Résumé CONTROLE DE GESTION LES OUTILS DE CONTROLE DE GESTION : LES APPROCHES D’
Résumé CONTROLE DE GESTION LES OUTILS DE CONTROLE DE GESTION : LES APPROCHES D’ANALYSE DES COUTS Les différents types de coûts……………………………………………………………………….…………………….…….1 Le calcul des charges incorporables et des produits incorporés en CA……………………………………..2 L’analyse des coûts par la méthode des sections homogènes…………………………………………………..4 L’imputation rationnelle des charges fixes……………………………………………………………………………….4 L’analyse des coûts par la méthode du direct costing……………………………………………………………….4 Le seuil de rentabilité et le seuil de fermeture…………………………………………………………………………6 Le coût marginal………………………………………………………………………………………………………………………9 LA BUDGETISATION La budgétisation à base zéro : Zero Base Budgeting……………………………………………………………….10 La budgétisation flexible………………………………………………………………………………………………………..11 LE CONTROLE BUDGETAIRE L’analyse des écarts au cas où les charges seraient reclassées en CD et en CI…………………………11 L’analyse des écarts au cas où les charges seraient reclassées en CV et en CF………………………..13 Propriété des écarts………………………………………………………………………………………………………………13 LE CONTROLE DE GESTION ET LA MESURE DE LA PERFORMANCE Les écarts du progrès : Les comptes de surplus de productivité……………………………………………..13 Les prix de cession interne……………………………………………………………………………………………………..15 LES NOUVELLES ORIENTATIONS DU CONTROLE DE GESTION L’analyse de la valeur…………………………………………………………………………………………………………….17 L’analyse des coûts par la comptabilité par activité (ABC)………………………………………………………18 La gestion par les activités (ABM)…………………………………………………………………………………………..20 Ecarts de compétitivité et gestion par coût cible : Target Costing…………………………………………..21 Mr Dhaker BEDIS – IHEC Carthage CONTROLE DE GESTION © Eléments du cours préparés par Dhaker BEDIS – IHEC Carthage 1 1. LES OUTILS DE CONTROLE DE GESTION : LES APPROCHES D’ANALYSE DES COUTS 1.1. Les différents types de coûts Le coût complet ou coût de revient d’un produit est constitué par l’ensemble des charges supportées par ce produit du début jusqu’au stade final de son élaboration. Il comprend les charges composées des matières ayant servi à sa fabrication, les charges de production et les charges de distribution. Le coût direct est constitué par les charges qui peuvent être directement affectées à l’objet de coût sans qu’elles subissent un traitement quelconque. C’est le cas des matières premières et consommables, de la main d’œuvre, des commissions sur ventes, des consommations sous traitées, etc. Le coût indirect est constitué par les charges qui doivent subir une analyse avant leur imputation aux coûts par le biais d’unités de mesure. C’est le cas des frais généraux d’approvisionnement, de production, de distribution, d’administration, etc. Le coût partiel d’un produit est un coût obtenu en n’incorporant qu’une partie des charges pertinentes en fonction du problème à traiter. Le coût variable ou coût opérationnel est un coût qui varie en fonction du niveau d’activité d’une manière proportionnelle. C’est le cas des matières consommées, des heures de travail, etc. Le coût fixe ou de structure est constitué par les charges qui ne varient pas lorsque le niveau d’activité ne dépasse pas un certain seuil. Ce sont les charges de structure qui correspondent généralement aux frais généraux et aux amortissements des équipements et des installations. Le coût semi variable ou semi fixe est constitué par les charges qui semblent varier en fonction du niveau d’activité, mais elles ne varient pas proportionnellement. Il y a lieu d’extraire la charge fixe et d’exprimer la partie variable en fonction du niveau d’activité. Le coût fixe spécifique ou propre est un coût fixe directement affecté au coût d’un produit, d’une opération ou d’un centre de responsabilité (amortissement d’une machine ne produisant qu’un produit, frais généraux d’un centre de responsabilité, etc.) Le coût commun est un coût engagé par l’entreprise en vue de procurer des avantages à l’ensemble de ses activités plutôt qu’à l’une d’entre elles seulement. Ces coûts formés essentiellement de frais généraux concernent plusieurs produits, opérations ou centres de responsabilités et ne peuvent être affectés à l’un d’entre eux par une quelconque clé de répartition. Le coût discrétionnaire ou coût programmé est un coût dont la fixation du montant est laissée à la discrétion d’un responsable en raison de l’inexistence d’une relation de causalité avec le niveau du centre de responsabilité concerné. Le coût irrécupérable est un coût d’une décision irrévocable prise dans le passé et constituant, par le fait même, une donnée non pertinente pour le gestionnaire qui doit prendre une décision. Le coût non amorti d’une machine mise à la réforme n’a aucune influence sur la décision de son renouvellement. Le coût de renonciation ou coût d’option ou coût d’opportunité est constitué par le manque à gagner causé par la renonciation à une décision. Il est évalué par le manque déterminé par la différence entre le résultat d’une décision et le résultat généré par la meilleure décision possible. Le