1 Rois Jean Kœchlin 1 Rois 1:1-21 David est maintenant un vieillard. Fatigué pa

1 Rois Jean Kœchlin 1 Rois 1:1-21 David est maintenant un vieillard. Fatigué par une vie de souffrances et de combats, il continue à se confier en Dieu selon la prière du Psaume 71: «Ô Dieu! tu m'as enseigné dès ma jeunesse... Et aussi, jusqu'à la vieillesse et aux cheveux blancs, ô Dieu! ne m'abandonne pas...» (versets 17, 18 — voir aussi verset 9). L'Éternel va lui répondre et lui accorder son secours dans la dernière épreuve qui l'attend. Après Absalom, voici qu'Adonija, un autre de ses fils, conspire pour s'emparer du trône. La fin tragique de son frère aîné ne lui avait rien appris. D'une manière générale d'ailleurs, l'éducation de ce jeune homme avait laissé à désirer. Son père ne l'ayant jamais repris ni contrarié, Adonija, depuis sa plus petite enfance, avait toujours fait tout ce qu'il avait voulu. Nouvel exemple à méditer pour ceux de nos plus jeunes lecteurs qui trouvent quelquefois leurs parents trop exigeants. Dites-vous bien qu'être «chagriné» de cette manière tant que l'on est un enfant, un jeune homme — ou une jeune fille — évite à l'âge adulte des chagrins autrement douloureux. Dieu n'agit pas différemment avec Ses enfants (Héb. 12:6; Lam. 3:27). Combien de fois Sa sagesse et Son amour nous auront empêchés de faire notre propre volonté pour notre bien présent et peut-être éternel! 1 Rois 1:22-37 À En-Roguel la fête bat son plein. Les invités sont là autour d'Adonija. L'astucieux Joab est présent, ainsi qu'Abiathar qui a oublié la parole de grâce de David («Demeure avec moi...» — 1 Samuel 22:23). Les autres fils du roi, par opportunisme et faiblesse de caractère, ont rallié la cause de leur frère. À l'exception d'un seul: Salomon, qui n'a pas été invité. Et pour cause! N'est-il pas le roi choisi par Dieu pour succéder à David? Que ferait-il à cette fête? Mais tout ce plan, savamment machiné, va être réduit à néant par quelques âmes fidèles et soumises à la pensée divine. David informé agit aussitôt: Salomon montera maintenant sur son trône. Et toutes les instructions sont données à ce sujet. De nos jours, dans tous les domaines, l'homme s'élève, cherchant sa propre gloire. Une seule pensée ne le préoccupe pas du tout: connaître la volonté de Dieu. Or cette volonté divine est de donner au monde le Roi qui lui est destiné: Jésus Christ. Ce Roi-là est encore aujourd’hui rejeté et méprisé; il n'est pas invité aux fêtes joyeuses que le monde organise. Et ceux qui craignent Dieu n'y ont pas non plus leur place. 1 Rois 1:38-53 Selon les instructions de David, une fête toute différente va être maintenant célébrée. Au milieu de la joie du peuple fidèle, le jeune Salomon monte sur le trône de son père. Grand est le contraste avec Adonija! Le nouveau roi n'agit pas de lui-même: on le fait monter sur la mule royale, on le mène à Guihon où il est oint par Tsadok dans l'allégresse générale. Cependant à En-Roguel le festin se termine. Un bruit inaccoutumé, persistant, vient de la ville. Joab, en militaire expérimenté, entend la trompette et s'inquiète. Et, en même temps, survient Jonathan, le porteur de nouvelles. En ce qui le concerne, celles-ci sont bonnes, car David est resté le roi son Seigneur. Mais quel désastre pour Adonija et ses invités! Tout le complot s'effondre en un instant et les conjurés désemparés se dispersent de tous côtés. Terrifié, Adonija l'usurpateur saisit les cornes de l'autel, implore le pardon du roi. Un sursis lui est accordé, mais l'orgueil et la méchanceté de son cœur n'ont pas été jugés pour autant. Quelle folie de s'opposer à Dieu et à Son Oint! C'est pourtant ce que fera bientôt l'Antichrist, mais il sera détruit pour faire place au Seigneur Jésus et à Son règne. 1 Rois 2:1-12 Ce sont toujours des paroles bien sérieuses que les dernières recommandations d'un père ou d'une mère à leurs enfants au moment de leur mort. Celles de David à Salomon se résument ainsi: Garde la parole de Dieu. C'était aussi le désir du Seigneur Jésus au moment de quitter les siens (Jean 14:23, 24). Puis il est nécessaire de parler de jugement. Le règne de justice et de paix ne peut s'établir sans cela. Longtemps impunis, les crimes de Joab et les outrages de Shimhi doivent être à présent remis en mémoire. Ce qui efface un péché, c’est la confession et non pas les années. Mais ce qu'a fait Barzillaï pour le roi et les siens n'est pas davantage oublié. Salomon, type de Christ, roi de justice, va rendre à chacun selon ce qu'a été son œuvre comme nous le montre la 2e partie de ce chapitre. Le jour où le Seigneur établira son royaume en gloire sera aussi celui des rétributions (Matthieu 25:31). Les uns auront part à la vie éternelle, les autres à des tourments qui ne sont pas moins éternels. Oui, il y a un Juge, un tribunal, un enfer (Apoc. 20:12 à 15). Mais il y a aussi une «résurrection de vie» pour les croyants. C'est celle que David attend désormais. Il s'endort avec ses pères «après avoir — comme le déclare Actes 13:36 — en sa propre génération, servi au conseil de Dieu... ». 