1 I. Introduction : Ce rapport est le résultat d’une sortie d’une journée effec
1 I. Introduction : Ce rapport est le résultat d’une sortie d’une journée effectuée dans la plaine de Doukkala sous la direction de M.El Achheb (Enseignant de Département de Géologie d'Université Chouaïb Doukkali d'El Jadida). Le présent rapport concerne l’ensemble de l’étude hydrologique. Il présente dans une première partie, la zone d’étude dans son cadre géographique, géologique et hydrologique. Il s’en suit une description actualisée des stations visitées. II. Objectif de la sortie : Cette sortie a pour but de : La mise en évidence des informations et des connaissances acquises lors du cours d’Hydrologie Particulièrement le principe de fonctionnement des différents appareils de mesure des paramètres météorologiques. III. Contexte Régional : 1. Cadre Géographique : La plaine du Sahel-Doukkala s'étend sur une superficie de l'ordre de 6 350 km2. Elle est limitée au Nord et au Nord Est par l’oued Oum Er Rbia, à l’Ouest par l’Océan Atlantique, au Sud Est par le massif des Rehamna et au Sud par les collines de Mouissate. 2. Cadre Géologique : La région d’Abda-Doukkala appartient à la grande unité géologique connue sous le nom de la "Méséta marocaine". Les formations superficielles sont d'âge plioquaternaire, constituées essentiellement de calcaire, qui ont donné naissance à des dunes. STU5/2012-2013 Page 2 3. Cadre Hydrologique : La plaine de Doukkala appartient au bassin hydrogéologique Sahel- Doukkala . La nappe de Doukkala circule principalement dans des formations Plio- Quaternaires dont les potentialités sont très limitées à cause de la discontinuité et de l’hétérogénéité des terrains aquifères. L’écoulement de la nappe se dirige de l’Est à l’Ouest et contribue de ce fait à l’alimentation de la nappe du Sahel. STU5/2012-2013 Page 3 IV. Les stations météorologiques visitées : Station météorologique classique : IL s’agit d’un assemblage d’appareils destinés à héberger des mesures météorologiques. Les appareils observés dans cette station sont : Abri météorologique : Un boitier de bois de couleur blanche qui permet de protéger des appareils des intempéries et du rayonnement solaire direct qui pourraient fausser les mesures. Les appareils Image 1 : La station météorologique Image 2 : L'abri météorologique STU5/2012-2013 Page 4 observés à l’intérieur de L’abri sont : 2 Thermomètres : Un thermomètre à minimum pour mesurer la température minimale de la journée. Un thermomètre à maximum pour mesurer la température maximale de la journée. Un Thermographe : Un thermographe est un instrument composé d'un cylindre et d'un stylet qui enregistrent mécaniquement les variations de température sous forme d’un diagramme. Un psychromètre : Permet de mesurer l'humidité relative de l'air environnant, il est composé de deux thermomètres identiques fixés à un support. Sur l'un des thermomètres, on place une mousseline (un tissu) qui trempe dans l'eau. C'est pourquoi on l'appelle thermomètre à boule mouillée, tandis que l'autre est le thermomètre à boule sèche. Un pitch : Un tube sert à la fois à l'alimentation et à la mesure de l'évaporation. La feuille de buvard est changée chaque jour après lecture de l'appareil. Image 3 : L'intérieur de l’abri météorologique STU5/2012-2013 Page 5 Pluviomètre Il s'agit d'un récipient cylindrique qui donne la quantité de pluie tombée pendant une certaine période. Sa partie supérieure est à la forme d’un entonnoir par lequel s’égoutte l’eau qui est ensuite recueillie dans le cylindre qui correspond à un réservoir en forme de cône. La lecture est directe sur une éprouvette graduée, elle se fait 2 fois par jour. Pluviographe : Il s'agit d'un pluviomètre enregistreur constitué par deux augets, il trace sur un graphe les hauteurs de pluie et les périodes à auxquelles ces pluies sont tombées (durée). Image 4 : Le Pluviomètre et ses constituants Image 5 : Le pluviographe STU5/2012-2013 Page 6 Bac de classe A : Un bassin posé sur le sol avec une aération en dessous, il consiste à mesurer l’évaporation à partir d’une surface libre. Anémomètre : Appareil permettant de mesurer la vitesse du vent. Il est souvent constitué de 3 demi-sphères orientées dans le même sens et qui sont libres de tourner. La lecture se fait à partir d’un petit écran qui indique la vitesse du vent. Image 6 : Bac de classe A Image 7 : L'anémomètre et ses composants