Luc Ferry Luc Ferry en 2017. Fonctions Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation

Luc Ferry Luc Ferry en 2017. Fonctions Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche 7 mai 2002 – 30 mars 2004 (1 an, 10 mois et 23 jours) Président Jacques Chirac Gouvernement Jean-Pierre Raffarin I et II Prédécesseur Marie-George Buffet (Jeunesse) Jack Lang (Éducation nationale) Roger-Gérard Schwartzenberg (Recherche) Successeur François Fillon (Éducation nationale et Recherche) Jean-François Lamour (Jeunesse) Biographie Date de naissance 3 janvier 1951 Lieu de naissance La Garenne-Colombes (Seine) Nationalité Française Diplômé de Université Paris- Sorbonne Université de Heidelberg Université de Reims Profession Enseignant-chercheur Luc Ferry Luc Ferry, né le 3 janvier 1951 à La Garenne-Colombes (Seine), est un homme politique, philosophe et politologue français. Ancien professeur de philosophie et de science politique, il est ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche dans les gouvernements I et II de Jean-Pierre Raffarin entre 2002 et 2004. Biographie Enseignant de philosophie et de sciences politiques Ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche Présence médiatique Vie privée et familiale Prises de position Philosophie Questions de société Échec scolaire Enseignement des mathématiques Transition énergétique Controverses Affaires des salaires versés par l'université Paris-Diderot Accusations de pédophilie proférées à l'encontre d'un ministre Appel à l'utilisation des armes envers des Gilets jaunes violents Publications Ouvrages Livres audio Bande dessinée Conférences Notes et références Voir aussi Bibliographie Liens externes Fils d'un préparateur indépendant et constructeur de voitures automobiles sportives, Pierre Ferry, inventeur de voitures de compétition et d'une mère au foyer , Luc Ferry a trois frères (dont le philosophe Jean-Marc Ferry) . Il suit ses études secondaires au lycée Saint-Exupéry de Mantes, puis à la maison avec le CNED . Il suit ensuite des études supérieures à l'université Paris-IV et à l'université de Heidelberg . Il devient professeur agrégé de philosophie en 1975 et commence sa carrière d'enseignant au lycée des Mureaux (Yvelines). Il est notamment affecté à l’École normale d'Arras de 1977 à 1979 puis en détachement au CNRS comme attaché de recherche de 1980 à 1982 et enfin chargé de cours à l'université de Reims, puis à l'École normale supérieure, aux universités de Paris-Nanterre et de Paris I[réf. nécessaire]. En 1980, il obtient un doctorat d'État en science politique à l'université de Reims . Il obtient l'agrégation de science politique en 1982 et devient ainsi professeur des universités. Il est successivement nommé à l'Institut d'études politiques de Lyon de 1982 à 1988 puis professeur de philosophie à l'université Caen-Normandie de 1989 à 1996 et à l'université Paris-Diderot depuis 1996 [réf. nécessaire]. Il accède à la notoriété en publiant avec Alain Renaut La Pensée 68 (1985) dans lequel il critique des penseurs de l'après Mai 68 : Pierre Bourdieu, Jacques Lacan, Jacques Derrida et Michel Foucault . En 1987, il devient chroniqueur à L'Express . En 1992, il publie Le Nouvel Ordre écologique publié aux éditions Grasset . En 1994, François Bayrou, alors ministre de l'Éducation nationale, le nomme président du Conseil national des programmes . Il occupe ce poste jusqu'en 2002 . En janvier 1997, il est nommé à la Commission de réforme de la justice . Sommaire Biographie Enseignant de philosophie et de sciences politiques 1 2 3 4 5 6 7 2,3 3 8 2,3 9 3 Ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche Du 7 mai 2002 au 30 mars 2004, Luc Ferry est ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche dans les deux premiers gouvernements de Jean- Pierre Raffarin. À son arrivée au gouvernement, Luc Ferry annonce des mesures centrées autour de la lutte contre l’illettrisme. Entre autres mesures : le dédoublement de certaines classes de CP, [Quoi ?] la rédaction de nouveaux programmes en primaire centrés autour de la maîtrise de la langue, au collège la nouveauté est la mise en place des itinéraires de découverte (IDD) et l’introduction de l’enseignement en alternance dès la classe de 4e, au lycée, l’apparition du travail personnel encadré (TPE) et la rénovation du CAP [réf. nécessaire]. Il annonce également un projet de décentralisation de 100 000 personnels non enseignants de l’Éducation nationale aux collectivités territoriales (conseillers d’orientation, psychologues, assistantes sociales, médecins et personnels « techniciens et ouvriers de service »). L’annonce est mal accueillie car elle provoque de nombreuses craintes quant à l’accroissement des inégalités au sein du service public. En mai 2003, face au mouvement d'opposition à