1 Rois 3:1-15 Si cette nuit le Seigneur vous proposait comme à Salomon: «Demande ce que tu veux que je te donne», que Lui répondriez-vous? Réfléchissez! Je ne suis pas certain que chacun aurait comme premier désir de recevoir... «un cœur qui écoute». Fortune, succès, distractions, voyages, tels sont les souhaits de la plupart des jeunes de ce monde. Quels sont les nôtres? Un cœur qui écoute (ou, d'après la note, un cœur intelligent qui comprenne), voilà une demande agréable à Dieu et qu'il est toujours possible de Lui faire. «Si quelqu'un de vous manque de sagesse, qu'il demande à Dieu qui donne à tous libéralement... et il lui sera donné» (Jacques 1:5). On ne peut faire cette prière quand on est sage à ses propres yeux (Proverbes 3:7). Mais Salomon n'a pas une haute opinion de lui- même: «Je suis un jeune garçon, dit-il, je ne sais sortir et entrer» (verset 7). Remarquons que c'est le cœur ici — et non la tête — qui doit écouter et comprendre. L’amour pour le Seigneur est la clé de la vraie intelligence. Et enfin considérons notre parfait Modèle, déclarant par la voix du prophète: «Le Seigneur, l'Éternel... réveille mon oreille pour que j'écoute comme ceux qu'on enseigne» (Ésaïe 50:4). 1 Rois 3:16-28 En Israël le roi était aussi le juge suprême, figure de Christ qui sera à la fois l'un et l'autre. Le jeune roi Salomon a d'autant plus besoin de la sagesse divine pour cette double tâche: gouverner et juger le peuple. Mais la promesse de Dieu s'accomplit sans tarder, et le célèbre jugement qu'il rend dans l'affaire de ces deux femmes, le fait connaître dans tout Israël comme ayant reçu «la sagesse de Dieu... pour faire justice» (verset 28). Ce n'est pas ainsi qu'Absalom avait essayé d'établir sa réputation de juge (2 Samuel 15:4). Comment la justice aurait-elle pu régner si cet homme impie, révolté et meurtrier s'était emparé du trône que Dieu destinait à son jeune frère Salomon? Un seul a été plus sage que Salomon. Considérons Jésus, enfant «rempli de sagesse», étonnant les docteurs par son intelligence (Luc 2:40, 47), puis au cours de Son ministère répondant à chacun selon l'état de son cœur, discernant les pièges qui Lui étaient tendus et confondant Ses adversaires. Admirons-le en particulier dans cette scène où il rend son jugement au sujet d’une femme adultère: «Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle», répond-il aux accusateurs (Jean 8). «Quelle est cette sagesse qui lui est donnée?» — disait-on de Lui (Marc 6:2). 1 Rois 4:1-19 Sur les bases solides de la paix et de la justice, le royaume de Salomon s'est établi. Il préfigure, nous l'avons dit, les temps heureux où, non seulement Israël, mais le monde entier sera affranchi de la guerre et de l'injustice. Actuellement, malgré tous leurs efforts, malgré tous les progrès techniques et sociaux, les hommes ne réussissent pas à établir eux-mêmes cette paix et cette justice après lesquelles pourtant chacun soupire. Il faudra préalablement que Satan soit lié et que le «Fils de l'homme» prenne la domination universelle. Considérez l'ordre parfait qui préside à l'administration du royaume. Douze intendants, un pour chaque mois de l'année, ont la charge d'approvisionner à tour de rôle la maison du roi. Ils nous font penser à cet «esclave fidèle et prudent que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable» (Matthieu 24:45). Le Seigneur a qualifié des serviteurs: pasteurs, docteurs... qui ont la charge de veiller à la nourriture spirituelle des Siens. Mais, d'une manière plus générale, tout croyant doit être un fidèle intendant, un bon administrateur des «talents» que son Maître lui a confiés en vue de Sa propre gloire. 1 Rois 4:20-34 uploads/Religion/ 1r-comment.pdf

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  • Publié le Jan 10, 2022
  • Catégorie Religion
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