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S Sujet et corrigé Philosophie - Bac L ujet et corrigé Philosophie - Bac L Modifié le 23/03/2021 23/03/2021 | Publié le 18/06/2018 18/06/2018 Téléchargez gratuitement les sujets et corrigés de l’épreuve de Philosophie de l’ancien Bac L. Sujets Corrigés 2019 Sujets Corrigés 2019 ! Sujets Corrigés 2018 Sujets Corrigés 2018 ! Sujets Corrigés 2017 Sujets Corrigés 2017 ! Sujets Corrigés 2016 Sujets Corrigés 2016 ! Sujets Corrigés 2015 Sujets Corrigés 2015 ! Sujets Corrigés 2014 Sujets Corrigés 2014 ! Voici les sujets et les corrigés de l’épreuve de Philosophie de 2018 et 2019. Le programme a certes changé mais il existe toute de même quelques similitudes avec la nouvelle épreuve. Ces annales vous seront donc très utiles pour vos révisions. Retrouvez le sujet de Philosophie Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2019 du Bac L 2019 Extrait du sujet : Extrait du sujet : Le candidat traitera, au choix, l’un Le candidat traitera, au choix, l’un des trois sujets suivants des trois sujets suivants Sujet 1 Est-il possible d’échapper au temps ? Sujet 2 À quoi bon expliquer une oeuvre d’art ? Sujet 3 Expliquer le texte suivant : Pour savoir ce qu’est une loi de la nature, il faut que nous ayons une connaissance de la nature, car ces lois sont exemptes d’erreur et ce sont seulement les représentations que nous en avons qui peuvent être fausses. La mesure de ces lois est en dehors de nous : notre connaissance n’y ajoute rien et ne les améliore pas. Il n’y a que la connaissance que nous en avons qui puisse s’accroître. La connaissance du droit est, par certains côtés, semblable à celle de la nature, mais, par d’autres côtés, elle ne l’est pas. Nous apprenons, en e!et, à connaître les lois du droit telles qu’elles sont données. C’est plus ou moins de cette façon que le citoyen les connaît et le juriste qui étudie le droit positif1 s’en tient, lui aussi, à ce qui est donné. Toutefois la di!érence consiste en ceci que, dans le cas des lois du droit, intervient l’esprit de réflexion et la diversité de ces lois su!it à nous rendre attentifs à ce fait que ces lois ne sont pas absolues. Les lois du droit sont quelque chose de posé, quelque chose qui provient de l’homme. La conviction intérieure peut entrer en conflit avec ces lois ou leur donner son adhésion. L’homme ne s’en tient pas à ce qui est donné dans l’existence, mais il a!irme, au contraire, avoir en lui la mesure de ce qui est juste. Il peut sans doute être soumis à la nécessité et à la domination d’une autorité extérieure, mais il ne l’est pas comme dans le cas de la nécessité naturelle, car son intériorité lui dit toujours comment les choses doivent être, et c’est en lui- même qu’il trouve la confirmation ou la désapprobation de ce qui est en vigueur. Dans la nature, la vérité la plus haute est qu’il y a une loi ; cela ne vaut pas pour les lois du droit où il ne su!it pas qu’une loi existe pour être admise. HEGEL, Principes de la philosophie du droit (1820) Découvrez le corrigé de Découvrez le corrigé de Philosophie du Bac L 2019 Philosophie du Bac L 2019 Extrait du corrigé Extrait du corrigé 1ER SUJET : Est-il possible 1ER SUJET : Est-il possible d’échapper au temps ? d’échapper au temps ? Pouvons-nous fuir le présent, oublier le passé et ne plus s’inquiéter de l’avenir ? Question essentielle lorsque l’on sait que le temps construit les hommes et défait les empires. Cette question pose cependant problème : le temps est un fait. C’est la réalité et en tant que telle il est di!icile d’y échapper. Cependant nous voyons chaque jour des personnes qui donnent l’impression d’être ailleurs et de ne pas être là ; de vivre dans une certaine inconscience. Le sujet est important car la doxa – celle qui pense que les questions complexes n’existent pas – aurait spontanément envie de répondre : impossible. Or celui qui réfléchit pourrait rapidement se rendre compte qu’il n’en est rien : on peut à tous moment échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec ce temps il faut de la conscience. Or, dans ce domaine, c’est l’inconscience qui est banale, la conscience c’est l’exception. Pourquoi ici convoquer la conscience et quel rapport celle-ci entretient-elle avec le temps ? Cette question fera l’objet de notre première partie. I. La conscience comme seul moyen de vivre avec son temps. Il est possible d’échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec