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---------------------------------------------- Close Air Support ---------------------------------------------- Josselin:​ “ Dépêchez-vous, on est sous le feu ennemi ! Viiiiite !! ” Bryo:​ “ Au secours ! Au secours ! À l'AaAAAaaAAaAiiiIiIIIiIiide !!!! ” Parce que ces formulations ne sont pas adaptés pour demander un soutien aérien efficace et minimisant les risques de tirs fratricides, il a été instauré une procédure permettant d’une part de maximiser l’efficacité du support aérien, et d’autre part de minimiser les risques, autant pour les appareils et leurs pilotes, que pour les forces amies en présence. Le ​J​oint ​T​erminal ​A​ttack C​ontroller (anciennement Forward Air Controller) est donc la personne chargée d’appliquer cette procédure spécifique sur le terrain. Cette documentation est là pour vous aider à mieux progresser sur le terrain et notamment durant les missions CPC. Il s’adresse aux pilotes/gunners d’hélicoptères d’attaques, de drones, d’avions d’attaques au sol comme de chasse, mais aussi et bien évidemment aux JTAC. C’est un ​rôle exigeant​, qui ne sera pas forcément accessible à tous au premier abord. Les choses à maîtriser pour que tout le monde s’amuse dans le rôle de JTAC : - La technique et l’utilisation de la ​radio​, sa meilleure amie et son premier outil - L’armement, munitions et capacités générales des Avions, Hélicoptères et engins d’artillerie utilisés sur le serveur. - Les techniques d’infiltration et d’opération discrète (inscrites dans une dynamique d’opérations CCT-TACP). Prenez connaissance que le Joint Terminal Attack Controller (JTAC) a le commandement des opérations dans son secteur défini lors du briefing de mission. De part son observation sur place, le JTAC a la meilleure connaissance des objectifs et du terrain, et doit donc: ● connaître la situation de l’ennemi (type, nombre et position) du mieux possible ● connaître les intentions du commandant au sol et les ROE ● connaître précisément la position des forces amies, et leurs intentions ● valider les choix de cibles à traiter ● conseiller le commandant au sol sur la meilleure façon d’utiliser le soutien aérien ● soumettre les requêtes de CAS ● contrôler les paramètres de la mission CAS ● éviter les conflits entre les supports CAS ● fournir une première estimation des missions CAS Contrôle Aérien Avancé Même s’il ne s’agit pas du rôle principal d’un JTAC lors d’une mission sur le serveur conflit de canard, il s’agit de la première étape dans l'exécution d’une frappe réussie. Le but de cette mission est ce coordonner les aéronefs sur le théâtre d’opération pour obtenir des frappes rapidement en toute sécurité pour les joueurs au sol et les pilotes, et de définir le meilleur moyen de destruction de la cible. Il doit donc construire une carte (mentale ou sur un carnet) qui définie les zones d’opération et les moyens à sa disposition. Le JTAC doit d’abord définir des zones sécurisées, prévoir les zones d’attente dans ces zones sécurisées et définir les zones dangereuses dans lesquelles il ne fera intervenir les appareils que dans une extrême nécessité. Dans ses déplacements et/ou sa reconnaissance, un des premiers éléments à repérer est l’anti-aérien, afin de définir ces zones avec précision. Il doit ensuite avoir la liste des aéronefs et engin d’artillerie présents sur le théâtre et leur armement. Il doit donc lister avec eux par radio : - Le ​type​ d’engin - Leurs ​indicatifs - Leur définir leurs ​emplacements​ / ​zones d’attente - L’armement et ​munitions​ disponibles par appareil - L’​équipement​ disponible (NVG, Thermal, Laser, etc…) - La capacité ​cargo - La quantité (et temps) de ​carburant​ disponible Une dernière chose à faire est de définir un “​BullsEye/ IP / BP​”, un élément topographique facilement identifiable qui servira de “point zéro” pour la définition de la position ou du déplacement d’une cible. Le JTAC transmet sa nature, un éléments pour le reconnaître et ses coordonnées GPS à ses différents interlocuteurs. Une fois cette carte établie, il pourra coordonner sereinement les mouvements des appareils sur la zone de combat et procéder à des missions de destruction de cible. Cette coordination peut aussi prendre en compte les mouvements de troupes héliportés, ou la coordination des missions de MEDEVAC. Appui Aérien Rapproché Le JTAC a la connaissance de sa mission et de ses moyens, il s’agit maintenant de procéder à la frappe en tant que telle. Les vrais militaires de l’OTAN de la vraie vie des balles qui tuent utilisent un processus appelé “9 line” qui énumère les 9 informations nécessaires à la frappe. Le but de cette liste est de transmettre au pilote les informations nécessaires à la