STU5/2012-2013 Page 7 Girouette : Se compose d'une flèche qui tourne selon la direction du vent. Datalogger +Alimentation: Un datalogger est un enregistreur (logger) de données (data). A ces données est associé un temps, ce qui permet de retracer un phénomène sur une période donnée. Ces données proviennent de capteurs tels qu’humidité, température, pression,…. IL est accompagné par une alimentation externe qui permet de l’alimenter pour son fonctionnement. Image 8 : Anémomètre à girouette Image 9 : Anémomètre sans girouette STU5/2012-2013 Page 8 Case lysimétrique: Une case lysimétrique est un bac métrique qui contient un sol couvert d'un certain type de végétation. Cette case Permet de mesurer l’évapotranspiration réelle ; les quantités d’eau infiltrées et drainées dans le sol. Image10 : Datalogger Image 8 : Alimentation de Datalogger Image 11 : La case lysimétrique Image 11 : L'alimentation du Datalogger STU5/2012-2013 Page 9 Les réservoirs : On remarque 2 puits, chacun comprend 4 réservoirs. Station météorologique automatique : L’ensemble des capteurs et l’électronique de gestion sont fixés le long d’un mât vertical en acier de quatre mètre et fixés sur un massif en pleine nature tout en sécurisant la station par un grillage. Les principaux paramètres climatiques sont mesurés et enregistrés tel que la température, l’humidité relative, la vitesse et direction du vent, les précipitations, le rayonnement solaire, la pression atmosphérique…. Image 9 : Position des deux puits de la station Image 13 : La puit avec les réservoirs STU5/2012-2013 Page 10 Les données relevées par la station météorologique sont stockées localement dans un premier temps, et peuvent être récupérer au moyen des modes de communications habituels comme Internet, le GPRS, téléphone etc… L’alimentation électrique de l’ensemble est assurée par un panneau solaire. Image 14 : La station météorologique automatique Image 15 : La partie supérieure du mât Image 16: Le mât vertical qui porte les appareils STU5/2012-2013 Page 11 V. Les canaux : Sur les bords de Laounat ,on remarque la présence de : Un canal principal Bas-Service, raccordé à la galerie Bas-service. Il traverse toute la plaine des Doukkalas et alimente les différents casiers d’irrigation, les principaux centres urbains ainsi que des unités industrielles. Ce canal est en terre, non revêtu sur la plus grande partie de son tracé. A son extrémité, il se prolonge par des canaux secondaires qui sont destinés à l’irrigation. Image 18 : L'intérieur du coffret étanche Image 17 : L'intérieur du pluviographe Image 19 : Position du canal principal Image 20 : Passe avec des canaux secondaires STU5/2012-2013 Page 12 Sans oublier qu’ on a observé une digue qui correspond à un obstacle placé sur un axe de communication qui est destiné à réguler le débit du cours d'eau et/ou à en stocker l'eau pour différents usages tels que : contrôle des crues, irrigation, industrie, hydroélectricité, réserve d'eau potable, etc.. VI. Les Oueds Visités : Oued Faregh : Est un cours d’eau à écoulement temporaire liée à la pluie, Il comporte : *Echelle Limnimétrique : qui consiste à mesurer les hauteurs d'eau et les débits dans les cours d'eau. *Jaugeage au moulinet permet de calculer la vitesse de l’eau. Image 22 : La digue Image 23: Station de mesure au niveau d’oued Faregh STU5/2012-2013 Page 13 Oued Fel-fel : Karstification du calcaire : On remarque qu’il y a des dépressions sous forme de dolines ; avec une dissolution des calcaires par des eaux chargées en gaz carbonique. Ce phénomène est appelé :«Karstification » qui conduit à la formation de grottes. Oued Fel-Fel est un système d’injection. La digue : -On remarque la présence d’une digue au niveau d’Oued Fel-Fel, il s’agit un système de blocage pour faire monter le niveau de l’eau. -Cette digue va dévier et inonder l’eau vers les dépressions qui se trouvent à coté. -60% d’eau de drainage passe par l’Oued de Fel-Fel. Image 25 : La position du digue au niveau d'Oued Fel-Fel Image 24 : Disposition des calcaires STU5/2012-2013 Page 14 Forage d’injection : A la région de Boukhnin , On remarque la présence d’un forage d’injection qui injecte l’eau dans la nappe souterraine. VII. Conclusion : Image 25 : Puit d'injection uploads/Philosophie/ rapport-d-hydrologie.pdf
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- Publié le Jui 27, 2022
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