lui, il faut être conscience de son existence. Or rares sont ceux qui ont une telle conscience : résultat, non seulement ils échappent au temps mais en plus ils passent leur vie à vivre à côté de celui-ci. Ils ne savent pas ce qu’est être contemporain. Etre contemporain c’est précisément accompagner ce temps qui passe. Pascal soutient même dans ses Pensées que nous sommes incapables de saisir ce présent simplement parce que nous sommes toujours tournés vers le passé – qui nous assaille de ses remords et de ses regrets – et inquiets de notre futur. Cette impossibilité de vivre avec notre temps est la cause principale de notre malheur explique-t-il. Nous préférons en e!et l’imaginaire au réel et refusons la conscience. Nous ne vivons pas avec notre temps présent car nous préférons ne pas voir toutes les di!icultés qu’il nous impose et nous préférons ainsi nous laisser gagner par la fuite vers le pays de l’imaginaire. N’y –a-t-il pas un moyen pour éviter cette envie continuelle d’échapper au temps qui est finalement une 1ER SUJET : Est-il possible d’échapper au temps ? Pouvons-nous fuir le présent, oublier le passé et ne plus s’inquiéter de l’avenir ? Question essentielle lorsque l’on sait que le temps construit les hommes et défait les empires. Cette question pose cependant problème : le temps est un fait. C’est la réalité et en tant que telle il est di!icile d’y échapper. Cependant nous voyons chaque jour des personnes qui donnent l’impression d’être ailleurs et de ne pas être là ; de vivre dans une certaine inconscience. Le sujet est important car la doxa – celle qui pense que les questions complexes n’existent pas – aurait spontanément envie de répondre : impossible. Or celui qui réfléchit pourrait rapidement se rendre compte qu’il n’en est rien : on peut à tous moment échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec ce temps il faut de la conscience. Or, dans ce domaine, c’est l’inconscience qui est banale, la conscience c’est l’exception. Pourquoi ici convoquer la conscience et quel rapport celle-ci entretient-elle avec le temps ? Cette question fera l’objet de notre première partie. I. La conscience comme seul moyen de vivre avec son temps. Il est possible d’échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec lui, il faut être conscience de son existence. Or rares sont ceux qui ont une telle conscience : résultat, non seulement ils échappent au temps mais en plus ils passent leur vie à vivre à côté de celui-ci. Ils ne savent pas ce qu’est être contemporain. Etre contemporain c’est précisément accompagner ce temps qui passe. Pascal soutient même dans ses Pensées que nous sommes incapables de saisir ce présent simplement parce que nous sommes toujours tournés vers le passé – qui nous assaille de ses remords et de ses regrets – et inquiets de notre futur. Cette impossibilité de vivre avec notre temps est la cause principale de notre malheur explique-t-il. Nous préférons en e!et l’imaginaire au réel et refusons la conscience. Nous ne vivons pas avec notre temps présent car nous préférons ne pas voir toutes les di!icultés qu’il nous impose et nous préférons ainsi nous laisser gagner par la fuite vers le pays de l’imaginaire. N’y –a-t-il pas un moyen pour éviter cette envie continuelle d’échapper au temps qui est finalement une manière d’échapper à la vie ? Retrouvez le sujet de Philosophie Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2018 du Bac L 2018 Extrait : Extrait : Sujet 1 = La culture nous rend-elle plus humain ? Sujet 2 = Peut-on renoncer à la vérité ? Expliquer le texte suivant Expliquer le texte suivant : Souvent nous ne savons pas ce que nous souhaitons ou ce que nous craignons. Nous pouvons caresser un souhait pendant des années entières, sans nous l’avouer, sans même en prendre clairement conscience ; c’est que l’intellect n’en doit rien savoir, c’est qu’une révélation nous semble dangereuse pour notre amour-propre, pour la bonne opinion que nous tenons à avoir de nous- mêmes ; mais quand ce souhait vient à se réaliser, notre propre joie nous apprend, non sans nous causer une certaine confusion, que nous appelions cet événement de tous nos vœux ; tel est le cas de la mort d’un proche parent dont nous héritons. Et quant à ce que nous craignons, nous ne le savons souvent pas, parce que nous n’avons uploads/Philosophie/ ouvrir-capture-d-x27-ecran-2021-08-24-a-07-46-00.pdf

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