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G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page1 SERIE N°01 LEÇON N°01 : SUIVI DE LA TRESORERIE PLAN DE LA LEÇON : INTRODUCTION I- CONTROLE INTERNE 1- Définition 2- Objectifs du contrôle interne 3- Composantes du contrôle interne 4- Principes du contrôle interne 5- Systèmes du contrôle interne II- LE SUIVI DE LA TRESORERIE 1- Définition de la gestion de la Trésorerie 2- Objectifs de la gestion de la Trésorerie 3- Gestion Journalière de la Trésorerie 4- Gestion permanente de la Trésorerie 5- Gestion prévisionnelle de la Trésorerie COURS DE GESTION DES OPERATIONS LIEES A LA TRESORERIE G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page2 III- LE CONTROLE DE LA TRESORERIE 1- Pointage 2- Etat de rapprochement bancaire 3- Contrôle de la caisse IV- APPRECIATION ET DIAGNOSTIC G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page3 INTRODUCTION : Le présent cours traite du contrôle interne de la trésorerie des entreprises. La maitrise ou le contrôle du fonctionnement de la trésorerie ne peut se faire qu’à la condition que l’entreprise se dote d’un système de contrôle interne « performant » permettant, d’une part, d’identifier et de maitriser les principaux risques liés à l’activité de l’entreprise et d’autres part, d’assurer une utilisation optimale des ressources : humaines, matérielles ou financières. L'activité du trésorier s'organise autour de deux grandes préoccupations : la gestion des liquidités et la gestion des disponibilités. La première, concerne les techniques bancaires. La seconde, recouvre essentiellement les techniques de placement. La gestion de trésorerie est au cœur de la fonction financière de l’entreprise. Elle conduit à maîtriser les techniques bancaires et à manier les instruments financiers. Ces deux concepts seront traités dans les prochaines séries de cours. G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page4 I- LE CONTROLE INTERNE : Pour les besoins du cours, le contrôle interne est explicité, via la méthodologie COSO, répandue mondialement et se révèle adaptée pour structurer la maîtrise des risques. COSO est l’acronyme abrégé de “Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission”, installée aux Etats- Unis. Cette commission à but non lucratif, a établit en 1992, une définition standard du contrôle interne. 1- Définition : Le sens terminologique du mot "contrôle" est anglo-saxon. Il signifie : maîtriser la situation. Au sein d’une entreprise, le terme veut dire : maîtriser la marche ou le fonctionnement de l’entreprise et avoir son fonctionnement "sous contrôle". Le contrôle interne est un processus, visant à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation de ses objectifs. Un processus consiste en des tâches et activités courantes. Le contrôle interne est donc un ensemble de tâche et d’activités courantes, qui permettent, de réduire la fraude, les détournements de fonds et les erreurs, et tous les risques encourus par les sociétés. Ainsi, le contrôle interne :  Implique toutes les structures et tous le personnel soit du premier responsable de l’entreprise à l’exécutant;  S’adresse à tous les niveaux dans la limite des pouvoirs délégués ;  S’exerce en permanence ;  Se réalise sur la base de manuels de procédures, … G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page5 2- Les objectifs du contrôle interne : Le contrôle interne poursuit un objectif global, qui consiste pour un organisme à assurer, en permanence, une bonne maitrise des risques entrainé par la réalisation de ses activités, et d’apporter les correctifs nécessaires et à temps. Le référentiel COSO décline le contrôle interne en quatre objectifs opérationnels :  Le respect des lois, règlements et des procédures internes ;  La protection et l’utilisation efficiente du patrimoine : les actifs de l’organisme, ses agents et son image ;  La fiabilité des informations financières et opérationnelles : soit la production d’informations disponibles, vérifiables, exhaustives et pertinentes ;  L’efficacité et l’efficience des opérations : soit la transparence et traçabilité des opérations courantes. 3- Les composantes du contrôle interne : Le cadre conceptuel COSO a arrêté cinq (05) composantes du contrôle interne : a- Environnement de contrôle : L’environnement de contrôle est constitué des principes et valeurs qui, sans être exprimés par des textes, influencent et orientent l'organisation et son fonctionnement. Il s’agit du : le ton, l'attitude, la connaissance, la compétence et le style. b- Appréciation des risques : L'appréciation des risques comprend l'identification et l'analyse des risques qui pourrait compromettre ou contrecarrer l’atteinte des objectifs. G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page6 c- Activités de contrôle : L'éventail des contrôles est large ; il comprend des activités telles que la séparation des tâches, les signatures d'autorisation et la sécurité physique des actifs. d- Information et communication : L'information et la communication appuient le contrôle interne en transmettant les directives claires de la direction aux employés dans un délai imparti. Ce processus doit également fonctionner en sens inverse, permettant de transmettre l'information relative aux résultats et aux lacunes au conseil d'administration. e- Surveillance : La surveillance est à la fois une surveillance interne et externe du contrôle interne par la direction, les employés ou par des tiers par une vérification, voir une évaluation permanentes et ponctuelles. Ces cinq composantes doivent être présentes et fonctionner conjointement pour conclure que le contrôle interne est efficace. 