coût contrôlable est un coût dont le montant peut changer soit à court terme, soit à long terme, par suite d’une décision du responsable qui contrôle ses composantes. CONTROLE DE GESTION © Eléments du cours préparés par Dhaker BEDIS – IHEC Carthage 2 Le coût non contrôlable est un coût qui ne varie pas proportionnellement au niveau d’activité et concerne essentiellement les services fonctionnels d’une entreprise. Le coût supplétif est constitué par les charges non enregistrées en comptabilité financière et prises en compte par la comptabilité de gestion. C’est le cas de la rémunération conventionnelle des KP. Le coût pertinent est un coût utile pour la prise de décision. Le coût marginal correspond à l’accroissement du coût total suite à l’accroissement du niveau d’activité d’une unité ou d’une série. Le coût visible est un coût à un nom précis, normalisé, reconnu et répandu, mesuré selon des règles précises et connues et fait l’objet d’une surveillance régulière, périodique, afin de vérifier son évolution ou son écart par rapport à un objectif préalablement fixé. Le coût caché est la conséquence économique d’un dysfonctionnement dans l’entreprise. C’est un coût qui n’a pas les propriétés d’un coût visible et qui constitue la traduction financière du dysfonctionnement et des mécanismes de régulation que met en œuvre l’entreprise pour l’éviter. Le coût du non qualité peut être défini comme la différence entre le prix de revient actuel du produit et son coût réduit, s’il n’y avait aucune erreur et aucun défaut durant la conception, la réalisation, la commercialisation et l’utilisation. Le coût estimé qui dépend des compétences et des aptitudes techniques du personnel et des technologies de l’entreprise. Il est assimilé au coût standard. Le coût cible ou coût objectif qui dépend des considérations du marché et de stratégie dans un environnement turbulent, se base sur une gestion du présent à partir d’une cible fixée pour le futur. C’est un coût déduit du marché et constamment mis à jour et sert comme outil à dominante stratégique recherchant les gains de productivité sur toutes les phases du cycle de vie du produit et en particulier lors de sa conception. Il sert à la détermination d’écarts de compétitivité mesurant la compétitivité de l’entreprise sur son marché. Le coût préétabli qui dépend des compétences et des technologies de l’entreprise dans un environnement stable et prévisible, se base sur une gestion du présent à partir d’une référence établie dans le passé. Il est assimilé au coût standard non révisable rapidement dans un environnement stable et sert comme outil à dominante technique et industrielle recherchant les gains de productivité en aval de la conception du produit (production et distribution). Il sert à la détermination d’écarts d’efficacité mesurant le degré d’atteinte des objectifs. 1.2. Le calcul des charges incorporables et des produits incorporés en CA 1.2.1. Le calcul des charges incorporables Charges incorporables en CA = Charges de la CF - Charges non incorporables + Charges supplétives q Les charges non incorporables Ce sont essentiellement : - Les charges qui n’intéressent pas la période analytique considérée. CONTROLE DE GESTION © Eléments du cours préparés par Dhaker BEDIS – IHEC Carthage 3 - Les impôts et les taxes ne restent pas définitivement à la charge de l’entreprise, en particulier la TVA qui est récupérée sur les achats de biens et de services pour les entreprises assujetties. - Les charges qui ne relèvent pas de l’exploitation normale et courante de l’entreprise et en particulier les primes d’assurance vie et les amortissements des charges reportées. - Les charges qui, bien que relevant de l’exploitation normale, ne présentent pas un caractère habituel. Elles ont : o Soit un caractère exceptionnel : Pertes ordinaires et extraordinaires, charges nettes sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles, charges sur cessions de valeurs mobilières, subventions exceptionnelles accordées etc. o Soit un caractère probable : Les provisions pour dépréciation sont enregistrées en comptabilité financière pour constater une dépréciation n’ayant pas un caractère définitif à l’instar des amortissements. - Les charges dont le montant enregistré par la comptabilité financière sont supérieures au montant réel. C’est le cas des amortissements non incorporables. - L’impôt sur les sociétés n’est pas considéré comme charge incorporable puisque la comptabilité analytique cherche à apprécier la rentabilité par produit ou par activité compte non tenu de l’incidence de l’impôt. q Les charges supplétives - Les charges à modifier en comptabilité analytique : Au cas où les amortissements techniques correspondant à la dépréciation réelle seraient supérieurs aux amortissements comptables, il y a lieu d’ajouter aux charges de la comptabilité financière la différence entre ces amortissements. - Les charges qui ne sont pas constatées uploads/Management/ resume-cdg-ihec.pdf
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- Publié le Jan 22, 2021
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