en collaboration avec l’Ecole Nationale des ponts et chaussées et une école d’architecture devrait être intégrée à l’Université internationale de Rabat (UIR), poursuit le think-tank. Afin de mobiliser des financements et attirer des investisseurs, un certain nombre d’établissements sont développés dans le cadre de partenariats public-privé, indique OBG, notant que l’UIR, fruit d’un partenariat entre un groupe de professeurs marocains et la Caisse de dépôt et de gestion, organisme public, accueille aujourd’hui 1000 étudiants et espère en attirer 5000 d’ici 2017. De même, l'Université Internationale de Casablanca (UIC) a annoncé fin mai la signature d'un partenariat avec l'Institut national des postes et des télé- communications et l'Université Chouaib Doukkali d'El Jadida pour accroître la collaboration dans des matières liées aux télécommunications grâce à des programmes d'échanges d'étudiants et de professeurs, indique OBG. ❚ MAP L e produit «Enseignement Plus» destiné à garantir l’octroi des cré- dits aux étudiants pour intégrer les établissements de l’enseignement supérieur privé se renforce. Un proto- cole d’entente pour mettre en place un fonds de garantie pour les étudiants a été signé, mercredi à Rabat, entre le ministère de l’Economie et des Finances, la Caisse centrale de garantie (CCG) et le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). En vertu de cet accord, les étudiants concernés bénéficieront d’un relèvement du plafond du crédit de 100 000 dirhams à 250 000 dirhams, à raison de 50 000 DH par année au lieu de 20 000 DH auparavant, et l’augmen- tation de la période maximale de différé de remboursement à 6 ans au lieu de 5 ans. Lors de la céré- monie de signa- ture, le ministre de l’Economie et des Finances, Nizar Baraka, a souligné la nécessité d’ai- der le monde des affaires à avoir des ressources humaines «performantes». De sont côté, le directeur général de la CCG, Hicham Zanati Serghini, a pré- cisé que ce produit, limité actuellement aux branches techniques, sera élargi à d’autres filières.❚ Y.N. STARTUP WEEKEND CASABLANCA Bilan satisfaisant de la 3e édition L a 3e édition de startup weekend Casablanca, organisée récem- ment au Technopark, a réussi à réunir plus de 130 passionnés de startup porteurs de projets innovants et ambi- tionnant de se lancer dans le défis de création d’entreprise. Etalée sur une durée de 54 heures, l’évé- nement, co-organisée par l’AMPII et la Caisse centrale de garantie, comprend la formation des équipes, la présentation des projets devant un jury professionnel qui devra élire les meilleurs projets. Les équipes sont accompagnées à travers des ateliers de formation et d’initiation pour mener à bien leurs projets. Les équipes ont été constituées le ven- dredi soir et ont travaillé d’arrache pied pendant le weekend pour concrétiser leurs idées. Après un weekend de travail avec les coachs, les champions de star- tup weekend Casablanca ont défilé pour 5 minutes de présentations et ensuite 5 minutes de questions réponses devant le jury. Les projets retenus sont carac- térisé par l’esprit innovateur que ce soit dans le domaine du web, des services, jeux… Après les délibéra- tions, le jury a choisi les gagnants de cette 3e édition de startup weekend Casablanca. Il s’agit, en première place du projet «Ha-ki- fach», une plateforme facilitant la compré- hension des étapes à suivre pour l’ac- complissement des procédures dans diverses catégories (administration, édu- cation, santé, banques, tourisme …), suivi en deuxième place de «MonEcole», une application Web/Mobile qui permet aux écoles de gérer leurs données, donner accès aux parents et étudiants de suivre leurs performances en plus d’un site web qui permettra de donner plus de visibilité pour les écoles. Et en troisième place le projet de jeu éducatif «KiddsApp». «Ha-kifach» a remporté 10 000 dh pour la création de son entreprise, une parti- cipation au programme «Go to Market» de CEED Maroc, et un accompagnement par Maroc Numeric Cluster. «Au-delà du prix et du classement, toutes les équipes de startup weekend Casa- blanca ont gagné des amis, partenaires et futurs associés mais aussi les pré- cieux conseils des coachs et jury qui ont consacré leurs weekend pour les accom- pagner et leur apprendre à transformer leurs idées en business rentable et C’est l’objectif même de startup weekend» note Zineb Rharrasse, SG de l’AMPII. ❚ S.B. SANTÉ Faire face à l’immigration des compétences E n marge de la deuxième confé- rence nationale sur la santé or- ganisée à Marrakech du 1er au 3 juillet, l’attention a été attirée sur la problématique de l’immigration des compétences du secteur. La déclaration est celle de Gilles Dussault, univer- sitaire et expert canadien au sein de la Banque mondiale, qui explique la nécessité de retenir ces compétences en déployant les efforts des pouvoirs publics dans ce sens et en encoura- geant la mise en place de politiques basées notamment sur l’amélioration des conditions de travail ainsi que des incitations financières et profession- nelles. M. Dussault, qui s’exprimait lors d’une plénière consacrée au thème du développement des ressources hu- maines en santé, a, de surcroit, évoqué un certain nombre de défis auxquels fait face le secteur de la santé, notamment le déploiement géographique équitable des ressources humaines à travers les territoires des pays, la promotion de la formation continue, de la formation à distance, de l’innovation et de la re- cherche scientifique. «Ces facteurs ont de grands impacts sur la performance, la productivité et la qualité des soins prodigués aux citoyens dont les besoins ont changé», a-t-il affirmé, appelant à continuer à investir davantage dans uploads/Management/ le-matin-emploi-08-juillet-2013.pdf
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- Publié le Sep 08, 2022
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