N°7161 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,1
N°7161 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ● Le sujet de la hausse des prix de l’énergie revient au- devant de la scène régulièrement, induit par les appels répétitifs du premier responsable du groupe Sonelgaz à un aménagement des factures de l’électricité et du gaz. ■ 2000 tonnes de papier à recycler ont été détruites par un incendie qui s’est déclaré vendredi sur le site de l’entreprise publique Tonic Industrie à Bou Ismaïl ■ Une enquête est en cours. Le site affecté par l’incendie abrite deux unités de fabrication de papier sanitaire et de carton d’emballage. 2000 TONNES DE PAPIER DÉVORÉES PAR LES FLAMMES PUBLICITÉ PHOTO MONTAGE ÉDITION DU CENTRE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 27 avril 2014 ■ Le Pentagone a accusé Moscou d’avoir violé l’espace territorial de l’Ukraine. Les ambassadeurs de l’Union européenne plancheront demain sur de nouvelles sanctions contre la Russie. Tension extrême. L’OCCIDENT TENTE D’ÉVITER UNE INVASION RUSSE LA SITUATION DÉRAPE EN UKRAINE LIRE L’ARTICLE DE HASSAN MOALI EN PAGE 13 LIRE L’ARTICLE DE M’HAMED H. EN PAGE 5 ◗ LIRE L’ARTICLE DE HACEN OUALI EN PAGE 3 LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR EN PAGE 28 ■ EVELINE SAFIR LAVALETTE Une combattante de la cause algérienne s’en va OUTRE LES PARTIS, LES ONG ET LES SYNDICATS S’INSURGENT Pouvoir-société civile Le face-à-face Le face-à-face LIRE LE DOSSIER RÉALISÉ PAR M. ROUMADI ET A. REZOUALI EN PAGES 6, 7 ET 8 L’INÉVITABLE HAUSSE DES PRIX DE L’ÉNERGIE ENVISAGÉE PAR LES AUTORITÉS COMPLEXE TONIC INDUSTRIE El Watan - Dimanche 27 avril 2014 - 2 L ’ A C T U A L I T É D es syndicalistes, représentant des activités du secteur de l’admi- nistration, affiliés au Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), ont appelé, hier à Alger, les pouvoirs publics au dialogue, à lever les sanctions sans condition et à arrêter leur campagne de dénigrement à l’endroit des syndicalistes autonomes. Une occasion aussi pour ces syndicalistes, qui ont animé une confé- rence de presse au siège du Snapap, à Mohammadia (Alger), d’interpeller la société civile et les syndicalistes auto- nomes à agir par des actions de solidarité avec ces militants dont la situation s’est beaucoup dégradée, selon les conféren- ciers. Gravement atteinte, la liberté syndicale en Algérie n’a jamais été aussi bafouée que durant cette dernière décennie. Les entraves sont multiples. Les syndica- listes sont fréquemment harcelés, pour- suivis en justice et licenciés. Ainsi, la loi 90-02 de 1990 pour l’exer- cice de la pratique syndicale a été maintes fois violée. Plusieurs syndica- listes ayant participé à des mouvements de protestation ont été soit privés de leurs droits socioéconomiques ou carrément écartés arbitrairement de leur poste de travail. Comme réponse du pouvoir à leurs activités syndicales, les syndica- listes autonomes ont eu droit à chaque fois à des brimades et harcèlements en tous genres. Et pour illustrer cela, il n’y a pas mieux pour le président du Snapap, Mourad Ghadia, que d’évoquer l’affaire de Mou- rad Tchikou, ce président de la section syndicale de la Protection civile. Suspendu de son emploi, il est sans salaire depuis 2004. Pourtant, après un interminable feuilleton judiciaire, la justice l’a relaxé. Il n’a pas encore été réintégré dans ses fonctions, selon M. Ghadia. Comme lui, six autres fonc- tionnaires de l’administration ont été traînés devant la justice. «Il y a eu même un syndicaliste poursuivi pour apparte- nance à un groupe terroriste», regrette Yamina Meghraoui, présidente du co- mité des femmes du Snapap. Pour cette grande activiste des droits syndicaux, «le seul tort de toutes ces victimes est de participer à des activités syndicales autonomes». Au total, le Snapap comp- tabilise 24 syndicalistes dont 7 femmes qui ont fait l’objet de harcèlement et de privation de leurs droits. Et selon Mme Meghraoui, un aspect sur lequel elle a beaucoup insisté, «la situation socioéco- nomique de ces syndicalistes est des plus insupportables, elle est précaire». Pour étayer ses dires, elle cite certains qui sont sans emploi, sans allocations familiales et sans assurance sociale ; d’autres, surtout les femmes ayant observé des grèves de la faim, gardent toujours, selon elle, des séquelles. Mme Meghraoui, qui estime que leur syndicat autonome est diabolisé par le pouvoir, n’a pas omis de lancer des fléchettes à Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l’homme (CNCDPDH). Tout en dénonçant les «entraves» aux- quelles font face les fonctionnaires pour créer des sections syndicales dans certains secteurs, Yamina Meghraoui annonce déjà que le Snapap ne compte pas baisser les bras pour le combat pour les libertés syndicales. «En