frappe et à la prise de décision rapide si un éléments venait à changer. Compte tenu des enjeux moindres du jeux vidéo, il a été adapté et simplifié pour les missions basiques ou simples​ du serveur : Notre 9 Line simplifié : - Type de cible​ : Véhicule blindé, non blindé, bâtiment, groupe d’infanterie - L’​attitude de la cible​ : statique ou en mouvement, alertée ou en garnison - La ​position de la cible : En priorité en coordonnées GPS, complété par sa position par rapport au Bull’s Eye, ou à un éléments topographique clairement identifié. - Le ​vecteur d’approche nécessaire pour la frappe. Ce point est particulièrement important pour une frappe guidée laser. - Le ​type de désignation​ de la cible : Laser, coordonnées GPS, Smoke, Visuel - L’​armement​ demandé : type et nombre - La coordonnées et/ou ​position d’amis​ par rapport à la cible Le JTAC a à sa disposition plusieurs éléments pour ​désigner​ une cible : - Une coordonnée GPS, je pense que c’est clair. Cette désignation convient à tout type de munitions, et particulièrement aux munitions guidées par GPS comme les GBU-38, GBU-32 et GBU-31. - Désignation visuelle ou par grenade fumigène (smoke). Qui conviendra plutôt aux passes canon ou roquettes ainsi qu’à une désignation précise pour un AGM-65 avec de cibles multiples. - La désignation laser sur laquelle nous allons revenir un peu plus en détail : La désignation “Laser” Le principe de la désignation laser est relativement simple, mais il y a certains écueils à éviter. Le JTAC point son désignateur laser sur la cible, l’avion repère le point laser, verrouille la cible, c’est à dire “lie” la GBU-12 au laser et largue la munition. La bombe suit ensuite le laser pour atteindre sa cible. A partir du moment où la cible est verrouillée et la bombe larguée, c’est le JTAC qui la dirige avec son laser. La GBU-12 possède des ailettes qui lui servent à modifier sa trajectoire, le pilote n’a plus d’action sur la situation. Si le laser est éteint ou bouge brusquement, la bombe oublie ses modifications de trajectoire et tombe simplement. L’avion doit aussi être capable de “voir” le laser. Si le JTAC voit la cible et le point laser sur celle-ci, il faut aussi qu’il s’assure que ce point est visible du ciel. On ne peut pas pointer sous un arbre, un hangar ou quelconque abri (ou pointer le toit). On ne peut pointer un mur que s’il est dans l’axe du vecteur d’approche, un avion ne peut pas imaginer le point sur le mur opposé au vecteur d’approche. Une fois la cible détruite, le JTAC ne doit pas oublier de ​confirmer ou non la destruction de la cible et de donner l’instruction à l’aéronef de rentrer sur sa zone d’attente ou de tenter une nouvelle passe. Planification: ❖ Commandement & Contrôle Le Close Air Support (CAS) requiert une structure de commandement intégrée qui soit à la fois flexible, adaptable et réactive pour exercer un contrôle précis des appareils et une meilleure efficacité dans l'exécution des missions. Le JTAC opère donc sous le commandement du responsable des opérations au sol, qui lui délègue son autorité pour les missions d’appuis aérien. Le JTAC est donc opérationnellement responsable de cet appui. ❖ Communication Afin d'exercer un contrôle effectif sur la mission de support aérien et les moyens mis en oeuvre, les communications entre le JTAC et les appareils doivent être une priorité constante et faire l’objet de toutes les mesures visant à garantir la meilleure qualité de communication possible. Dans ArmA 3, et avec le mode TFR, le masque terrain provoque des pertes dans la qualités des communications. Au besoin, il ne faudra pas hésiter à prendre de la hauteur afin de rétablir une qualité de communication optimale. De plus, et si possible, le JTAC et les appareils d’attaque ne partageront pas les mêmes fréquences radios que les escouades, afin de ne pas surcharger ces canaux. ❖ Intelligence & Reconnaissance Afin de garantir un maximum de sécurité pour les appareils et les forces au sol, il est primordial pour le JTAC d’avoir une connaissance optimale de la situation, de son environnement, des forces amies et hostiles en présence et de leurs intentions respectives. La représentation de l'ensemble de ces connaissances est appelée SITAC. Cette appréhension de la configuration globale du terrain se fait principalement en assurant une veille continue des communications. Il est impératif de clarifier la moindre incertitude. Savoir identifier celles-ci fait partie des compétences d'un JTAC. Si les informations à sa disposition ne sont pas suffisantes, une mission uploads/Marketing/ close-air-support.pdf

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  • Publié le Jan 28, 2021
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