cette réforme, Luc Ferry renonce aux délocalisations des médecins scolaires, psychologues et assistantes sociales (seul le transfert des techniciens et ouvriers de service est maintenu) [réf. nécessaire]. En février 2004, Luc Ferry, suivant les propositions de la commission Stasi, propose un texte sur la laïcité à l’école et l’interdiction de signes religieux ostensibles à l’école, adopté à l'Assemblée nationale avec une large majorité . Luc Ferry est président délégué du Conseil d'analyse de la société, créé en juillet 2004 . Il est membre du Conseil d'analyse économique de 2004 à 2012 . En juin 2006, il est chargé par le président de l'UMP d'une « mission de réflexion » sur le mariage homosexuel et l'homoparentalité, mission qu'il décide d'interrompre quelques mois plus tard . Ancien éditorialiste à L'Événement du jeudi, L'Express, Le Point puis au bimensuel économique Challenges[réf. nécessaire], il est membre du comité prospectif de Vivendi[réf. nécessaire] et ancien membre du Conseil économique, social et environnemental en tant que membre du groupe des personnalités qualifiées et membre de la section des relations extérieures . De 2010 à 2020, il tient une chronique régulière (plus ou moins hebdomadaire) dans Le Figaro . En 2011, l'école du village de Ricarville dans la Seine-Maritime est baptisée du nom de Luc Ferry . En 2015, il assure une chronique sur Radio Classique, qui a pour objet de raconter, en quelques minutes, les mythes fondateurs relatifs aux expressions usuelles que nous utilisons dans la langue française. Il est membre du Club du Siècle . Il intervient également dans des conventions ou séminaires d'entreprises . En décembre 2018, il se porte candidat à l'Académie française . Mais il n'est pas élu, « n'obtenant que 6 voix (sur 29) au 3e tour ». Cela fait la troisième élection sans parvenir à choisir un successeur à Michel Déon décédé en 2016 . Luc Ferry épouse le 22 avril 1989 en premières noces Dominique Meunier, avec qui il a adopté une fille, Gabrielle (née en 1991). Après son divorce (vers 1997), il se remarie le 7 mai 1999 avec Marie-Caroline Becq de Fouquières (née en 1975), dont la famille est alliée à Jean-Jacques Servan-Schreiber . De ce second mariage naissent deux autres filles, Louise (née en 1999) et Clara (née en 2001) . Selon Le Figaro, Jules Ferry serait un « aïeul » de Luc Ferry . Luc Ferry a lui-même précisé sur France 5 qu'il avait bien un lien de parenté avec Jules Ferry, mais qu'il ne s'agissait que d'un cousinage éloigné . Il s'agit en fait de deux familles homonymes : Ferry est un diminutif de Frédéric, prénom et nom courants en Lorraine. Sa famille est originaire au début du XVIIIe siècle de Bouvron en Meurthe-et-Moselle, tandis que celle de Jules Ferry était établie à la même époque comme fondeurs de cloches à Saint-Dié. En 2002, il lui est reproché dans la presse de scolariser ses deux filles dans une école privée, et pas à l'école publique alors qu'il est le ministre de l'Éducation nationale . Celui-ci indique qu'il souhaitait que ses enfants aient une éducation religieuse. Lors de la conférence du 9 avril 2005 à la Sorbonne ayant pour thème « Qu'est ce que la philosophie ? », Luc Ferry définit celle-ci comme une sotériologie, c'est-à- dire une « doctrine du salut ». Il entend par doctrine du salut l'ensemble des réponses proposées aux grandes questions existentielles : quel est le sens de la vie puisque nous sommes mortels ? Comment (selon l'expression de Luc Ferry sur une chaîne de télévision)[réf. nécessaire] « sauver sa peau », non en évitant la mort puisqu'elle est inéluctable, mais en vivant, pour le temps qui nous est donné, de manière satisfaisante ? Et dans ce cas, quelle est cette manière satisfaisante et comment la trouver ? La philosophie est en cela concurrente, voire adversaire des grandes religions, puisqu'elle nous invite à trouver par nous-mêmes la réponse à cette question existentielle au lieu d'accepter l'enseignement d'autorité des religions. Selon Luc Ferry, une philosophie commence à être pleine et entière lorsqu’elle s’éloigne de Dieu. Plus une philosophie est athée, plus elle correspond à la définition de la philosophie. Mais dans ce cas amputée volontairement d'une direction de pensée. La philosophie n’est donc pas seulement une réflexion critique, car la démarche scientifique par exemple requiert aussi ce type de réflexion, la philosophie n'est pas non plus seulement une rhétorique séduisante, mais bien une recherche de la sagesse. Ce discours est développé et argumenté dans Apprendre à vivre. Luc Ferry a été critiqué notamment par les philosophes Jacques Bouveresse en 2009 , qui voit en lui un « obligé du pouvoir, quasiment », ou Dominique uploads/Philosophie/luc-ferry-pdf.pdf

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