plus de la Confédération africaine pour les droits des peuples que nous allons solliciter, nous comptons également lancer une campagne de sensibilisation sur le plan international pour des actions devant les consulats», a-t-elle indiqué. Rabah Beldjenna CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT DES SYNDICALISTES AUTONOMES Le Snapap interpelle les pouvoirs publics LA MESURE EST ENVISAGEABLE À PARTIR DE 2015 Pas de deuxième session du bac cette année D ans un communiqué rendu public hier, le ministère de l’Education nationale indique que «le dossier de la session de rattrapage de l’exa- men du baccalauréat est en cours d’étude», signifiant ainsi un démenti catégorique aux informations concernant l’organisation d’une deuxième ses- sion de cet examen en 2014. La même source a précisé que les mesures prises par le gouvernement ne seront appliquées qu’à partir de la session de juin 2015. Le ministère souligne que le dossier est «en cours d’étude depuis décembre 2013. La réflexion sera élargie à tous les partenaires sociaux. Le ministère a réitéré que l’organisation d’une session de rattrapage sera subordonnée à une série de conditions, en cours d’examen, précisant que les mesures découlant de la consultation seront soumises au gouvernement pour examen». Pour rappel, Abdellatif Baba Ahmed, ministre de l’Education nationale a révélé, la semaine dernière, que la possibilité d’organiser une session de rattrapage pour les candidats au baccalauréat dont la moyenne oscille entre 9,5/20 et 9,99/20 sera prochainement débattue. Les candidats concernés doivent avoir fait preuve d’assiduité tout au long de l’année scolaire et obtenu de bonnes moyennes en 2e et 3e années secondaires pour pouvoir bénéficier de cette seconde chance. L ’organisation de la session de rattrapage devra avoir lieu trois ou quatre jours après l’annonce des résultats définitifs. Les candidats concernés par la session de rattrapage doivent avoir échoué dans seulement deux à trois matières, a indiqué le responsable, qui a affirmé qu’il n’y aura pas de recours au rachat. Questionnés à ce sujet, des syndicats se sont montrés divergents sur l’instaura- tion de la session de rattrapage. Si l’Union nationale du personnel de l’éduca- tion et de la formation (Unpef), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) sont d’accord sur le principe, tout en soulevant des conditions pour l’application de cette démarche, le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et du technique (Cnapest) s’est montré catégorique- ment contre cette mesure. Ce syndicat appelle plutôt au retour du rachat au bac- calauréat. «L’orientation à la fac se fait sur la base des notes obtenues au bac. Ainsi les bacheliers, qui obtiendront leur bac avec rattrapage, risquent d’avoir plus de chances que ceux qui l’ont eu durant la session ordinaire, en obtenant une moyenne plus élevée que ces derniers», explique Nouar Larbi, coordina- teur national du Cnapest. Ce dernier appelle à la révision du mode d’évaluation actuel. «Il faut consacrer 50% des notes aux questions de réflexion et les 50% autres pour les questions directes», suggère le syndicaliste. Pour sa part, Mes- saoud Amraoui, chargé de communication de l’Unpef, insiste sur la détermina- tion des objectifs de cette mesure. Djedjiga Rahmani ● 24 syndicalistes, dont sept femmes, ont fait l’objet de harcèlement et de privation de leurs droits. L ’ A C T U A L I T É El Watan - Dimanche 27 avril 2014 - 3 La militante féministe Fatma Boufenik persécutée L a militante féministe Fatma Boufenik a été la cible, ces dernières semaines, d’une campagne féroce de diaboli- sation, menée à la fois par les chaînes de télévision privées Ennahar TV et Numidia News, ainsi que par une page facebook qui, sous le couvert de l’anonymat, s’est complu à salir l’image de cette militante d’Oran avec des accusations calomnieuses. FARD, l’association à laquelle appartient Fatma Boufenik, n’a pas manqué de réagir. «Nous, membres de l’association Femmes algériennes revendiquant leurs droits, avons suivi, sur certaines chaînes de télévision, une opération de lynchage et de diffamation à l’encontre de Mme Boufenik et, à travers elle, notre association», est-il déclaré dans le communiqué, qui dénonce une campagne médiatique calomnieuse, diffamatoire et qui porte atteinte à la dignité de la personne et préjudice aux membres de FARD. «L’asso- ciation F ARD est connue par ceux et celles qui bénéficient au quotidien de ses services, de son accompagnement et de son soutien indéfectible, aussi bien au niveau local que national, uploads/Politique/ 20140427.pdf
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- Publié le Sep 02, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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