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Le calvaire de Saint-Thégonnec prend des couleurs Après le calvaire de Plougast

Le calvaire de Saint-Thégonnec prend des couleurs Après le calvaire de Plougastel-Daoulas, la semaine dernière, c’est au tour de celui de Saint-Thégonnec d’être la star du festival Quand les calvaires s’illuminent, du 9 au 12 août. Pendant quatre jours, locaux et esti- vants pourront admirer, pour la pre- mière fois, le calvaire de Saint-Thé- gonnec en polychromie. Le prin- cipe ? Une mise en lumière très so- phistiquée pour rendre au monument ses couleurs d’antan. « On est cer- tain qu’il était peint, explique Yvon Abiven, maire de la commune. On a toujours le bon de commande à un artisan de la région, qui date de 1702. » Les couleurs ont aujourd’hui dispa- ru, mais elles n’ont pas été choisies au hasard. « On sait lesquelles do- minaient. Il y avait par exemple du rouge sang de bœuf, qu’on trouve encore sous le porche de l’église », précise Annie L’Hostis, coprésidente de l’association Saint-Thégonnec, Pa- trimoine Vivant (STPV). L’année 2012 marque pour Saint- Thégonnec et pour Plougastel- Daoulas leur première participa- tion à cette manifestation. Les deux communes sont membres de l’as- sociation des 7 calvaires monumen- taux de Bretagne, qui porte ce projet et dont l’objectif est de conserver et de valoriser ce patrimoine, fréquenté par des milliers de touristes chaque année. Un projet ambitieux L’illumination des monuments est as- surée par l’entreprise Spectaculaires, spécialisée dans la mise en lumière et la scénographie innovantes. « C’est un travail très compliqué, en raison des nombreux détails des calvaires, explique l’édile. Il n’y a que des en- treprises très pointues qui peuvent le faire. » Au programme de la fin de se- maine, un spectacle son et lumière sur l’histoire du monument, bâti vers 1610. Les membres de plusieurs as- sociations culturelles et les élus ont travaillé avec Spectaculaires pour concevoir le scénario. Mettre en valeur l’histoire locale « On a voulu mettre en avant le contexte dans lequel il a été construit, celui de la culture du lin et de la fabrication des toiles, de la prospérité que ça a amené, et évidemment, celui la ferveur reli- gieuse », explique Anne Guillou, co- présidente de STPV. Mais comme le souligne l’édile, l’accent est mis sur le plaisir : « On a voulu en faire un grand moment, un moment de fête. » Six représentations d’environ 15 mi- nutes auront lieu chaque soir à par- tir de 22 h 30 et seront entrecoupées d’une visite guidée du calvaire illumi- né. En journée, les associations Au fil du Queffleuth & de la Penzé (AFQP) et Saint-Thégonnec, Patrimoine Vivant, proposeront des visites et des anima- tions. Le soir, musique et danse bre- tonne viendront animer le centre-ville, à partir de 20 h 30. Les commerçants et artisans de Saint-Thégonnec amé- nageront aussi leurs horaires pour ré- pondre à l’afflux de visiteurs, qui pour- raient venir nombreux, puisqu’on at- tend entre 2 000 et 3 000 personnes chaque jour. Le programme détaillé est disponible sur le site www.7calvaires.fr. Charlotte LE MOGNE. Pratique : les sept calvaires de l’as- sociation sont ceux de Guéhenno, Saint-Jean-Trolimon, Pleyben, Plou- gastel-Daoulas, Guimiliau, Saint-Thé- gonnec et Plougonven Jeudi 9 août 2012 Ouest-France Morlaix En partenariat avec 600 coureurs 29 régions 8 titres de champions de France Parrain et invité : Bernard Hinault Toutes les infos sur : www.avenircyclisme2012.com Championnats France Avenir Du 16 au 19 août 2012 La Chapelle Caro (56) Rédaction : 3, rampe Saint-Melaine. Tél. 02 98 63 88 20 Courriel : redaction.morlaix@ouest-france.fr Carnet Naissances : Benjamin Le Gall, Gar- lan ; Orlane Bourven, Morlaix ; Ro- méo Mermel, Morlaix. Décès : Mireille Grob-Mevel, 58 ans, employée de commerce, Morlaix ; Michael Ching , 68 ans, fleuriste en retraite, Bolazec. Infolocale Permanence mardi 14 août, 9 h à 12 h et 14 h à 18 h, Communauté d’Agglo- mération - Manufacture, 2B, voie d’Ac- cès au Port. Vous êtes propriétaire ou louez un logement, vous avez un projet d’accession ou d’amélioration. Sur ces domaines comme dans celui de la fis- calité immobilière, un conseiller juriste vous informe gratuitement, sur rendez- vous : 9 h-10 h, 14 h-16 h, sans rendez- vous: 10 h-12 h, 16 h-18 h. Contact : 02 98 46 37 38. ‡Adil (Association départementale information logement) Ouest-France à votre service Annoncer un événement : www.infolocale.fr S’informer sur internet : www.ouest-france.fr Relations abonnés : tél. 02 99 32 66 66 (coût d’un appel local) Faire paraître une petite annonce : tél. 0 820 000 010 (0,12 € TTC/min) ou 02 98 44 77 68 et sur www.ouest-france.fr/annonces Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute) Publicité : Précom, 105, rue de Siam, Brest, tél. 02 98 44 77 68 Service obsèques : tél. 0 810 060 180 (0,12 € TTC/min) Rédaction Morlaix : 3, rampe Saint-Melaine, tél. 02 98 63 88 20 ; fax. 02 98 63 88 29. Morlaix forum : redaction.morlaix@ouest-france.fr Urgences et santé Police : composer le 17 (portable 112). Pompiers : composer le 18 (portable 112). Samu : composer le 15. Centre hospitalier : 02 98 62 61 60. Pharmacie secteur de Morlaix : tél. 32 37. 19° matin 21° après-midi C’est le prix des illuminations des cal- vaires de Saint-Thégonnec et Plou- gastel-Daoulas. La région, le plus im- portant partenaire, les communes organisatrices et la fondation Pays de France du Crédit Agricole ont apporté près de 60 000 €. L’entreprise Spectaculaires, en réalisant l’illumination des cal- vaires, produit quant à elle plus de la moitié du spectacle. 120000€ À l’angle des rues Car- not et des Lavoirs, se trouvait autrefois la Tour d’Argent. C’est là que l’on battait la monnaie pour le duc de Bre- tagne. Pas d’euros, mais des doubles ou des demi-blancs, mon- naie avec laquelle on paya les soldats anglais, en 1488, venus au secours de la reine Anne, âgée de 12 ans, après l’écrase- ment de son armée par les Français. Tourd’Argent « Porter haut les couleurs de la Bretagne » 3 questions à… Benoît Quéro, PDG de Spectaculaires. La mise en lumière des calvaires bretons est un projet qui vous tient à cœur. Pourquoi ? On finance plus de la moitié du pro- jet, car pour nous, c’est une vraie carte postale bretonne, une valeur qu’on partage. On veut créer un mo- ment d’élévation, une manifestation qui porte haut les couleurs de la Bre- tagne. Et on ne doute pas que d’ici les années à venir, les financements viendront ! Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Plus que des difficultés, ce projet est un véritable défi, à plusieurs titres. D’abord un défi sur le sens, car on confronte deux visions : celle des imageurs de l’époque et la nôtre. Il faut rester dans le respect de ce qu’ils ont créé. C’est aussi un défi technique, puis- qu’il faut modéliser chacun des per- sonnages. Ils sont plus de 120 à Plougastel-Daoulas. Et puis il y a tous les détails, par exemple les habille- ments. Ensuite il faut ajouter les cou- leurs, avec la palette en usage à cette époque. Et bien sûr, il faut provoquer des émotions. C’est un pari réussi à Plou- gastel-Daoulas, on l’a ressenti. Il y a les applaudissements, mais aussi les silences. J’ai même vu des gens qui pleuraient. Ils passaient devant ce cal- vaire depuis longtemps, et je pense qu’ils l’ont redécouvert comme ja- mais ils ne l’avaient imaginé. C’est un travail qui a demandé beaucoup de temps. Quelles ont été les différentes étapes à suivre ? C’est d’abord un travail d’empreinte optique : on prend des mesures du lieu pour savoir ce qu’on peut faire, si on peut le faire. Ensuite, il faut qu’on se plonge dans l’histoire du calvaire, pour arriver à la conception du scé- nario. On passe à la modélisation de chaque détail, qu’on dessine à la main. Puis vient la phase ultime : l’animation des images. On synchro- nise l’image et le son pour livrer un show complet. Pour finir, il y a la phase de mise en œuvre sur le cal- vaire lui-même. On ajuste les images grâce à une grille de déformation pour que la projection s’adapte bien au monument. Pour Benoît Quéro, PDG de Spectaculaires, le projet « Quand les calvaires s’illuminent » porte les valeurs de la Bretagne. Léo Mercier en concert au Corto Le chanteur auteur-compositeur Léo Mercier s’accompagne à la guitare et joue avec Jean Urien à la batte- rie, dans un programme de pop fran- çaise et de chansons plus rock en anglais. À tout juste 18 ans, le Morlai- sien vient d’achever l’enregistrement d’une nouvelle maquette quatre ti- tres, et dispose d’une quarantaine de morceaux dans son répertoire. Après les années lycées dans la cité du viaduc, il intègre une faculté de musique à Rennes, tout en mul- tipliant les concerts et ses participa- tions à des tremplins. Comme un certain Renan Luce. Léo Mercier marche aujourd’hui dans ses pas… Vendredi 10 août, à 22 h, au Corto Maltèse, 2, rue Guy le Normand. En- trée libre. Suivez l’actualité en direct et en continu sur uploads/Religion/ calvaire.pdf