4- Les principes du contrôle interne : Les activités de contrôle sont les actions qui permettent de s'assurer de la bonne exécution des orientations des dirigeants visant à atténuer les risques. Ces directives sont matérialisées par une gamme d’activités manuelles et automatisées, telles que les autorisations et les approbations, les vérifications, les rapprochements… 5- Les systèmes du contrôle interne : Plusieurs problèmes et autres risques financiers, qui souvent mènent à des pertes, peuvent être évitées si les entreprises avaient été dotées de systèmes de contrôle interne efficaces. G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page7 Ces systèmes auraient permis de détecter ces risques, limitant ainsi les dommages causés aux entreprises. Le contrôle interne appliqué à la gestion et le suivi des opérations de trésorerie, s’appuie sur deux systèmes :  Système d’organisation ou séparation des tâches ;  Système d’autorisation. 5.1- Système d’organisation (système de séparation des tâches) : La responsabilité d’assurer le fonctionnement efficace des opérations courantes incombent aux personnels. L’accomplissement de leurs tâches doit être, initié dans le strict respect du principe de séparation des tâches, préalablement défini, dans les manuels de procédures, afin de situer l’exercice des pouvoirs. La séparation des tâches compte parmi les mesures fondamentales du contrôle interne. Elle implique qu'aucune personne ne peut exercer deux tâches ou plus associées à une opération, dans le cadre de son activité courante. Ainsi, les tâches sont réparties entre différentes personnes afin de réduire le risque d’erreur ou de fraude. La séparation des tâches comporte deux principaux avantages : a- Rendre la fraude intentionnelle difficile à réaliser parce que celle-ci nécessite généralement une collusion entre deux personnes ou plus ; b- Facilite la détection des erreurs commises. G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page8 Le traitement et l’exécution des opérations de contrôle, se réalise donc conformément aux principes de séparation des tâches (sous le sigle QQQOC). Ce système est décrit à travers des manuels de procédures. Le manuel de procédure est un outil du contrôle interne, c’est un référentiel à usage commun pour tous les acteurs au sein de l’entreprise. Le manuel de procédures est un document qui, constitué sous forme d’instructions claires et précises contient l’ensemble des opérations courantes de l’entreprise. Le manuel de procédures indique le circuit de traitement des opérations tout en spécifiant, le principe QQQOC : Quoi, Qui, Quand, Où et Comment :  La tâche à faire (Quoi) ;  Le niveau de responsabilité (Qui) ;  Les différentes étapes de traitement (Quand) ;  Les lieux de réalisation (Où) ;  Le mode d’exécution (Comment). 5.2- Système d’autorisation : Les entreprises doivent s’assurer que leurs systèmes de contrôle intègrent en permanence une sécurité d’exécution optimale. Cette assurance est fournie par la mise en place de système d’autorisation. Le système d’autorisation comprend la conservation des informations, la programmation et l’exécution des opérations. Il touche notamment :  Contrôles physiques qui portent sur les limitations d’accès, à des limitations de montants,….. ; G05/ CYCLE II/SERIE 01 G05.02.01.1.2 « PROPRIETE CNFEPD » Page9  Vérification du respect des plafonds d’autorisations et leur suivi ;  Mise en place de système d’approbations pour les transactions dépassant certaines limites, ce qui permet de situer les responsabilités. II- LE SUIVI DE LA TRESORERIE : Selon le principe de la comptabilité des engagements ou la comptabilité d’exercice, les opérations de l'entreprise sont enregistrées au jour le jour et suivant la chronologie de leur réalisation. L'importance d'une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle permet d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie (excédents ou déficits) afin d'opérer des décisions adéquates. Le suivi quotidien de la trésorerie est une tâche très importante qui peut dans des mauvaises conditions mené l’institution à de graves préjudices et à subir des conséquences néfastes. La gestion de la trésorerie fait références uploads/Management/1-gestion-operations-liees-a-la-tresorerie.pdf

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  • Publié le Dec 01, 2021
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